NOM MUTANT x Aéra.

CLASSE x Classe 2.

POUVOIR x Contrôle de l'air.

FORCES, FAIBLESSES & LIMITES x Kate contrôle les particule de l'air assez bien. Elle réussit à les sentir et les faire bouger. Cependant, elle ne peut contrôler qu'un espace restreint pour l'instant (par exemple, 1 m3). De plus, Kate est épuisée après avoir exercer son pouvoir, car cela lui a fourni beaucoup de concentration et d'énergie. Ceci peut causer une lésion cérébrale ou l'éclatement de veines.
Sa plus grande peur est de déclencher son pouvoir instinctivement, ce qui lui est déjà arrivé une fois.

Un nivelage complet de votre pouvoir vous est demandé, de 1 à 5. Grosbills s'abstenir ! Besoin d'un exemple ?

CLASSE 1 x Le contrôle de l'Air comprend différente classe de difficultés. En classe 1, il est possible de sentir, de focaliser les particules qui constituent l'élément air. Pour cela, il faut beaucoup se concentrer et le faire en silence. Après plusieurs entrainements, on ressent les particules sans se fatiguer. Dans cette classe, Kate peut aussi faire bouger les particules, mais pas assez pour créer une violente tornade.

CLASSE 2 x Ici, Kate arrive à faire bouger les particules et contrôle leur sens et leur direction, leur vitesse. Ainsi, elle peut déclencher un vent, une tornade invisible (c'est-à-dire sans poussières). Attention, Kate ne contrôle en rien le climat.

CLASSE 3 x En classe 3, le pouvoir de Kate se caractérise par le contrôle de déplacement des particules dans un grand espace. Elle peut par exemple atténuer le déplacement des ondes. Lorsque quelqu'un cri, elle fait en sorte que les particules ne se déplacent pas. Ainsi, le cri n'atteindra jamais l'oreille de qui que se soit.

CLASSE 4 x A ce niveau, Kate est capable d'appliquer son pouvoir sur des personnes ou sur des objets. Par exemple, elle contrôle les particules qui vont la soulever et la porter dans l'air.

CLASSE 5 x Le dernier niveau est assez complexe. En fait, il s'agit d'enlever toutes les particules d'air dans un espace donné. Par exemple, cela pourrait servir à asphyxier quelqu'un. Kate retirerait tout l'air autour de la tête d'une personne.

Kate est bien une mutante et ces qualités sont grandes. Elle est très douce, peut-être parce qu'elle ne contrôle pas aisément toutes les facettes dangereuses de son pouvoir. En tout cas, une chose est sûr : elle ne pourra jamais vous faire du mal. Elle n'a jamais eu la force de taper quelqu'un ou de lui faire mal.
Kate est une jeune fille et est assez coquette. Du moins, cela ne se remarque pas, mais on peut en voir le résultat. Elle est très élégante et elle aime l'être. Elle choisit à chaque fois ses habits avec précaution et se maquille (discrètement). Lorsqu'on la voit, elle semble toujours propre et bien vêtue au millimètre près. Elle suit aussi la mode et n'hésite pas à créer quelques vêtements à l'occasion.
De plus, Kate possède un psychisme remarquablement insensible. C'est grâce à cela qu'elle ose d'ailleurs s'habiller différemment des autres. Elle n'a jamais eu de soucie pour la sensibilité. Le regard des autres ne la gêne pas et elle se sent bien dans sa peau. Sa vie en tant que sans-toit lui a peut-être forgé cet état d'esprit.
Néanmoins, Kate a des défauts comme, par exemple, être rancunière. Lorsque quelqu'un la contredit, elle essaye toujours de prouver le contraire. Et si elle s'aperçoit de son erreur, elle risque de vous embêter pour ça et d'être de mauvaise humeur pendant un bon bout de temps.
La jeune blonde est aussi méfiante à l'égard de l'extérieur. Normal puisqu'elle a passé de longues années à fuir le monde des humains. En étant recherchée, elle devait se méfier des gens qui l'entouraient. A l'Institut, elle a confiance au étudiants et aux professeurs... cependant, attention aux étrangers qui arrivent de nul part.
Kate a été sans-abris un moment, alors ce n'est pas étonnant si elle est assez pessimiste pour le combat d'un monde meilleur. Elle sait qu'il n'existera jamais et cela l'agace. Elle ne croit pas en l'Homme, ni aux Mutant pour sortir le monde entier de la guerre.

CHAPTER I : le départ, la fin d'une enfance.

Mes yeux fermés, je resserrais l'emprise avec mes petits bras. Les lèvres de mon père vinrent toucher mes cheveux et il les embrassa. Puis, après que j'eus lâcher prise, il me regarda dans les yeux. C'est là que je contemplais pour la dernière fois les siens, mouillés par des larmes naissantes. Moi, je ne pleurais pas. Je ne pleure jamais. Plus après ce départ précipité. Mon papa me posa à terre et j'eus du mal à marcher. Il m'avait porter de l'appartement jusqu'à l’embarcadère. Je ne savais quoi dire. Je n'avais rien à dire. Une autre main, plus flétries, vint me prendre la mienne. Je me retournais et vit ma gouvernante, habillée de noir et s'accrochant à une petite valise. La mienne était déjà sur le bateau qui n'attendait plus que moi à présent. Madame O'Connel échangea deux ou trois mots avec mon père. Je n'en comprenais aucun, parce que je crois que papa parlait le patois irlandais.

Je me trouvais sur le pont du grand bateau. Mes petites mains s'accrochaient aux barres. En fait, je pouvais encore voir papa au loin. Une sensation bizarre m'écrasa la gorge et je me sentis vraiment mal-à-l'aise. Tout d'un coup, je n'avais pas envie de partir loin de Papa. J'agitais mes doigts vers sa direction et je criais alors d'une voix aiguë :

- Papa ! Papa ! Je suis là ! Viens Papa ! ... Pourquoi ne viens-tu pas ?

Je m'arrêtais sec. Mon père se détournait du bateau et disparaissait lentement dans la brume. Alors, des questions me tourbillonnèrent l'esprit. Allais-je revoir bientôt mon père ? Pourquoi fallait-il que je parte sur cet engin immense ? Pourquoi papa m'abandonne-t-il ? Je me tournais vers Madame O'Connel et lui posais ma dernière question, celle qui me serrait le coeur. Je n'aurais pas du lui en toucher mot, car voilà que son visage devient tout rouge, qu'elle retrousse ses manches et me donne une tapette sur ma joue gauche. J'eus un sursaut et je reculais. La gouvernante me dit que je ne devais jamais penser de telle chose, que mon papa me protégeait... rien de plus. J'aurais voulu en savoir davantage, mais je m'abstenais. Une autre raclée ? Non merci !

C'est ainsi que je quittait l'Irlande. C'était en novembre 1996. Il faisait froid et je n'avais aucune idée de ce qui se passerait l'année suivante. J'ai souvent pensé à mon père. S'il m'avait fait quitter cette terre, il y avait une raison. Il avait eu surement une intuition... une mauvaise intuition. Et il ne voulait pas laisser passer cela.
Je me trouvais donc seule avec ma gouvernante (ma mère étant morte) aux Etats-Unis.


CHAPTER II : une vie misérable mais faite de liberté...

La voiture attendait tranquillement dans le parking du supermarché. Elle n'avait aucun soucis à se faire. Moi, plus qu'un peu. Depuis que j'avais accidentellement blesser ses petites filles. Ce n'était pas ma faute ! Je le jure... C'est arrivé si vite et je me sentais si bien. Je dansais jusqu'à n'en plus finir et je sentais l'air glissé sur ma peau. Puis, le temps s'arrêtait et je voyais chaque particule de l'air. Un sentiment de bien-être s'éveillait en moi. J'étais bien... je m'étais enfin trouvée. Et j'ai continué... à mon plus grand malheur. L'air est devenue violente autour de moi et le vent se leva. J'ai vu ce que j'avais fait. J'ai vu les corps de mes camarades de danse et celui de la professeur explusés contre les murs. Et j'ai mis du temps à l'accepter.

Une goutte se déposa sur mon visage blanc. Je levais la tête vers le ciel noir. La nuit allait être tumultueuse. En effet, un rideau d'eau s'avançait vers moi. Je remontais le col de mon imperméable. Les caméras ne devaient pas me voir. Je menais maintenant une vie spéciale. J'ignorais si quelqu'un d'autre était comme moi. Je ne savais pas d'où venaient mes pouvoirs et j'avais peur de faire à nouveau du mal. Heureusement, car sinon je serais en ce moment dans une maison de correction.


CHAPTER III : L'Institut pour mutant.

Le vent violent volait autour de moi. Mes cheveux dansaient dans l'air. Des souvenirs me parvinrent... mes années de lycée, mes cours de danse. J'étais heureuse à cette époque là. Je vivais dans l'insouciance. Mais tout avait basculé à la mort de ma chère gouvernante. Elle seule avait eu une place dans mon coeur aux Etats-Unis, car c'est elle qui avait connu mon père et ma mère, qui avait connu l'Irlande.

Je me concentrais et je pouvais distinguer chaque particules de l'air. Un exploit lorsque j'avais 16 ans, mais plus maintenant. Je ressentais leur dangereux mouvement. Quelle pagaille dans l'air ! Il fallait que j'y mette un terme, sinon je serais gelée de froid dans quelques minutes. Assise par terre, dans une rue abandonnée, je laissais mes mains blanches et glacées sortir de mon gros manteau. Elle se crispèrent au contact du froid. Mais je résistais, car je savais que bientôt le vent ne soufflera plus sur moi.

Je plongeais dans mon fort intérieur. J'ordonnais aux particules de s'arrêter. Ma tête commençait à bouillonner d'efforts. Mes doigts me faisaient mal tellement je leur procurait d'énergie. Je clignais des yeux et, parfois, il me semblais que je voyais trouble. Il ne fallait pas que je m'arrête sinon tout s'annulerait. Je redoublais d'efforts. Ma mâchoire se crispait de plus en plus... Un instant je crus avoir réussi, car je n'entendais plus rien dans ma bulle.

- Mademoiselle ? Vous allez bien ?

Je retournais vivement la tête et me pris en pleine face, instinctivement, un flot de vent. C'était assez douloureux. Mes yeux écartés comme des ceux des grenouilles, je fixais la personne qui m'avait interpellé. Me**e ! Avait-elle remarqué ? Je déglutis difficilement. Si ce gars était de la police, j'étais probablement dans la mouise jusqu'au cou. Je fronçais des sourcils et je cachais directement mes mains dans ma doudoune. Je ne me levais pas, car il faisait trop froid. Un mouvement et il me semblait que j'allais me briser en deux.

- Mademoiselle... excusez-moi, mais vous êtes bien Kate Ellizabeth Blackwood ?

Tressaillements. Peur. Comment ce gars connaissait-il mon nom ?! Je commençais à trembler et je me refusais de la regarder une fois de plus. Mon coeur tapait sur ma cage thoracique et ma respiration se bloquait. Je crus que j'allais m'évanouir, mais je pris une grande bouffée d'air (malgré le vent) qui alla "nourrir" mon cerveau en oxygène. Je paniquais bien que je continuais à fixer les chaussures du gars. J'explorais la rue... pour voir un passage où je pourrais me faufiler si jamais il était flic.

- Qu'est-ce que vous lui voulez à c'te meuf ?

Ma voix tremblais et en parlant ainsi j'espérais passer incognito. Je reniflais un grand coup et j'essuyais de ma manche mon nez. Je détestais faire ça ! J'y étais obligée...

- Hum... écoutez... je suis... heu... Je sais que VOUS êtes Kate Blackwood. Ok ? Je ne vous veux aucun mal, vous savez ? Je voulais juste vous parlez d'un truc... qu'on a en commun.

Je le fixais alors, la bouche ouverte. Mais qu'est-ce qu'il me racontait ? Etait-il fou ? Comme moi ? Et là... une pensée me traversa l'esprit. Mes yeux s'écarquillèrent. Et s'il était vraiment comme moi ? J'essayais de se lever sur ses deux pieds, mais ses jambes étaient trop fragiles. Je sentis un bras la tenir et remercia le gars, non sans penser qu'il était bien différent des autres humains.

- Merci. Heu... dites... vous n'êtes pas... enfin, vous ne faites pas des trucs... bizarres ? Pas bizarres... heu... plutôt extraordinaires ? Avec votre esprit ou vos mains ? Hum...

Je me sentais bête tout à coup. Qu'avais-je encre dit ? Je m'insultais en silence.

- Eh bien, figurez-vous que oui.

Je ne bougeais plus.

- Ah ouai ? Et... vous faites quoi vous ?

Je me mordais la lèvres inférieure, ne voulant pas crier ou hurler de bonheur.

- Parce que, moi, je contrôle le vent ou plutôt... ce qui constitue le vent. Enfin, je crois... ou alors c'est l'air.

Me croyait-il ou faisait-il semblant ?

- Moi, je lis et je vois les pensées des autres. Ecoutez... vous allez peut-être refuser de partir comme ça, en laissant tout derrière vous. Mais, je fais parti d'une école de Mutant. Je m'explique, une école pour des gens comme vous et moi, qui ont des pouvoirs.

J' étais abasourdie. Je n'étais pas seule ! Quoi ? Laisser tout derrière moi ?

- Mais, je n'appartiens à personne et... je ne possède rien, rien du tout. Alors ? C'est où ?!