Cours de maths. PV MAELLYS

Il arrive que des gens soient pationnés par les cours. Aient une si profonde envie de travailler qu'il suffisse qu'ils voient un professeur pour être sage. Des élèves studieux, travailleurs, débrouillards, sérieux. L'ennui, c'est que ce n'était pas le cas de Jàck. La preuve, le matin même, il avait lancé son réveil contre la porte au lieu de se lever gentiment. Il rentrait d'une soirée et avait carrément la flemme de bouger. A dix-heures et demi, grosse prise de conscience. Sa faisait déja deux heures de cours qu'il séchait. Il sauta de son lit et se jeta sous la douche la plus proche.

Après quatres minutes de lavage intensif, Campillo sortit et se prépara brièvement. Autant faire profil bas. Un jean pour une fois. Noir mais bon c'était un détail. Un T-shirt semi-moulant noir, une veste en cuir noir et une paire de Rangers. Bref, Jàck dans ses bons jours. Glissant une orange dans son sac à moitié vide il commença à rôder dans les couloirs, tentant de se remémorer son emploi du temps. La tête du professeur lui revint en mémoire. Math. Il avait math avec l'autre chiure. Il soupira. Et en plus il était en retard de vingt minutes.

Après cinq ou six minutes supplémentaires à ne rien faire, il décida de toquer, puis d'entrer. Le regard vindicatif du prof le laissa ..indifférent :

D'solé suis en retard.

Monsieur Jàck Campillo, c'est la troisième fois que vous arrivez en retard dans mon cours... Cette semaine.

Jàck réfléchit un instant. On était mercredi. Donc il n'était jamais arrivé à l'heure, il tenait le même rythme. Il opta pour un sourire. De toute façon il avait des facilités, il pouvait pas lui en vouloir :

Bon, trouvez-vous une place et mettez vous au travail. En silence.

Medic regarda autour de lui. Son bouche-trou habituel étant malade, il n'avait nulle part où se placer. Il aperçut un reflet blond et une place libre. Bah, autant squatter.

Sa dérange si je squatte ? Merci beaucoup.

Il s'assit avant même d'avoir l'accord ( ou non ) de la demoiselle. Il continua, en chuchotant, espérant déconcentrer la fille :

Toi c'est maya ou Myllis c'est ça ? Moi c'est jàck, comme t'as du t'en douter. Il parle de quoi l'autre vieux depuis tout à l'heure ?

On frappa à la porte.

* qui ça peu etre à cette heure là ? *

" D'solé suis en retard. "

* C'est le moins qu'on puisse dire ! Plus d'une demi heure de retard et il ose encore entrer en cours ... Ils n'ont vraiment aucun sens du respect ! Venir interrompre un cours ... *

" Monsieur Jàck Campillo, c'est la troisième fois que vous arrivez en retard dans mon cours... Cette semaine. "

Après un instant, le prof reprit:

" Bon, trouvez-vous une place et mettez vous au travail. En silence. "

Je n'avais pas quitter ma feuille des yeux mais ce nom me disait vaguement quelque chose, mais bon, ça se comprend, si ça faisait trois jours qu'il était en retard, ça ne devait pas etre la premiére fois qu'ils tenaient ce discours.

" ça dérange si je squatte ? Merci beaucoup."

Quoi ? Il n'a même pas attendu ma réponse ?! Ce prénommé Jàck s'assit à coté de moi et enchaina:

" Toi c'est maya ou Myllis c'est ça ? Moi c'est jàck, comme t'as du t'en douter. Il parle de quoi l'autre vieux depuis tout à l'heure ? "

En tout cas, mon prénom était à moitié encré a sa mémoire a lui.

" Je m'appelle Maëllys et non Maya ou encore Myllis. Et le vieux parle du cours que tu as louper il y a déjà 3 jours. A quoi bon te répondre ? Tu n'es jamais là. "

je me replongea dans l'explication du prof qui avait déjà passé le sujet " Jàck Campillo " comparé aux autres professeurs qui passaient un moment indéterminable sur les retardataires. Bref, j'essayais de me concentrer sur le cours cependant, le regard évasif de mon camarade d'à coté me perturbait.

" En plus d'etre en retard tu n'écoute pas, à quoi ça sert de venir dans ce cas ? "

Je mordilla le bout de mon stylo tout en regardant le prof gesticulait puis soupira, agacée:

" et voilà, j'ai perdue le fil du cours ! "

je referma mon cahier, rangea mes affaires avec rage et écouta le cours du mieux que je pouvais malgré tout. Jàck me parlait je crois, mais je n'écoutait pas, j'avais plus de considération pour le cours de maths que pour le retardataire.

Jàck souria. Bon ben elle s'appelait pas Maïa l'abeille, c'est déja ça. Pis elle était pas moche donc autant l'embêter un peu non ? Alors comment emmerder une jolie fille en cinq leçons ? Premièrement, l'empêcher de suivre :

Maëllys;..Maëllys. C'est sexy comme nom. Et faut avouer que le reste de la demoiselle fait honneur au nom. Mais bon, j'ai le droit d'essayer de comprendre de quoi le schnok parle. Il est bien payé pour ça non. Imagine que j'ai pas mon exam à cause de toi. Je serais obligé de passer le mois, voir l'année à te le reprocher. Sa serait dommage poupée tu trouves pas ?

Jàck eut une petite hésitation. Regarder le prof ou autre chose. Finalement son regard glissa un instant sur le "décolleté", si on peut appeler ça un décolleté, de la demoiselle, avant de remonter sur son visage. Rooooh, une nana comme ça faut pas la laisser perdre non ?

A quoi ça me sert de venir...hum.... Alors déja, pour pouvoir aller au cours marrant, suis obligé de passer par ceci. Deuxièmement, si je peux pas embêter des gens ici, où est-ce que je pourrais bien le faire ? Et de toute façon, c'est pas comme si ce qu'il racontait était compliqué.

Jàck la regarda mordiller son stylo. Elle avait l'air quoi..Frustrée. Pour l'embêter un peu plus, il prit la feuille d'aujourd'hui qui dépassait du cahier de la demoiselle et sortit un stylo de sa poche.

Non mais c'est simple. Pour résoudre ce problème tu mets sa ici, et tu divises celui là par la racine de celui-ci. Ensuite, tu fais ça, ça,et ça...

A noter dans le top 5 des choses énervantes. Quand quelqu'un à qui vous n'avez rien demandés résout en quinze secondes le problème qu'a donné le prof pour faire réfléchir les élèves pendant une heure entière. Ayant été dans une école privée de médecine, cela lui semblait...enfantin.

Hé bébé, t'enerves pas... il était entrain d'expliquer un théorème, c'tout. Et pis, c'est mal de réfléchir tu sais. Même si t'es chou quand t'as l'air concentrée. Allez, souris... Bon, au pire, je te laisse suivre le cours si après, tu m'autorises à te payer un verre à un bar non loin, ça marche ?

" A quoi ça me sert de venir...hum.... Alors déja, pour pouvoir aller au cours marrant, suis obligé de passer par ceci. Deuxièmement, si je peux pas embêter des gens ici, où est-ce que je pourrais bien le faire ? Et de toute façon, c'est pas comme si ce qu'il racontait était compliqué. "

J'avais simplement perdu le fil du cours car monsieur s'amusait à me parler et m'avais piquer un cours important de mon cahier, cependant je n'arriva pas à cacher un sourire quoiqu'agacée.

" Non mais c'est simple. Pour résoudre ce problème tu mets ça ici, et tu divises celui là par la racine de celui-ci. Ensuite, tu fais ça, ça,et ça... "

Grrr et le voilà qu'il me s'accageait mon explication en détail de ce foutu calcul !

" et voilà, j'ai perdue le fil du cours ! "

" Hé bébé, t'enerves pas... il était entrain d'expliquer un théorème, c'tout. Et pis, c'est mal de réfléchir tu sais. Même si t'es chou quand t'as l'air concentrée. Allez, souris... Bon, au pire, je te laisse suivre le cours si après, tu m'autorises à te payer un verre à un bar non loin, ça marche ? "

je ne supporte pas les mecs qui s'adresse de cette façon à une fille surtout quand cette fille en question c'est moi ! Mais on va passer ça sous silence, je ne suis pas de mauvaise humeur aujourd'hui, du moins jusqu'à ce qu'il arrive... Je soupira, le regarda dans les yeux et lui répondis calmement en oubliant certain passage de son discours plutot que de m'énerver dessus:

" je ne suis pas " bébé " et qui te dit que ce théorème ne m'interessait ? Et moi on ne m'achète pas avec un verre dans un bar. "

Je m'arreta, regarda le prof puis revient à Jack en soupirant:

" Mais j'accepte ton invitation tout de même. Mais a une condition : que t'arret de perturber le cours et que tu me lache la grappe ! "

Je ré-ouvris mon cahier, chercha un crayon que je me remis a machouiller mais rien, je n'arrivais pas à me concentrer sur la voix du prof et de saisir un seul de ses mots. Je referma donc mon cahier, Regarda par la fenetre à mes cotés et soupira encore en parlant pour moi meme, tout bas:

" Qu'est-ce qui m'as pris d'accepter cette invitation ? J'le connais meme pas et en plus il s'y crois ! Non mais vraiment je tombe bien bas moi ... "

Je partis dans mes pensées, chose inhabituelle quand je suis en cours. Je ne révasse jamais en cours d'habitude ! Je me fit doc la promesse de repousser désormais la moindre personne qui 'approche de moi en cours.

Jàck semblait confiant. En effet, la demoiselle semblait, à son avis, contente de le voir. Elle devait être sous le charme. Medic passa sa main dans ses cheveux. Quitte à être séducteur hein. Elle voulait pas qu'il l'appele bébé hein. C'est ce qu'elle disait pour le moment oui. Bientôt elle en rafolerait. Ou peut-être que non. En fait, il était assez indifférent, l'important étant que la concentration de la demoiselle soit perturbée. Il la vit lui rendre son regard :

Roooh. Je peux t'appeler comment alors si t'aimes pas bébé ? Chérie ? Ma puce ?

Jàck eut un sourire amusé. Non mais, on s'amuse comme on peut non ?

Au pire des cas je te ferait un cours particulier de maths et tu comprendras, je te les murmurerais d'une façon que tu ne pourras pas oublier.

Un autre sourire espiègle du jeune homme :

J'ai pas parlé de t'acheter, j'ai parlé de te proposer de passer un moment plus ...cool avec le Jàcky, histoire de te reposer. T'as l'air stressée comme tout. Okay okay je me tais

Jàck l'observa se reconcentrer et eut un petit rire. Deux minutes plus tard, la sonnerie retentit. Jàck souria, mettant son sac sur son épaule :

On a deux heures de trous, c'est l'heure que t'honnores ta promesse non ?

Jàck lui laissa quelques minutes pour ranger ses affaires avant de la prendre par le poignet et de la tirer gentiment, saluant d'un geste le prof en passant.

Jàck me passa la main dans les cheveux. Normalement j'aurais du rougir, sourire mais non, je ferma les yeux et me redressa en serrant les poings mais s'éforça de sourire malgrè le geste ... Ce geste que son père me faisait quand il était encore de ce monde, ce geste si rassurant de sa part ... Ah papa ... Il me manque tant ... Non ! Je ne devais pas faiblir ! Ce n'était ni le moment ni le lieu ! Je sourit donc timidement et fuya son regard.

" Roooh. Je peux t'appeler comment alors si t'aimes pas bébé ? Chérie ? Ma puce ? "

" j'ai un prenom alors tu m'appelles par celui-ci tu seras mignon. "

je lui fit un clin d'oeil discret.

" ça sera donc soi Maëllys, soi Maël, ou encore Maë' et ça me suffira. "

Il préféra changer de sujet.

" Au pire des cas je te ferait un cours particulier de maths et tu comprendras, je te les murmurerais d'une façon que tu ne pourras pas oublier."

* Bah voyons, tu ne t'arretes à rien toi ... *

Il enchaina :

" J'ai pas parlé de t'acheter, j'ai parlé de te proposer de passer un moment plus ...cool avec le Jàcky, histoire de te reposer. T'as l'air stressée comme tout. Okay okay je me tais. "

* Ouais tais toi vaut mieux. *

" Je ne suis pas stresser, juste ... en cours. "

Je soupira encore. Qu'est-ce qu'il pouvait être lourd ! Heureusement, la sonnerie me sauva enfin ...

" On a deux heures de trous, c'est l'heure que t'honnores ta promesse non ? "

Je rangea donc mes affaires et j'eut à peine le temps de bouger qu'il me prit par le poignet et m'emmena vers la sortie. Je fit un signe de tete maladroit au professeur. Nous traversâmes le couloir tranquillement puis sortîmes dans la cour. Le temps était clair, une petite brise faisait virvolter mes cheveux blonds et l'air sur ma peau me fit sourire. On fit quelques détours par les allées et je ne pu m'empécher d'arranger quelques fleurs écrasées par des élèves malveillants envers la nature, sans aucun respect. Je le suivais sans trop vraiment avoir le choix de toutes manières mais le forçat tout de même à l'arrêter quand je me baissais. Nous sortîmes enfin de l'enceinte de l'institut.

Jàck eut un petit soupir. La fille semblait perdue. Ou gênée. Ou autre chose. C'était mignon sa faisait penser à un petit écureuil ... Il eut un sourire. Pleure pas petit ange. C'est pas grave, tu me reverras.

Hey, Mae...Mae... c'est sexy, j'aime bien. Donc tu seras ma petite mae à présent sa roule ? T'inquiete j'prendrais bien soin de toi petite fleur.

Elle semblait déja accro à l'idée des cours particuliers. Peut-être était-elle tentée de remonter la taille de son cerveau. Ou elle était juste tombée sous son charme à tout les coups.

Bébé, t'inquietes pas, quand tu seras tombée sous mon charme, j'm'arrêterais...ou pas, sa dépendra de mon humeur. T'as de la chance, aujourd'hui, je suis d'humeur à te casser les pieds.

Jàck eut un autre petit sourire et lui ébouriffa rapidement les cheveux. Après tout, elle pourrait s'avérer utile. Genre l'aider à...comprendre à maîtriser son pouvoir. Genre un cobaye des soins. Jàck voulait apprendre. Et être meilleur. Bien meilleur.

Sa se voit que t'es stressée cocote. On peut pas suivre des cours comme ça et ne pas être stressée. Sans me vanter, franchement, on m'a toujours dit que j'étais pas mauvais aux massages. Si t'es tentée, je t'en ferais un ce soir.

Après, Jàck commença à l'entrainer dans les couloirs. Et il eut alors la surprise de sa vie. Elle s'occuper de chaques fleurs. Genre Laurent Woulzy et le pouvoir des fleurs. Attendri, il laissa faire la demoiselle jusqu'a ce qu'ils sortent de l'institut. Il la guida alors jusqu'a un petit café chic. La serveuse eut un sourire complice en voyant Jàck. Un habitué quoi. Elle leur laissa une table à part et Jàcky sourit :

Alors petite fleur, parle moi de toi. T'es là depuis combien de temps ? Et pis... c'est quoi exactement ton pouvoir. Au fait, tu bois quoi ?

Jàck prit un sourire mi-sérieux, mi-charmeur.

" Hey, Mae...Mae... c'est sexy, j'aime bien. Donc tu seras ma petite mae à présent sa roule ? T'inquiete j'prendrais bien soin de toi petite fleur. "

Je sourit timidement en rougissant.

A y est, je recommençais a croire tout à tout bout d'champs ! Je m'en rend compte mais c'est plus fort que moi ... Qu'est-ce que j'peux les détester à me parler comme ça !

" Bébé, t'inquietes pas, quand tu seras tombée sous mon charme, j'm'arrêterais...ou pas, sa dépendra de mon humeur. T'as de la chance, aujourd'hui, je suis d'humeur à te casser les pieds. "

* C'est une chance ça ? Mouais ... J'y crois pas un mot ! Et t'as interet à t'arreter oui. *

Je l'écoutais tout de même. Il me souria puis ne passa pas sa main dans mes cheveux mais les ébouriffa ! Grrr ! Mais quand est-ce qu'il allait arreter à la fin ?

Jàck continuait à parler encore et encore mais je gobais tout se qu'il disait.

" Ca se voit que t'es stressée cocote. On peut pas suivre des cours comme ça et ne pas être stressée. Sans me vanter, franchement, on m'a toujours dit que j'étais pas mauvais aux massages. Si t'es tentée, je t'en ferais un ce soir. "

Quoi ?! Il me proposait un massage ? Et le soir ? Non mais oh ! Il me prenait pour qui ? Je suis naïve je le sais bien mais tout de même, faut pas abuser ! Je secouais la tête négativement, et lui souria timidement:

" Non merci Jàck, c'est gentil mais ça ira t'inquiète pas pour moi. Puis je suis peu etre stressée mais à part aujourd'hui, je me débrouille seule avec mes cours même avec le stress. Puis je m'en occupe pas donc je le ressent moins. "

Nous traversâmes toute la cour et il me guida dans un petit café près de l'institut, en silence. La serveuse avait l'air de bien le connaître le Jàck, elle nous installa à une petite table pour deux dans un coin à part. Il reprit la parole.

" Alors petite fleur, parle moi de toi. T'es là depuis combien de temps ? Et pis... c'est quoi exactement ton pouvoir. Au fait, tu bois quoi ? "

Je remit une mèche qui me tombait devant les yeux et répondit tranquillement.

" je suis à l'institut depuis mes 14ans et j'ai le pouvoir de contrôler tout ce qui touche à la terre, aux fleurs, aux arbres aussi – même si pour les arbres, j'ai un peu plus de mal à m'en occuper. "

Je marqua une pause pour réfléchir.

" Humm ... Je prendrais juste un jus de tomate s'il te plaît. "

je lui sourit pour le remercier.

" Et toi ? Je te retourne toutes tes questions. Ça fait combien de temps que tu es ici ? Et ton pouvoir ? Je ne t'ai jamais vu dans les couloirs, passes-tu ton temps ici ? "

Je fis signe à la serveuse de venir mais laissa Jàck commander pour eux. A la fin de la commande, je remercia la serveuse et reporta mon intention sur le jeune homme face à moi.

Medic souria. Finalement, elle semblait pas si coincée que ça. A vrai dire, il lui arrivait de rougir ! Tant mieu, sa faciliterait le reste des choses. Faut avouer qu'elle était plutôt mignonne en fait. Il fit une grimace. Depuis ses 14 ans ? Dieu que ça devait être long. Moins d'un moins qu'il y était et il se faisait déja ... Bref passons les détails. Une idée saugrenue vint alors dans la tête de Jàck :

Donc tu peux faire pousser du cannabis en deux-deux où tu veux et quand tu veux c'est ça ? C'est trop énorme ça ! Tu as pensée à en revendre ? Au pire je t'apprends comment la faire sécher et sa passera niquel !

Jàck souria à la serveuse et commanda un jus de tomate et...il hésita longuement. Bon, ne passons pas pour un alcoolique de suite, il commanda un diabolo grenadine. Ok ça faisait kitsh, mais sa n'allais sûrement pas trop plaire à la demoiselle si il tournait au whisky.

Mais c'est une relation comment ? Tu as mal quand les plantes souffrent genre tu es un avatar de la nature ? Ou au contraire, tu es au dessus et tu la contrôles, la domine ?

A vrai dire, Mister Campillo commençait réellement à s'interesser. Sa ouvrait des portes à pas mal de choses. Genre faire pousser un potager... Jàck avait déja des idées de plats en tête.

Hum. Alors je vais répondre à une question à la fois. Alors premièrement ça fait un mois ou un mois et demi que je suis dans le coin. On va dire que je suis arrivé ici par hasard. Et il faut avouer que ça craint un peu des fois. Deuxièmement, qu'est ce que je fais de mes journées ? Je vais aux quelques cours sur la mutation, sinon je dors, ou me promènes dans la ville. Pas vraiment envie de passer des jours et des nuits à stresser sur des cours de bas niveau. Et enfin..

Jàck baissa le ton de sa voix, comme s'il partageait un secret. Ce qui techniquement, en était un vu que peu de mutants connaissaient son don. Jàck, personnelement, le trouvait à chier. Il savait déja soigner grâce aux études de médecines qu'il suivait, alors pourquoi soigner en plus par "magie" hein ?

Hum...disons que je guéris les gens. Je fais disparaître les maladies, je répare les os et referme les plaies...en quelques instants. C'est à chier. J'aurais du lancer du feu ou arrêter le temps. Non je fais l'infirmier...

Il sourit à nouveau à la demoiselle, plongeant ses yeux dans les siens.

Et tu es arrivée comment ici ? Enfin si c'est pas trop indiscret comme question hein

" Donc tu peux faire pousser du cannabis en deux-deux où tu veux et quand tu veux c'est ça ? C'est trop énorme ça ! Tu as pensée à en revendre ? Au pire je t'apprends comment la faire sécher et sa passera niquel ! "

Je rigola:

" Au moins tu ne fais pas de détour toi ! Ce n'est pas mon domaine ces plantes là. "

Je repris mon serieux:

" Non, je ne suis pas en lien avec elles, j'ai le dessus, le contrôle sur elles comme tu dis. Mais passons a toi. Réponds moi. "

Je lui sourit et l'écouta:

" Hum. Alors je vais répondre à une question à la fois. Alors premièrement ça fait un mois ou un mois et demi que je suis dans le coin. On va dire que je suis arrivé ici par hasard. Et il faut avouer que ça craint un peu des fois. Deuxièmement, qu'est ce que je fais de mes journées ? Je vais aux quelques cours sur la mutation, sinon je dors, ou me promènes dans la ville. Pas vraiment envie de passer des jours et des nuits à stresser sur des cours de bas niveau. Et enfin.. "

* Tout s'explique, c'est pour cela que je ne l'ai quasimment jamais vu en cours et jamais dans les couloirs ... *

Je ne voulais pas faire ma première de la classe ( d'ailleurs je ne l'étais bien et c'est très bien ainsi ) alors je ne répondit que par un simple sourire. Jàck continua en baissant la voix, comme pour me dire un secret, ça me fit sourire.

" Hum...disons que je guéris les gens. Je fais disparaître les maladies, je répare les os et referme les plaies...en quelques instants. C'est à chier. J'aurais du lancer du feu ou arrêter le temps. Non je fais l'infirmier... "

je m'écria snas m'en rendre compte :

" mais c'est super ça ! C'est déjà plus utile que de faire pousser des plantes ! "

Je rigola et il me souria en plongeant son regard dans le mien, je baissa la tête et rougis légérement :

" Et tu es arrivée comment ici ? Enfin si c'est pas trop indiscret comme question hein. "

Oulà ... terrain glissant Jàck !

* Mais pourquoi on me pose toujours cette question là ? *

je fixa mon verre devant moi, impossible de prononcer un mot ... Les larmes arrivèrent, je les sentaient ... La plante verte à mes côtés fana aussitôt. Ni une ni deux, je repris mes affaires et partie d'un pas pressé sans demander mon reste. Incapable de s'expliquer elle même de son geste.

Dommage la demoiselle n'était pas une dealeuse en herbe. Non pas que Jàck en soit un. Mais bon, ça aurait été un sujet de discussion interessant. Jàck poussa un petit soupir. Sa voulait dire que la demoiselle passait sa vie en cours ou à réviser ? Sa devait être lassant. Mais du genre carrément chiant. Quand on est jeunes, autant en profiter non ? Bon, évidemment, le fait que le Jàcky ait des facilités l'aidait à ne pas avoir à se stresser pour les cours. Il ne les prenait malheureusement pas assez au sérieux.

Bon elle avait l'air de trouver cool le fait de soigner les gens. Bah au moins, il pourrait les guérir ses égratignures si elles s'abîmait le coude avec des ronces. Mais sa s'arrêterait là. Et soudain, tout à dérapé. C'est comme-ci il y avait un énorme tabou et que Jàck venait de le franchir. Il ne pensait même pas à mal. En même temps, il voyait son passé comme s'il en était détaché, sans y prêter trop d'importance. A l'instant où il posa la question, il se mordit la lèvre. L'histoire devait être sensible. Enfin merde, en cinq ou six ans elle avait pas eu le temps de se calmer ? Jàck avait calculé vite fait le temps qu'elle avait passée ici.

Il vit la demoiselle tirer une tronche pas possible et une tulipe se dessécha en une seconde. La classe. Enfin merde, c'était pas le moment de penser à ça. Profitant du fait que la demoiselle connaisse mal le café il sauta à moitié de sa chaise, la rattrapa avant qu'elle ne franchisse la porte et la prit fermement dans ses bras, autant pour la calmer que pour l'empêcher de partir. A moins de lui faire mal là où il ne pouvait pas, la demoiselle ne pouvait pas se dégager. Mais sans faire le moindre mal à Maëllys. Il lui chuchota alors dans l'oreille.

Calme toi petite fleur...oublie ce que j'ai dit ok. Respire lentement et calme toi. Une jolie fille est pas censée pleurer oki ? Pense à une patate entrain de danser la carioca, ça ira mieu...allez chut....

Il la blotti contre lui, espérant qu'elle se calme. Et qu'elle évite de se débattre. Il ne voulait pas voir le pouvoir des fleurs lui tomber dessus.

Spoiler:

Un violent bruit de chaise traîné me fit comprendre que Jàck s'était levé. J'avais raison, quelques secondes après, il m'attrapa avant même que je puisse arriver à la sortie du café et il me prit dans ses bras fermement mais sans pour autant me compresser et me faire mal. Il se plaça dans mon cou et me dit doucement :

" Calme toi petite fleur...oublie ce que j'ai dit ok. Respire lentement et calme toi. Une jolie fille est pas censée pleurer oki ? Pense à une patate entrain de danser la carioca, ça ira mieu...allez chut.... "

Je me mit a pleurer en essayant de me dégager de son emprise.

* Et il se croit drôle en plus ? *

Je me mit à gesticuler en pleurant comme une enfant. Je n'arrivais pas a parler normalement, je me sentais faible, impuissante devant tous les clients qui nous regardaient intrigués, ne comprenant rien... Je répétais en murmurant:

" lâche moi ... Je t'en pris lâche moi ... "

Je ne me contrôlais plus. Mes jambes ne me soutenaient plus, mes mains tremblaient, je tremblais entièrement. Je m'écroula au sol, impuissante devant le jeune homme qui n'avait aucune envie de me lâcher. Je pleurais comme une enfant pendant un long moment, m'aggripant à Jàck. J'essayais de me relever mais rien à faire, mes jambes ne m'obéissaient plus. C'est à cette instant là qu'un cri de dehors me parvenu:

" Au secour ! Mes fleurs fânent toutes une après une ! Aidez moi !!! "

C'était la voix d'une vieille dame. Une vieille dame qui était la victime indirecte de mon mal-être.

* Et merde ... Tout ça c'est à cause de moi ... *

" Pardon ... Pardonnez moi ... Pardon ... "

Je ne cessais de le répéter, inaudiblement jusqu'au trou noir... Je m'évanouis.

Pour le coup il fallait avouer que Jàck était largué. Normalement une fille sa se met soit à se calmer soit sa pête un câble, vous écrase les parties et ça repart. Mais là. Maëllys semblait devenir folle, genre hystérique. Au début seulement la moitié des clients la regardaient. Mais à la fin, même les passants dans la rue les regardaient. Jàck essayait de la soutenir, lui murmurait de se calmer, que tout se passerait bien, qu'il était là. Mais c'est comme parler à une hystérique entrain de pleurer par terre. Bref, sa marche pas quoi.

Jàck eut un petit coup de flippe. Elle lui arrivait quoi là ? Une crise ? Pas un truc cardiaque ? En quelques secondes il avait fait une vérification par le biais de son don. Non ce n'était pas physique. Elle semblait juste fragile mentalement. Et paf. Elle s'était évanouie... Jàck regarda les gens qui s'approchaient. Un ou deux vers mémé, les autres vers eux. Il la prit dans ses bras et la souleva, un peu comme on porte une princesse endormie :

Ne vous inquietez pas...ok ? Sa lui arrive de temps en temps elle ...elle est vachement surmené par le boulot. C'est rien oki, j'vais l'emmener dormir, elle ira mieu.

Jàck n'attendit pas de voir la réaction des habitués du bar et il sortit. Sur le chemin il aperçut une petite vieille entrain d'hurler parce que ses fleurs étaient hors service. Mais on s'en fout non. Il lui cria :

C'est normal c'est la saison des pucerons ! Prenez des coccinnelles, elles s'en occuperont.

Medic traversa l'institut jusqu'a arriver à l'infirmerie. Elle était vide. Mais Jàck vu son don, s'était vu accorder un double des clefs. Il l'installa dans une chambre, allongée sur le lit, après lui avoir enlevé ses chaussures. Il la borda dans les couvertures avant de prendre une chaise afin de s'asseoir à son chevet. Il attendit alors en dégageant une mèche du visage de Maellys :

Réveille toi princesse.....

C'était le trou noir. Je ne ressentais rien, n'entendais rien ... J'étais ... Non au fait je ne savais pas se que je ressentais, à moins peu être que jen me sentais bien, calme et paisible. Je pense que si je le pouvais je sourirais ... mais je ne pense pas le pouvoir, du moins je ne le contrôle pas.
Ah si ! Ça y est, j'entendais des bruit autour de moi. Une chaleur se posa sur ma joue? Une main, une main qui replaçait une mèche de mes cheveux ... C'était ...

" Réveille toi princesse...."

Je demanda avec un sourire, yeux toujours fermés:

" Papa ? C'est toi ? "

J'ouvirs les yeux. Non ... Non c'était Jàck. Il était à mes côtés, une main sur la mienne. J'étais couchée à l'infirmerie, c'était pas la première fois que je venais à l'infirmerie. D'ailleurs pour la même raison que cette fois-ci : j'avais abusé sans m'en rendre compte - pour changer - de mon don. Je me sentais fatiguée. Je ne réagis donc à rien, je referma les yeux sans demander mon reste. Je murmura à l'intention de Jàck:

" Excuse moi ... Je ... "

Je marqua une pause.

" Non oubli ... "

Seconde pause. Je tourna la tête vers lui pour le regarder dans les yeux.

" Merci. "

Une larme coula sur ma joue, je la laissa faire son chemin.

Papa... Jàck eut une grimace. Apparamment, il y avait dû avoir des soucis de famille pour qu'elle le réclame. C'était toujours un peu gênant comme situation pour Medic. Le genre de moment ou tu demandes comment tu vas te dépatouiller de tout ceci sans faire un drame. La première loi était la douceur. Etre gentil avec les gens. Deuxièmement, user de diplomatie. L'ennui c'est que Jàck considérait ne posséder aucune des deux qualités. Elle avait ouvert ses jolis yeux, puis les avait refermé. Pourquoi cette jolie fleur était si fragile ? On dit que les plus belles fânent le plus vite. Mais bon, il serait bien qu'elle soit l'exception à la règle, ce serait bien :

Princesse, c'est rien, tu n'as pas à t'excuser. Par contre, si tu as quelque chose à me dire, surtout, hésite pas d'accord ? Je serais là aussi longtemps que tu auras besoin de moi.

Jàck souria alors qu'elle replongeait son regard dans le sien. L'étudiant en médecine était sincèrement attendri par la demoiselle. Sans raisons réelles, il avait envie de la protéger de tout ce qui pourrait lui arriver. Il essuya doucement de sa main la larme de Maëllys avant de lui faire un sourire franc :

Tu as pas à me remercier. J'ai juste essayer de sortir d'un café ma Maë. N'importe qui aurait fait la même. Tu vas mieu ? Euh... tu veux un truc à boire. Ou à manger ?

" Excuse moi ... Je ... "

" Princesse, c'est rien, tu n'as pas à t'excuser. Par contre, si tu as quelque chose à me dire, surtout, hésite pas d'accord ? Je serais là aussi longtemps que tu auras besoin de moi. "

Je marqua une pause.

" Non oubli ... "

Je le regarda dans les yeux et il me souria.

" Merci. "

" Tu as pas à me remercier. "

Il essuya la larme qui coulait, celle que je ne voulais arreter dans son parcours. Il me souria de nouveau, un sourire que je n'avais pas encore vu sur son visage comme si ... comme si tous les autres était faux, forcé. Celui là venait du coeur, j'en était sûr.

" J'ai juste essayer de sortir d'un café ma Maë. N'importe qui aurait fait la même. "

" Oui ... Peut-être ... "

* Ca, j'en suis pas sûr ... Pas sûr du tout ... *

Je rougis légérement et baissée la tête pour ne pas qu'il ne le voit, c'était certainement le seul à se préoccuper de moi sans même me connaitre...

" Tu vas mieux ? "

" Oui... Oui ça va mieux merci. "

" Euh... tu veux un truc à boire. Ou à manger ? "

Je regarda la pendule face au lit. 12H30. Il nous restait 1h avant de retourner en cours. Et en plus c'était l'heure d'aller manger. Mais bizzarement, je n'avais pas faim.

" Non ça ira, mais il est l'heure de manger... Tu as faim toi ? On peut aller manger si tu veux, il n'y a pas de problème. D'ailleurs, comme on dit : l'appétit vient en mangeant. "

Je me redressa dans le lit.

" je veux bien a boire par contre ... S'il te plait. "

Jàck eut un petit sourire. Rassuré. La demoiselle allait mieu. Elle rougissait légèrement. Sa voulait dire qu'elle allait mieu. Dans l'optique d'un médecin, c'était bon signe. Dans celle d'un ami, c'était encore mieu. Elle semblait avoir soif donc. Il souria en se relevant :

Hey, ne t'inquietes pas. Le jour où j'aurais faim à midi, je te le dirais. Par contre... Tu tourne à quoi comme boissons ? Ice tea, Coca, autre ?

Il commença à fouiller dans la sorte de minibar de l'infirmerie, sans cesser de réfléchir. Cette fille lui rappelait quelqu'un. Sa remontait loin. Opale, quand lui même avait seize ans. Une fille attentionnée, qui donnait tout aux autres, sans jamais demander quoi que ce soit en retour. Cette fille n'était pas une mutante, non. C'était une infirmière. Dans un sens, elle avait eu pitié de Jàck et l'avait "hébergée". Peu après son départ, il avait appris qu'un patient l'avait mordu au sang et lui avait refilé le sida.

Medic secoua la tête, pensant à autre chose avant d'écouter la réponse de la demoiselle et de lui tendre la bouteille demandée :

Tiens. Excuse moi, sa arrive souvent ? Et euh...je peux faire quelque chose pour l'éviter... pour te protéger ?

Un jour viendra où il pourra la laisser s'envoler comme un papillon. Mais pour le moment, il était plus prudent de la surveiller. Histoire de protéger l'éco-sytème mondial. Surtout, chose que Jàck refusait de s'avouer, il commençait à avoir une certaine affection pour la demoiselle. Au pire des cas, Jàck préferait sêcher un cours pour remettre Maëllys sur pied. Réflexion faite, il préférait sêcher un cours dans tout les cas. Maëllys devenant une excuse, il mêlerait ainsi l'utile à l'agréable.

" Hey, ne t'inquietes pas. Le jour où j'aurais faim à midi, je te le dirais. Par contre... Tu tourne à quoi comme boissons ? Ice tea, Coca, autre ? "

Il se leva et se dirigea vers un petit bar que je n'avais jamais vu auparavant, sûrement parce que je n'y prêtais pas attention. Il secoua la tête violemment, comme s'il avait était perdu dans ses pensées ... Mais je n'osa lui demander.

" D'accord ... Si tu le dis ... Mais tu sais, il faut manger tout de même ... C'est important. Enfin bref ... S'il y a du jus j'en veux bien s'il te plaît. N'importe lequel m'ira. "

" Tiens. Excuse moi, sa arrive souvent ? Et euh...je peux faire quelque chose pour l'éviter... pour te protéger ? "

Je le regarda, intriguée. Moi qui le prenait comme le " monsieur je ne pense qu'à moi et jouer avec les autres ", je le trouvais vachement protecteur, du moins, envers moi.

" Je ... Non ... enfin ça dépend des moments ... "

Je le regarda, baissa la tête puis la redressa, remit une mèche de cheveux et répondit, un peu perdu:

" Me protéger ? Co... Comment ça ? Enfin je veux dire, pourquoi ? On se connaît à peine ! "

Cette idée ne me déplaisait pas, loin de là mais c'est vrai qu'on se connaissait pas et j'avais peur qu'il se serve de moi, ou j'ne sais quoi ... Enfin bref, j'avais pas une totale confiance, même si mon coeur me disait le contraire. C'est vrai quoi ? Qu'est-ce qui pouvait m'arriver ? C'est un étudiant lui aussi ! Bref, je ne savais que faire ... L'avenir nous le dira bien assez tôt non ?

Je me leva, enfin, me mit au bord du lit et laissa mes jambes balancer dans le vide.

12H45

" On fais quoi maintenant Jàck ? "

* Je sais très bien qu'il ne va pas me dire qu'on retourne en cours, mais moi, je ne vais pas sècher pour rien ... Bon, attendons sa réponse ... *

Jàck eut un petit sourire peiné. Pour deux raisons. Soit elle savait comment il pouvait la protéger mais elle ne lui faisait pas assez confiance pour lui dire, soit elle ne savait réellement pas et dans ce cas, il était peiné de ne pas être en mesure de l'aider. Dans tout les cas, c'était la merde pour Medic. Il jeta un regard à la miss qui lui rendit son regard, baissa la tête, la releva, etc. Il crut qu'elle allait jouer au manège avec sa tête. Il eut un autre sourire avant de lui répondre doucement :

Pourquoi j'ai envie de te protéger ? Pour plusieurs raisons. Premièrement, je t'ais fait chier toute la journée, il faut bien que je me rachete. Deuxio, moi, j'ai fini par m'attacher à ma Maë, pas envie qu'il t'arrive malheur. Je l'aurais sur la conscience moi. Pis, t'es toujours à t'excuser, faut bien que quelqu'un fasse la même pour toi. Tercio, je. On va dire que je dois ça à quelqu'un qui n'est plus, alors dans un sens, comme ça, je rachete ma dette. Je transmets un héritage on va dire.

Il tourna la tête, les yeux dans le vide, avant d'essuyer une larme avant qu'elle naisse. Il eut un sourire forcé, espérant qu'elle n'avait rien vue. La miss semblait assez en état pour bouger. Quelque chose à faire...vite, cojite Jàck. Il eut soudain l'idée du siècle :

J'vais essayer de te ménager. Sa te dirait un promenade dans Central Park. Ou ailleurs, c'est toi qui voit. Histoire qu'on puisse mettre au point ce dont il faut parler, ce dont il faut pas, que tu me racontes ta vie si tu en as envie, tout ça....

Il se leva de sa chaise et lui tendit la main, attendant sa réaction. Il eut une pensée rapide pour Opale. Avant que Maëllys revienne entièrement dans sa tête.

Il me souria:

" Pourquoi j'ai envie de te protéger ? Pour plusieurs raisons. Premièrement, je t'ais fait chier toute la journée, il faut bien que je me rachete. Deuxio, moi, j'ai fini par m'attacher à ma Maë, pas envie qu'il t'arrive malheur. Je l'aurais sur la conscience moi. Pis, t'es toujours à t'excuser, faut bien que quelqu'un fasse la même pour toi. Tercio, je. On va dire que je dois ça à quelqu'un qui n'est plus, alors dans un sens, comme ça, je rachete ma dette. Je transmets un héritage on va dire. "

Je resta sans voix ... AU fond, je m'étais complètement tromper sur lui ... C'était un jeune homme bon et sensible. Il évita mon regard se tournant lègérement, il avait l'air triste ... Une personne chère qui devait avoir perdue sûrement. Je connaissais ça aussi...

" J'vais essayer de te ménager. Ça te dirait un promenade dans Central Park. Ou ailleurs, c'est toi qui voit. Histoire qu'on puisse mettre au point ce dont il faut parler, ce dont il faut pas, que tu me racontes ta vie si tu en as envie, tout ça.... "

Il se leva et me tendit la main. Moi je réfléchissais. L'idée me déplaisait pas mais ... Et les cours ? Oh et puis merde ! J'aurais le temps de ratrapper plus tard !

" Avec plaisir Jàck. L'idée d'aller à Central Park ne me déplaît pas du tout. Allons-y, je te suis. "

Je saissis sa main et me leva, m'appuyant légèrement sur lui, finissant mon jus de fruit et le mettant dans la poubelle débordante de l'infirmerie.

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