NOM MUTANT x Magnet, quoi de mieux pour un être humain semblable à un aimant ?

CLASSE x 2

POUVOIR x Magnétisme ; Luke est capable de contrôler toutes sortes de métaux. Il peut les faire léviter, changer de forme, les rétrécir, les agrandir...

FORCES, FAIBLESSES & LIMITES x FORCES : Voyons, regardez autour de vous... l'environnement est sa force ! La majorité des objets, des éléments qui nous entourent au quotidien sont fais de métal, à savoir que cette matière est vaste en catégorie. Or, zinc, lithium, argent, fer, titane... rien ne lui échappe. Luke est capable de les faire léviter, de les déplacer ou même de les agrandir, les rétrécir, faire en sorte qu'il change de forme. Cette capacité à utiliser les métaux est une force non négligeable, qu'il peut user pour de maintes choses. Il suffit juste d'un peu d'imagination.
FAIBLESSES : Luke en est encore à un stade où ses pouvoirs sont très limités, si bien que des faiblesses s'offrent à lui. Les fortes chaleurs l'empêchent de contrôler les métaux, le principe de la fonte des matériaux en joue. Puis la chaleur est intense, plus il lui est incapable d'utiliser son pouvoir.
LIMITES : Il ne peut pas utiliser ses pouvoirs comme bon lui semble pour l'instant, et ne pourra que les faire léviter, changer leurs formes, et les déplacer. Attention ! Tout dépend de leur taille, mais pour l'instant, Luke ne pourra pas maîtriser un objet d'une taille importante, par exemple, une camionnette ou un wagon de train. ATTENTION ! Luke ne peut pas créer les métaux !

Un nivelage complet de votre pouvoir vous est demandé, de 1 à 5. Grosbills s'abstenir ! Besoin d'un exemple ?

CLASSE 1 x Incapacité à contrôler son pouvoir. Seules des émotions fortes peuvent le déclencher, tel que la haine ou la tristesse. Dans ce cas, les objets en métaux à proximité se mettent à trembler, ou à se modifier.

CLASSE 2 x Luke peut faire léviter des objets d'une certaine taille, qui ne dépasseront pas l'ampleur d'une voiture. Il peut les déplacer dans les airs, les agrandir jusqu'à un certain point, ou les rétrécir. Il peut faire léviter deux objets à la fois au maximum.

CLASSE 3 x Il est capable de maîtriser des objets d'une taille plus importante, de séparer un objet ou un élément en deux. Il peut les projeter à une certaine vitesse. Il est capable de faire léviter plus de deux objets à la fois.

CLASSE 4 x L'extraction. Luke pourra être capable d'extraire le moindre petit morceau de métal d'un corps, d'un objet, pour rassembler ces pièces et n'en faire qu'une. La taille n'est plus un problème, il peut faire léviter un élément imposant, mais l'affaire d'une à deux minutes seulement.

CLASSE 5 x Sa force n'a pas d'égal. Lévitation, manipulation, déformation, transformation... il peut utiliser les métaux comme arme, les transformant en projectiles puissants, ou faire léviter un train tout entier. En portant un simple élément métallique sur lui, il peut entrer en lévitation, et se déplacer dans les airs.

Luke est une vraie pile électrique. Dynamique, il est toujours prêt à faire la fête et à s'amuser. Il profite grandement de sa jeunesse en sortant, en rencontrant du monde, et en élargissant ses découvertes. Il ne s'arrête pas à son univers, il aime découvrir de nouvelles choses. C'est un homme ouvert d'esprit, il déteste les préjugés, et il n'osera jamais parler de quelqu'un sans le connaître. Luke aime la solidarité, et en fera preuve avec ses proches, comme avec n'importe qui. Affectueux, tendre, Luke est un grand romantique qui portera une attention toute particulière à son âme soeur, sans pour autant être collant. Néanmoins, il est jaloux, et n'hésitera pas à le montrer, il ne supporte pas que l'on essaye de lui ''voler'' une personne chère, et sa sensibilité sera mise à l'épreuve. Impulsif, il peut démarrer au quart de tour si on ose l'insulter ou s'en prendre à un de ses proches. Malgré ce petit détail, c'est une personne patiente qui saura comprendre les sentiments de ses amis, il ne brusque jamais les choses. Le meilleur remède pour consoler quelqu'un ? Le rire ! Luke fera son possible pour faire sourire ceux qui ont l'âme en peine, par de l'humour absurde par exemple. Souriant, courtois et galant, Luke sait parfaitement qu'il n'est pas au-dessus de tout le monde, et gardera sa place en tant que tel. Modeste, il ne peut pas s'auto-complimenter, la prétention et la frime ne font pas parties de son vocabulaire. Autant se faire complimenter par les autres... Objectif, Luke reste une personne posée qui ne se basera pas sur ses propres vécus pour donner des ordres. Luke a bien entendu des faiblesses, dont ses phobies, qui le hantent et le rendent incontrôlables. Squalophobe et kénophobe, Luke ne supporte pas les requins ou l'obscurité, ces deux phobies provoquent des crises d'angoisses, de la paranoïa excessive et une perte de contrôle de son esprit. Luke est un très mauvais menteur, et lorsqu'il ne dit pas la vérité, il a un tic beaucoup trop distinct : il regarde en l'air en se grattant la nuque.

« Toutes mes félicitations, c'est un garçon. »

Les larmes de joie accompagnèrent les pleurs incessants du nouveau-né. Petit être, qui voyait le jour pour les toutes premières minutes de sa vie, se retrouvait emmitouflé dans les bras de sa mère, une femme charmante du nom de Mary. Jolie blonde aux yeux de jade, elle admirait son enfant, une lueur scintillante au fond des pupilles. Son mari se tenait à ses côtés, cet homme avec qui elle partageait sa vie depuis déjà quatre ans. Jonathan Burton, un grand brun aux yeux sombres, paraissait si ému qu'aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche. Depuis leur mariage, ils rêvaient d'un enfant, fonder une famille et vivre heureux jusqu'à la fin de leur existence. Leur rêve semblait se réaliser, petit à petit. Alors que les cris de leur bébé s'estompaient peu à peu, Mary, malgré la fatigue, parvint à murmurer à l'adresse de son mari, sans lâcher son fils des yeux.

« Luke... il s'appellera Luke... »

C'est ainsi que notre intéresser commença sa vie. La famille Burton vivait à Eastbourne en ce temps, en Angleterre. Jonathan était directeur adjoint d'une société d'import-export, alors que Mary était institutrice dans une école primaire. Leur vie paraissait harmonieuse et parfaite, ce qui était le cas en soi. Luke n'avait rien à envier aux enfants qu'il côtoyait tous les jours à l'école, parce qu'il avait tout ce dont il avait besoin : un toit, de l'amour, une famille... Ce petit quotidien, aussi répétitif et plat soit-il, lui plaisait, et puis, comment un enfant en bas âge pouvait-il se plaindre d'une tranquillité comme celle-ci ? Malgré les absences répétées de son père, Luke compensait à son retour, lorsqu'ils pouvaient passer du temps ensemble. Ses parents ne l'ont jamais négligé, et cette image qu'ils reflétaient à leur entourage éveillait la jalousie et l'envie, et bien entendu, Mary et Jonathan en jouèrent beaucoup, montrant que leur enfant était un être adorable, souriant, serviable et tout ce qui s'en suit. Avec les années, il s'adonna même à des passe-temps bien particulier, à commencer par la musique. A l'âge de sept ans, il commence à apprendre à jouer du piano, grâce à des cours particuliers. Il s'y donne à son maximum, aime ce qu'il fait, et fait la fierté de ses parents.

Les années passent, et tout semble toujours aussi merveilleux, à quelques détails près. Mary et Jonathan avaient remarqué des choses anormales depuis quelques temps, des choses illogiques qui se produisaient chez eux... A plusieurs reprises, ils avaient mit ces évènements sur le compte d'un courant d'air, ou d'on ne sait quel phénomène physique, mais ils étaient bien loin du compte... jusqu'à ce qu'ils ne commencent à avoir des doutes. Il arrivait à Luke de piquer des colères, de pleurer, de ne pas contrôler ces émotions qui étaient tout à fait normales chez un être humain, en particulier chez un enfant qui se doit d'attirer l'attention. Seulement, lorsque ses pleurs étaient particulièrement intenses, ou que sa colère dépassait le stade raisonnable, des choses se produisaient : à table, les couverts se mettaient à trembler, les bijoux entraient en lévitation... de petites choses, certes, mais trop inquiétantes pour être laissées de côté. Et pourtant, après que Luke ai apprit à ne pas s'emporter pour un oui ou pour un non, le couple préféra faire comme si de rien n'était. Chose qu'ils n'auraient peut-être pas du négliger quand on y pense...

Jonathan était reconnu pour ses efforts et ses compétences sur son lieu de travail, si bien qu'on lui offrit une promotion des plus avantageuses : il avait été muté à Washington, dans le but de s'occuper de l'entreprise installée là-bas, appartenant à la société. Il accepta sans aucune hésitation, et emmena sa petite famille avec lui. Luke avait dix ans lorsqu'ils débarquèrent sur le territoire américain, et l'adaptation fut avant tout difficile, mais pas assez pour le désarmer ou l'empêcher de se faire des amis. De nature sociable, il ne lui fallut qu'une semaine ou deux pour s'intégrer et se rendre compte que sa nouvelle vie s'annonçait prometteuse. Deux ans plus tard, la phase de l'adolescence était atteinte, il entrait dans une période difficile : la rébellion, l'amour, l'attirance des interdits... mais en ce qui concernait sa scolarité, il n'avait jamais rien négligé, trop axé sur ses études depuis enfant pour abandonner ou se laisser aller. Mais ce statut de 'grosse tête' ne lui donnait pas l'occasion d'être bien vu par tout le monde. Il devait supporter les moqueries de certains de ses camarades, le rejet de certains autres... Cela ne l'empêchait pas d'avoir des amis, bien au contraire, mais être provoqué par moment ne l'aidait pas à contrôler ses émotions, et c'est là que tout dérapa de nouveau pour lui.

A quatorze ans, Luke commençait à rêver de vengeance, à faire comprendre clairement à ces personnes qu'il n'était pas si différent. Un jour, alors que l'on s'était amusé à jeter ses affaires dans une benne à ordures pour ensuite le ruer de coup, sa colère prit le dessus, une haine puissante, qui eu pour effet de faire trembler la dite benne, et les bijoux que certains portaient au cou ou autour des poignets. Lorsque tout se termina, la benne à ordure était complètement déformée, comme si une main géante venait de la broyer entre ses doigts. Luke n'avait pu maîtriser cet événement, et n'aurait pas pu recommencer, même s'il le voulait, mais la peur s'empara de ses agresseurs, qui s'empressèrent de tout raconter à leur entourage. Le lendemain, Luke était vu comme un monstre, un être effrayant que plus personne n'osait approcher. Le directeur en vint même à parler à ses parents, leur expliquant que leur enfant était 'un danger pour leur société'. Mary et Jonathan, effrontés, mais apeurés à l'idée que leur fils ne puisse pas être 'normal', préférèrent désinscrire leur fils de l'établissement, et de lui donner l'école à domicile durant un temps, ce qui fut accepter par les autorités sans aucune hésitation.

Mais Luke était maintenant un danger pour beaucoup, disaient ils tous, il n'avait sûrement pas sa place, et ne pouvait pas continuer de vivre parmi les autres comme si de rien n'était. C'est un soir, alors qu'il avait dix sept ans, caché sous l'escalier, qu'il comprit que son sort était scellé :

« Nous ne pouvons pas continuer comme ça, tu n'imagines pas à quel point c'est dur pour moi de sortir sans que les autres femmes ne me regardent comme si j'avais mise au monde un monstre ! » criait Mary depuis le salon.
« Et que veux-tu que nous fassions, dis moi ! Il est hors de question que je laisse mon fils sortir de cette maison, si le monde est destiné à le chasser où qu'il aille ! » répliqua Jonathan à son tour, « Où que nous allions, ça reviendra au même... tu connais la situation avec les mutants, nous ne pouvons rien y faire. »
« Je ne peux pas continuer comme ça Jonathan... je ne peux pas... »
« Et pourtant tu vas devoir. C'est ton fils, le fruit de tes entrailles ! »
« Non... non, cette chose... n'est pas mon fils. »

Le lendemain, Luke n'était plus là, sa chambre était vide, le placard avait été vidé, et un petit mot trônait sur le matelas. Aucune adresse, aucune indication, ces simples mots : 'je ne reviendrais pas'. Pour l'adolescent, il était hors de question de rester ici s'il était considéré comme un fardeau, voilà pourquoi il décida de quitter Washington de son propre chef pour parcourir les Etats-Unis, c'était bien mieux comme ça. Il ne restait pas au même endroit plus de deux semaines, histoire de n'éveiller aucun soupçon, ou de se sentir rejeté. Mais surtout, pour ne s'attacher à personne... Luke, faible face aux sentiments qu'il ressentait à longueur de temps, ne pouvait pas se permettre de rester dans la même ville et s'éprendre d'affection pour quelqu'un. Il erra pendant plus de trois ans, avec comme seul gagne-pain, sa musique. Oui, il pouvait avoir l'occasion de se produire dans de petites salles, montrer que ses talents musicaux n'étaient pas anodins... Il pouvait, grâce, mettre un peu d'argent de côté, même si ce n'était pas suffisant pour s'installer définitivement à un seul endroit. En parallèle, enfermé dans ses chambres de motel, Luke s'exerçait, ce pouvoir dont il était doté était plus un fardeau qu'autre chose, et il se devait de le maîtriser. Il passait parfois des nuits entières à bouger Mais c'est arrivé à New York que tout changea pour lui.

Il n'aurait jamais pensé tomber sur son père, dans cette immense ville. En déplacement professionnel, son paternel, lors de leurs retrouvailles, ne montra aucun signe de terreur, ou de colère. Bien au contraire, il était ravi de revoir son enfant. Ils passèrent alors du temps ensemble, à discuter, raconter leurs vies respectives. A leur séparation, Jonathan laissa un chèque à son fils, généreux qui plus est. Avec cet argent, Luke pu s'installer dans un petit appartement, et débuter des études de biologie, par envie, mais aussi pour se réintégrer dans la société, comme avant, oublier les tracas qui l'avaient poursuivi durant toutes ces années.

Luke avait vingt deux ans lorsqu'il entendit parler de cet institut à New York, cet institut pour mutants. Quelle libération de savoir qu'il n'était pas seul ! Alors, il se renseigna, plus sérieusement, mais avec discrétion. Il était clair que sa place était dans cet établissement, et qu'il ne pouvait pas continuer à vivre comme une 'personne normale' alors qu'il ne l'était pas. C'est après trois mois qu'il intégra cet institut, et, contrairement à d'habitude, il s'y sentit extrêmement à l'aise. Un soulagement si intense, qu'aujourd'hui, Luke ne regrette pas son arrivée à New York. Avec son arrivée dans cet établissement, il avait dans l'espoir de pouvoir s'intégrer, se faire comprendre, et maîtriser ce pouvoir dont il était le propriétaire.