NOM MUTANT x Feu Follet

CLASSE x Troisième

POUVOIR x Pyrokinésie

FORCES, FAIBLESSES & LIMITES x Pyrokinésie. Ou l'art de manipuler le feu. Au fil du temps, notre Feu Follet a appris à canaliser les flammes extérieures pour pouvoir les soumettre à sa volonté, et se débrouille plutôt bien dans ce domaine, ce qui la rend dangereuse. Ses attaques sont en générales rapides et souvent mortelles. Malheureusement, c'est un pouvoir essentiellement offensif, qui ne lui permet pas de se défendre convenablement. De plus, la pyrokinésie n'est pas la même chose que la pyrurgie : c'est un pouvoir qui lui permet de contrôler le feu, mais pas de le créer à partir de rien, Lisbeth est donc obligée de se trimballer avec un briquet dans la poche, constamment. Autant dire que si on la prive de toute source inflammable, elle est aussi inoffensive qu'un chaton qui vient de naître...

Un nivelage complet de votre pouvoir vous est demandé, de 1 à 5. Grosbills s'abstenir ! Besoin d'un exemple ?

CLASSE 1 x Incapacité complète à contrôler le pouvoir. Les flammes bondissent vers le sujet spontanément, lui causant de violentes brûlures puisqu'il ne sait pas les canaliser à la surface de son corps seulement. Impossibilité de comprendre comment faire pour ne pas se brûler et pour commander la dose exacte de feu qui est nécessaire à une quelconque action. C'est le feu le maître, et pas le mutant.

CLASSE 2 x Le sujet comprend mieux son pouvoir. L'expérience lui permet de recevoir et canaliser correctement le feu, d'en augmenter ou d'en diminuer l'intensité. L'élément commence à obéir, même si une exposition trop prolongée à la flamme cause encore des brûlures. Le pouvoir ne peut donc pas être utilisé plus de deux heures d'affilée, sous peine de voir ses mains réduites en cendres. Le sujet est par contre incapable de se concentrer en cas d'émotions trop violentes.

CLASSE 3 x Le sujet contrôle presque parfaitement le feu. Possibilité de rester plusieurs heures les mains enflammées, aucun souci de canalisation. Le feu peut être projeté à plusieurs mètres dans des attaques rapides et foudroyantes. Incapacité toutefois à couvrir de flammes une autre partie du corps que les mains, le champ d'action des flammes en est donc réduit, laissant de grandes parties du corps du détenteur du pouvoir à découvert. La rapidité compense ce champ d'action restreint, mais ça reste dangereux.

CLASSE 4 x Nouveau stade dans la mutation. Le sujet est alors capable de créer un bouclier de flammes pour se protéger, grillant tout ce qui le traverse avant d'atteindre son protégé. De plus, une capacité plutôt inédite apparaît. Le mutant est désormais apte à augmenter la chaleur des flammes qu'il manipule, au point de les faire devenir bleues. La chaleur est mordante, la brûlure, instantanée et la mort, très rapide, à ce niveau de chaleur.

CLASSE 5 x Le dernier niveau, ultime. Même si le sujet ne peut et ne pourra jamais créer de flamme spontanément, il est maintenant capable de les étendre sur toute la surface de son corps. L'organisme s'étant modifié pour supporter la chaleur infernale, et ce jusqu'à la flamme bleue, même la tête en est recouverte. Le sujet ressemble alors à une statue enflammée, capable de bouger et de parler. Autant se tenir loin du mutant pour ne pas finir brûlé au troisième degré.

Lisbeth est une jeune femme assez... étrange. Disons que son caractère est spécial. Si on voulait faire une comparaison, elle serait un peu comme une pierre précieuse, avec diverses facettes selon la situation dans laquelle elle est. A première vue, elle semble être quelqu'un de très calme. La force tranquille, totalement à l'opposé de l'élément qu'elle manipule, adepte de la zen attitude. Elle semble toujours prêter une attention moindre au monde extérieur, elle ne semble pas touchée par quoi que ce soit, que ça la concerne directement ou non. Quand on la croise, on peut parfois même la croire shootée aux antalgiques... Mais en dehors de cette jolie petite couche d'indifférence générale, c'est une femme au grand cœur, généreuse et d'une loyauté infaillible. Vous pouvez être sûr et certain que si vous lui demandez de l'aide, elle vous la donnera, peu importe le moyen. C'est aussi une fille qui sait faire la fête, une fois libérée de son rôle de médecin de l'Institut Frost ! C'est également quelqu'un qui sait écouter les élèves de l'Institut, malgré son masque d'indifférence. Bref, c'est une femme en or... malgré ses petits défauts.
Ben oui, personne n'est parfait ! Lisbeth n'est pas quelqu'un qui s'énerve facilement. Toutefois, elle encaisse encore et encore, jusqu'à son point de rupture... Là, mieux vaut partir loin de son champ de vision ! Effectivement, dès qu'elle commence à s'énerver, elle s'en prend à n'importe qui, peu lui importe que cette personne soit concernée ou non. Elle est également d'un naturel nerveux et se stresse facilement. Elle est également très secrète et plutôt indépendante, du fait de son enfance compliquée, elle a donc un peu de mal à travailler de façon cohérente et harmonieuse avec les autres membres de la GenerationX. C'est également une tête brûlée, qui évalue très mal le danger que représente une situation donnée, elle est donc très facilement blessée. Malgré tout, elle reste une personne attachante.
Lil' a certaines manies. Déjà, sachez qu'il ne faut surtout pas lui parler quand elle sort de sa chambre. Elle ne fera que vous envoyer paître ailleurs. Attendez plutôt qu'elle ait fini son premier café, là ça ira mieux. En parlant de café d'ailleurs, elle en boit au moins une vingtaine par jour, shootée à la caféine. Remarquez, mieux vaut ça que de l'ecstasy, non ? C'est également une fumeuse invétérée, qui grille au minimum deux paquets par semaine. Elle a aussi une certaine tendance à ne pas dormir la nuit. Insomniaque notoire, elle préfère travailler sur son pouvoir plutôt que se reposer, ce qui lui confère souvent une allure de zombie pas très frais le matin. Elle peut tout à fait enchaîner trois nuits sans dormir, mais je vous laisse imaginer le résultat !

« Mais t'es inconsciente ou quoi ? Tu veux vraiment tous nous foutre en l'air ? Tu veux vraiment foutre le bonheur de ta fille en l'air ? » Une fillette de quatre ans posa sa poupée, attrapa son lapin en peluche et se leva pour passer la tête par l'entrebâillement de la porte de sa chambre. Ses parents étaient encore en train de se disputer. « Frederic, t'as pas encore compris que je m'en fous, d'Elizabeth ? C'est toi qui a voulu d'un gamin, pas moi, alors laisse-moi me barrer tranquille ! J'en ai marre de toi, marre de cet appartement pourri, et marre de m'occuper d'une gamine que je n'aimerai de toute façon jamais parce que j'en voulais pas ! » Une porte qui claque, puis le silence. Kayleigh Andrews, née Marshall, venait de quitter leur petit appartement familial. Et n'y reviendrait pas. Frederic poussa un long soupir et se laissa tomber sur un fauteuil, avant d'aviser la tête brune de sa fille sur sa gauche. « Lisbeth... Tu as tout entendu, ma chérie ? » La gamine hocha la tête et s'approcha de son père, qui l'installa sur ses genoux. « Maman elle m'aime pas. Tu sais je le savais déjà, elle m'a jamais fait de bisou ou de câlin et quand je lui parlais, elle avait tout le temps l'air énervée. Elle me regardait pas. Normalement une maman qui aime son enfant, elle doit tout le temps s'occuper de lui, non ? » Frederic soupira de nouveau. Sa fille était décidément beaucoup trop intelligente. Il eut un pauvre sourire, caressa tendrement la joue de sa fille. « Laisse-moi un peu tout seul, ma puce. J'ai besoin de réfléchir. » Lisbeth obéit sagement. Elle sortit de l'appartement pour s'installer dans la cage d'escaliers, comme elle avait l'habitude de faire après que ses parents aient eu une grosse dispute. Et Frederic, enfin seul, prit le temps de pleurer.
« Et voilà ! » Frederic venait juste de déposer le dernier carton sur le sol de leur maison, avant de se redresser. Lisbeth, âgée alors de huit ans, s'était installée sur un gros carton plein de bouquins et attendait bien sagement que son père ait terminé de vider le camion de déménagement. Frederic avait été muté par son entreprise aux États-Unis, à Salisbury très exactement. « Alors, comment tu trouves notre nouvelle maison ? » La fillette eut un grand sourire. « Elle est belle ! Puis ma chambre est super grande. Et mon école aussi est trop jolie. » On sonna soudain à la porte. Lisbeth, surexcitée, se hâta d'aller ouvrir et tomba sur une jolie jeune femme rousse aux yeux d'un vert lumineux, accompagné d'un garçon d'une dizaine d'années, blond aux yeux bleu-gris. « Oh, qu'elle est mignonne ! Salut ma puce ! Je suis Charlene Andrews, j'habite dans la maison juste en face. Et voici mon fils, Nathan. Ton père est là ? » « Oui. Papa ! C'est la voisine avec son fils ! » Frederic ne tarda pas à arriver, et la discussion entama entre les deux adultes pendant que les deux jeunes sortaient dans le jardin des Rosewood. « Comment tu t'appelles ? » La demoiselle s'assit sur l'herbe. « Elizabeth. Mais tout le monde m'appelle Lisbeth, ou Lil' donc choisis ce que tu veux. » Nathan sourit de toutes ses dents. « Ce sera Lil' alors ! Tu peux m'appeler Nat. »
« Bonjour, Elizabeth. » Lisbeth sursauta, se retourna violemment. Un homme chauve, assis dans un fauteuil roulant, l'observait de son regard bleu avec un sourire mystérieux. Elle fronça les sourcils. « Bonjour, monsieur... ? » L'homme sourit plus largement, se rencogna dans son fauteuil. « Tu te demandes qui je suis, et comment je connais ton nom. Je suis le professeur Charles Xavier. Je dirige une école à Salem, une école très spéciale. Et si je te connais, c'est parce que je te cherchais. Toi et ton ami Nathan... » Curieuse, Lisbeth ramena ses jambes sous elles, se pencha vers le professeur, les yeux plissés. « Pourquoi vous nous cherchiez ? Je veux dire, on est pas spécialement connus ici, on est deux ados à peu près normaux... Non ? » Le chauve secoua la tête, s'approcha un peu plus de l'adolescente, jusqu'à lui faire face et la transpercer de son regard clair. « Vous n'êtes pas comme les autres. Je le sais. Tu es attirée par le feu, irrémédiablement. Et je crois savoir que ton ami t'a guérie de tes blessures plus d'une fois. Je ne me trompe pas, j'espère ? » Silence. Elle se mordilla la lèvre sans répondre, et sans oser détacher son regard de Charles Xavier. « Mon école est faite pour les gens comme vous. Moi-même, je suis différent des autres. Si je sais comment tu t'appelles, c'est parce que je suis capable de lire dans les pensées. Me crois-tu, Elizabeth ?... Ou, devrais-je dire, Lisbeth ? » « Faudra parler à Nat. Et à mon père. Et à sa mère. Mais... moi, je veux comprendre ce qui se passe. Je veux bien vous suivre. »
« Qu'est-ce que tu voudrais faire, plus tard ? » Lisbeth avait seize ans, Nathan, dix-huit. Ca faisait déjà trois ans qu'ils étaient à l'Institut Xavier. La jeune fille se gratta la joue, fronça légèrement le nez. « Dans la médecine ! Infirmière, ou médecin, ça doit être trop cool. Tu sauves des vies. Même si ça te serait plus approprié... » Nathan eut un petit rire, se cala le dos contre le dossier du banc. « Tu sais bien que mon don de guérison n'est utile que sur de petites plaies peu étendues. Comme tes brûlures... » Lisbeth fit la moue. « Arrête ! Je contrôle vachement mieux mon feu. C'est super rare que je me brûle, maintenant ! Non ! Non, ne rigole pas ! » S'ensuivit une petite bagarre parfaitement amicale, qui se termina dans l'herbe, elle sur lui, leurs visages très proches. Trop proches, peut-être ? Nathan approcha son visage, frôla les lèvres de l'adolescente des siennes, l'embrassa plus franchement. Un long baiser, tendre et doux, qui laissa la jeune fille toute chose. « Mais... Euh... Nat ? » Il lui sourit, caressa sa joue doucement. « Je t'aime, Elizabeth Rosewood. Je t'aime et je te veux... » Elle piqua un fard, se redressa pour libérer Nathan, incapable de répondre quoi que ce soit. Alors à la place de mots, elle l'embrassa de façon plus poussée, plus langoureuse aussi. Une histoire d'amour était née, une belle histoire...
« Elizabeth Violet Rosewood, voulez-vous prendre pour époux Nathan James Andrews ? » Le prêtre releva la tête, observant Lisbeth. Elle était belle, dans sa longue robe blanche, en forme de trompette. Ses cheveux bouclés retombaient sur ses épaules. Elle observa le prêtre, puis Nathan, avant de sourire. « Oui, je le veux. » Elle jeta un coup d'œil à l'assemblée. Son père, les parents de Nathan, Charles Xavier qui souriait, les yeux brillants, quelques-uns de leurs amis, tant humains que mutants. Pas beaucoup de monde, mais des personnes qui leur étaient proches. « Nathan James Andrews, voulez-vous prendre pour épouse Elizabeth Violet Rosewood ? » Sans hésitation, Nat attrapa la main de sa fiancée, la serrant avec force. « Oui, je le veux. » « Je vous déclare donc mari et femme. Monsieur, vous pouvez embrasser la mariée. » Les mains de Nathan entourèrent le visage de Lisbeth tendrement. Ses lèvres trouvèrent les siennes pour un baiser qui fut salué par les applaudissements de tout le monde, des sifflements, des cris de joie. Lisbeth Violet Rosewood était devenue madame Nathan James Andrews. Elle était heureuse. Elle n'avait peut-être que vingt ans, mais elle était heureuse. Elle posa par réflexe la main sur son ventre, qui présentait une légère courbe, encore discrète. Ne restait plus qu'à attendre l'arrivée du nouveau membre de la famille...
« Salut ma chérie... Comment tu vas ? » Décembre 2009. Nat venait d'entrer dans la chambre d'hôpital de sa femme, laquelle se redressa sur son lit avec un sourire fatigué. Un petit berceau en plexiglas était à côté de son lit. « Ca va. Fatiguée, elle se réveille deux fois par nuits pour son biberon. » Elle se pencha, attrapa le bébé doucement pour la serrer contre elle. La gamine ouvrit les yeux, poussa une petite plainte et se rendormit presque immédiatement contre le sein de sa mère. « Allez, Lexie... C'est papa... » Nathan tendit timidement les mains pour attraper sa fille. Il la cala maladroitement au creux de son bras, la laissa attraper son auriculaire. Lisbeth les observait avec les yeux brillants. Elle était émue. Emue de la naissance de sa fille, de l'affection grandissante que lui portait Nathan, de leur petite famille, une famille alors qu'elle avait tout juste vingt ans. « Bah... Lil' ? Pourquoi tu pleures ? » Les larmes lui avaient échappé. Nathan déposa Lexie dans son berceau, s'assit sur le bord du lit pour prendre sa femme dans ses bras et la bercer tendrement, tentant de calmer ses sanglots. « C'est... C'est rien... Je... Les hormones... Je suis trop heureuse pour mon bien... C'est con à dire, non ? » Il sourit, l'embrassa tendrement avant d'essuyer ses joues humides. « Mais non, Lisbeth, ce n'est pas stupide. Pleure si tu veux, si ça te fait du bien... »
Depuis ? Depuis, la famille a emménagé à New York, à Manhattan très exactement. Lisbeth ayant entendu parler de l'ouverture de l'Institut Frost, dirigé par la Reine Blanche dont elle a énormément entendu parler durant sa scolarité chez Xavier, elle y a proposé ses services en tant qu'infirmière. Nathan, quant à lui, est également employé à l'Institut comme professeur de mathématiques. Ils étaient plutôt contents de cette situation... Jusqu'à l'attentat du seize juin. Pourquoi ? Tout simplement parce que leur fille, Lexie, a été tuée dans cet attentat. Après ça, Emma leur a bien évidemment enjoint de faire partie de son groupe, GenerationX. Mais la pente est difficile à remonter, et Lisbeth compte bien faire payer à la Confrérie la perte de sa fille...