20:00

Je sors de ma douche. Ma serviette entourée autour de la taille, haut de pyjama mit. La chaleur de ma douche s'infiltrait dans ma chambre, ça faisait du bien. J'enfila mon bas de pyjama avant d'aller entrouvrir ma fenetre et m'assoir sur le rebord comme tous les soirs depuis des années maintenant. Je commença se que j'appelais mon rituel: Je ferme les yeux et respire doucement. Je reste ainsi quelques minutes puis réouvrit les yeux pour aller regarder le ciel. Il était dégagé, ce qui faisait qu'il faisait encore clair pour l'heure. Je n'avais pas besoin d'allumer de lumière dans ma chambre. Je tourna la tête vers mon reveil posé à quelque centimètre de ma fenetre: 20h30.

Je restais immobile jusqu'à se que les lumières deviennent utiles pour voir mieux dans la chambre ainsi que dans le parc qui était aussi là pour etre la cour de l'institut. J'aimais m'y balader le soir avant d'aller manger, quelque soi le temps, cette balade faisait aussi parti de mon petit rituel. Bref, on commençait a apercevoir les étoiles, le moment le plus attendu pour moi. Je regarda donc les étoiles, je les scruta plutôt, comme-ci je cherchais quelque chose. Et c'était exactement ça, je cherchais l'étoile de mon père. Papa me disais chaque soir :

" Regarde ma chérie, l'étoile qui brille le plus s'appel l'étoile du berger. C'est celle qui guide toutes les autres, ta maman est toujours à ses cotés, et je la rejoignerais quand mon heure sera arrivée ... "

C'est à se moment là que je le serrais dans mes bras, lui faisait un bisou equimau et m'endormais sous son regard protecteur. Je ne comprenais pas ses paroles à cet âge là, mais maintenant j'étais bien assez grande pour les comprendre. Je cherchais donc Papa et celle qui avait était ma mère. Je la vis enfin et un sourire se dessina sur mes lèvres:

" Bonsoir Papa, bonsoir Maman ... Je suis là, comme tous les soirs, je vous attendais. "

je parla ainsi tout en regardant les étoiles, sans les quitter des yeux. La fatigue arriva enfin. L'heure qu'il était ?

23h30

" Déjà ? Je suis rester tard avec vous ce soir, je m'excuse de vous laissez ... Je vais me coucher. Dormez bien. Je vous aimes, vous me manquez ... "

Une larme coula sur ma joue quand je me leva pour fermer la fenetre et alla me coucher. Le sommeil m'envahit aussitôt. Je m'endormi comme une enfant, serrant mon oreiller contre moi en le mouillant de quelques larmes.

" Papa ! Mais qu'est-ce tu fais là ? "

Je me leva et couru dans ses bras. J'étais si heureuse de le voir ici, à l'entrée de mon école.

" Comment m'as-tu retrouver ? "

Je riais aux éclats et pleurais de joie.

" Je t'aime tellement Pa... "

WOOUF !

Je me réveilla en sursaut et me mis assise dans mon lit, me demandant se qu'il se passait. Je me mit a pleurer quand j'ai compris que ce n'était qu'un rêve ... Un rêve qui paraissait pourtant si vrai ...

Isabelle adorait la nuit. C’était si silencieux. Si paisible. Lorsqu’Isabelle dormait, elle ne se réveillait pas. Ni pour manger, ni pour aller aux toilettes, ni pour sortir Pepsi à l’extérieur. Mais cette nuit c’était tout à fait différent. Elle avait de la difficulté à s’endormir. Elle ne passait habituellement beaucoup de temps sur son portable avant de ressentir le désir de dormir. Il était déjà 20h30 et elle avait encore le gout de bouger. Il était évident que la chienne, Pepsi, aussi ressentait encore ce besoin de bouger. Malheureusement, le couvre-feu approchait. Elles devaient donc rester dans la chambre située au troisième étage. Malheureusement, elle ne s’endormait pas. Isabelle décida donc de sortir un jeu de société. Un jeu que la chienne pourrait elle aussi jouer. Même si la chienne n’avait pas de patte, elle avait toujours un cerveau et Isabelle pouvait facilement entendre ses pensées. Elle se leva de son lit. Vêtue d’une robe de chambre bleue, Isabelle ouvrit sa garde-robe. Parmi les jeux, il y avait Tabou, Jenga et plusieurs autres. Elle décida de sortir Monopoly. Elle referma la garde-robe. Elle installa le jeu sur son lit. Pepsi monta sur le lit à une extrémité tandis qu’Isabelle s’installait déjà à l’autre extrémité. En ouvrant la boite, elle installa la planche de jeu et les deux commencèrent à jouer. Isabelle avait choisir comme pion, le dé à coudre, tandis que la chienne avait choisi… le chien. Sans surprise. Le temps passait et les hôtels se formaient sur les rues de la planche. Isabelle avait une grande avance sur la chienne. Isabelle avait déjà plusieurs hôtels et possédait déjà la deuxième rue la plus chère. Personne ne possédait la plus cher, mais isabelle se rapprochait dangereusement de la rue. C’était au tour d’Isabelle… Il lui fallait un 8 pour tomber sur la dernière rue qui pourrait facilement la faire gagner. Elle lança les dés… deux 4. En plus de tomber sur la dite rue, elle avait aussi la possibilité de rejouer et de passer sur "GO". La chienne frustrée poussa un cri.

Pepsi - « Woouf ! »

Pepsi ne comprenait pas qu’elle venait probablement de réveiller tout le bâtiment. Mais plus précisément tous les élèves de l’étage. Isabelle se leva d’un bond. Elle donna une petite tapette sur le derrière de la tête de la chienne. Elle se dirigea par la suite vers la porte de sa chambre. Doucement elle l’ouvrit et un pu entendre un simple grincement. Elle observa tous le long de l’allée. Elle regarda si quelqu’un allait sortir de sa chambre et tenter de trouver la source du jappement.

Spoiler:

Ce rêve était si réel ... Sans comprendre pourquoi, je me leva et prit ma couverture sur les épaules pour ne pas avoir froid dans la chambre puis prit la direction de la porte de ma chambre. J'ouvris du plus discrètement possible la porte qui, pour une fois, ne grinça pas, ou très peu. J'étais donc en pyjama. Il était bleu clair, uni. C'était un débardeur avec un petit short qui s'arrêtait mi-cuisse. Bon, bien sûr, j'étais consciente que ce n'était qu'un rêve maintenant que je m'étais levée, mais je passa tout de même la tête à travers l'entrebaillement de ma porte pour regarder dans le couloir. Rien. J'étais tout de même sûr que j'avais entendu aboyé ... Je ne devenais pas folle à ce point si ?

WOOUF

Je sursauta et en poussa la porte qui s'ouvrit dans un grincement atroce. Je me mit à pester en murmurant contre ma propre réaction.

" Mais c'est pas possible ! Obligée de grincer toi hein ? "

Oui je m'adressais à ma porte de chambre, enveloppée dans ma couverture, telle une mamie qui va au popo durant la nuit et qui se cognait contre les meubles. Rien de bien sexy en somme. Bref, je repris mon inspection du couloir et là horreur ! Une jeune fille me regardait, yeux écarquillés de me voir parler avec une porte, du moins, c'était la première idée qui m'est venue en la voyant dans cet état " de choque ". Je lui souria bêtement, complètement perdue. Qu'est-ce que je devais faire ?

* Bon, tu parles avec la porte ok mais maintenant, faut assumer ! Et aller rassurer la pauvre chérie qui regarde étonnée ou alors rentrer dans ta chambre, honteuse ... Hum ... Choix difficile ... *

Le choix fût vite fait tout de même.

" hey ! ... "

J'étais génée, et ça se voyait et ressentait... Je me ressaisis quasimment de suite après cette " magnifique phrase d'introduction ".

" L'aboyemment t'as réveillé toi aussi ? "

J'avança dans le couloir vers la demoiselle qui était rester à sa porte.