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PNJ

20:47

Je regarda ma montre. C'était bien la première fois que je ne savais que faire de mes soirées. Je n'avais aucune envie de rentrée a l'institut après le boulot, j'avais une simple envie : m'amuser un peu ! Mais pour cela, il falait trouver du monde qui voulait bien m'accompagner et avant tout, savoir à qui demander. Bref, j'étais seule mais c'est pas pour autant que je me refusais ce petit plaisir. Je me regarda dans une vitrine. J'était dans un piteux état. Jeans sale, plein de terre, T-shirt tout aussi propre que le bas et basket presque trouée. Hors de question que je sorte ainsi. J'étais donc forcée de rentrer à l'institut mais c'était sûr et certain : je sortais ce soir !

Je prit donc la route de l'institut, prit le bus, le metro et encore le bus et marcha quelques minutes pour arriver a l'école. Je monta dans ma chambre, prit une douche rapide mais reposante puis me posa devant mon armoire.

* Que puis-je bien me mettre ce soir ... Une jupe ? Non, trop légère. Et celle là ? Humm ... Non trop longue, d'ailleurs je ne sais même pas comment elle est arrivée ici. Une robe peut-être ? La bleue ? Non pas envie. Ou alors j'ai ... *

Je regarda intensément cette robe. Je ne m'en souvenais plus de celle là. Je prit la direction de la salle de bain et l'essaya. C'était une magnifique robe rose. Je retourna dans la chambre, où il y avait une grande classe murale, où je pouvais me voir en entière et j'inspecta la robe de haut de bas. Le haut était comme un corset mais pas si serrer que veux " la normale " avec des sortes de rayures de deux roses différents. Il y a une ceinture noire, fine autour de la taille, assez haute tout de même. Ensuite, le bas de rose faisait comme un jupon. Il y a plusieurs épaisseurs: le première en sorte de tule complétement transparente puis une autre un peu moins transparente puis la troisième épaisseur ressemblait a de la soie, en rose plus foncé que le corset.

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J'étais plutôt satisfaite de ma trouvaille. Je retourna de nouveau dans la salle de bain et sècha mes cheveux, les peigna et décida de les laisser défait. Je me mit un léger coup de gloss rose pour aller en accord avec la robe puis opta pour une paire de talon plutôt haut. J'était fin prête. Je prit la direction de la porte de ma chambre, sortie, la ferma et partie de l'institut, joyeuse comme un pinson. je prit la direction de la Cinquième Avenue. J'avais entendu qu'il y avait une boîte très sympa là-bas, c'était l'heure de la découvrir n'est-ce pas ? Quelle heure était-il ?

* DONG DONG [...] DONG *

* Tien, l'église m'aurait-elle entendu ? *

Je rigola seule de cette remarque.

" Bon, il est 21h, j'espère qu'il n'y aura pas trop de monde à cette heure là... "

C'est à ce moment là que je vis une queue devant l'entrée d'une boîte.

* Hum ... Dommage pour le pas " pas trop de monde " mais ça doit être là. *

J'avança timidement vers la queue et attendit mon tour. Tout le monde parlait, gesticulait, riait ... C'était bon d'entendre autant de bonne humeur à un seul endroit, tous regroupés. Bref le temps passa et la queue avançait. Je me retrouva face à deux armoire à glace ... Je leur souria timidement.

" Bonsoir ... "

Les deux hommes se regardèrent puis me fixèrent.

" Bonsoir Mademoiselle, vous pouvez entrez, passez une bonne soirée. "

J'entra donc dans la boîte de nuit. Je déambulais ici et là. Il y avait du monde partout, il faisait chaud ... C'est ça qui me poussa à aller au bar, boire un verre. J'avança et attendit un peu que l'homme qui était dos à moi se retourne. J'avais tout mon temps, ça ne pressait pas... La soif se faisait de plus en plus grande et le barman ne se retournait pas, du moins, il ne me parlait pas. J'ai dont décider de l'appeler.

" Monsieur ? Excusez moi ... Je voudrais un verre de jus s'il vous plaît. "

Je rougis légèrement, j'avais vu quasi la totalité de toutes les commandes, et je n'avais vu aucun jus de servi ... Me prendrait-il pour une gamine à boire sans alcool ?

"Hey, mec, j'ai un message pour toi !"

Tel fut l'accueil réservé à Richard par Kanto, le chef des vigiles du Fantasia, lorsque le barman arriva à l'entrée de la boite peu avant les vingt heures, horaire de l'ouverture. Kanto, armoire à glace de deux mètres, taillé dans le roc, qui discutait avec un de ses hommes, sorti du même moule, Tony. Chaque fois que Ricky les voyaient, il pensait à Paùl. Ce dernier était plus costaud, mais les deux blacks-là compensaient par leur intelligence. Et surtout, Richard savait que Kanto n'était pas un humain ordinaire. Et qui n'était pas recensé. L'information demeurait confidentielle, et ça valait mieux comme ça. Que deux types baraqués comme ça soient responsables de la sécurité du Fantasia, ça rassurait tout le monde. En perdre un par la faute du gouvernement, ça ne serait pas bon pour les affaires.

"Oh, un message ? D'une admiratrice, j'imagine ?"
"C'est ça. Cindy, la blondasse qui vient tous les soirs. Elle m'a demandé de te dire qu'elle ne pourrait pas être présente ce soir. Elle n'a pas précisé pourquoi, mais ça, rien à foutre."
"Et t'as bien raison... Ah, si elle savait à quel point son absence me désespère, je vais devoir redoubler d'efforts pour faire aussi bien que d'habitude !"

Richard éclata de rire, bientôt rejoint par les videurs. Il voyait très bien qui était cette Cindy. Cela faisait deux mois maintenant qu'elle était présente tous les soirs où il bossait. Elle venait baver devant lui, exposant son décolleté tellement plongeant qu'elle aurait très bien pu se passer de haut, et l'abreuvant de billets verts à s'en ruiner. Elle devait espérer qu'un jour il la prenne sauvagement sur scène pour lui faire l'amour comme une bête, mais plutôt se couper les mains que de toucher à cette fille. Pour sa quarantaine d'années, elle était très bien, des formes généreuses qui auraient plu à beaucoup d'homme, mais dont son mari devait s'être lassé depuis bien longtemps. Mais à chaque fois qu'Eros pensait à quelqu'un de manière... sexuelle, ses sentiments prenaient le dessus, et son esprit était accaparé par Austin. Tout en pénétrant dans la boite, Richard secoua la tête, pour chasser l'image du jeune Mutant. Il aurait le temps de penser à lui plus tard.

Le barman passa par les vestiaires, laissant là sa veste, et attrapant son flacon d'eau de toilette, dans son casier. Il se parfuma, légèrement, juste ce qu'il fallait. Un peu trop, et la chaleur rendait l'odeur plus désagréable qu'autre chose. Un regard à la pendule lui permit de constater qu'il était déjà 19h57. L'ouverture était proche, mieux valait donc ne pas errer trop longtemps. Une fois dans son univers, derrière son comptoir, Richard fit une rapide vérification de tout ce dont il aurait besoin. Ah, il ne restait qu'une fond de Curaçao. Un aller-retour vers l'arrière-boutique plus tard, et il plaçait une nouvelle bouteille de liqueur bleue d'orange près de celle qui serait bientôt vide. Les premiers clients entraient déjà, et les deux serveuses, Stacy et Olivia, jaillirent bientôt pour s'occuper d'eux. La première commande apparut sur l'écran. Les employés disposaient tous d'un matériel électronique de pointe, permettant de réagir vite aux exigences des clients. Des petits boitiers pour entrer les commandes, et ces dernières arrivaient illico sous les yeux du barman.

Connaissant par cœur la liste des cocktails et leur composition, pour en avoir lui-même créé une bonne partie, Richard ne perdait jamais de temps à commencer une préparation. Les deux verres furent immédiatement sortis, et avec agilité, il attrapa les bouteilles. Grenadine, Curaçao, jus d'ananas, et une lampée de Vodka, tel était le Fantasia, une de ses œuvres. L'autre était un classique Téquila Sunrise, indémodable. Tandis qu'il s'apprêtait à ajouter la glace, Richard entendit qu'on s'adressait à lui, dans son dos. D'ordinaire, son esprit vagabondait, effleurant ceux des clients, mais ce soir, il semblait être sédentaire. Du moins, pour l'instant. Ce ne fut qu'après avoir ajouté la touche finale à ses cocktails que Richard pivota. Il déposa les verres sur un plateau rond et blanc, qui attendait là qu'on l'emporte, regarda la jeune femme, avec un sourire charmeur.

"Mademoiselle." salua-t-il, avant de se baisser.

De ses deux mains, il prit autant de bouteilles qu'il put, et réapparut pour les poser sur le comptoir, entre eux. Ananas, orange, multifruits, raison, pomme, pamplemousse, banane, mangue, goyave... Un large choix de jus s'offrait à elle. Elle n'avait pas été précise, un peu hésitante. Elle avait même rougi, comme surprise de sa propre audace à demander qu'on la serve. Ricky désigna les bouteilles.

"Un jus pour la demoiselle. Mais lequel ? Un mélange, peut-être ?"

De toute manière, c'était le même prix. C'est le verre qu'on payait, pas son contenu. Une nouvelle commande arriva bientôt, et sans que son attention ne quitte la jeune femme, Richard commença les nouvelles préparations. Il pouvait faire ça presque les yeux fermés.

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Il avait l'air surprit que je l'interpelle.

"Mademoiselle."

Me salua-t-il. Je lui sourit. Enfin il me regarda pour prendre ma commande. Il disparu puis revenu avec une quinzaine de bouteille de jus différents.

"Un jus pour la demoiselle. Mais lequel ? Un mélange, peut-être ?"

Sa voix me transportait. En plus d'être à croquer, il avait une voix charmeuse ... Rien n'était contre lui, Dame Nature lui avait tout donné tous les atouts.

" Oui s'il vous plaît. Euh... Je prendrais un mélange ... Hum ... Je ne sais pas ... Que me conseillez vous ? Avec tous ses choix on ne sais plus quoi prendre ... Trop de choix tu le choix comme on dit. "

Je souria pour le remercier puis le laissais faire et prit le verre qu'il me tendit quelque instant après. Une autre commande arriva sûrement car il prépara un autre verre mais sans me lâcher du regard. Il ne regardait pas se qu'il faisait mais il avait l'air de s'y connaître, aucune gouttes à côtés, il n'hésitait sur aucune bouteille même sans les regarder. C'était une organisation nickel et lui connaissait tout par coeur. Ca c'est de l'efficacité ! Ses yeux étaient d'un vert pâle qui m'hypnotisait presque. J'étais juste séduite de son charme. En même temps, quelle jeune fille pouvait résister à cette beauté née ? Pas moi en tout cas ! Bon ok je n'avais pas l'habitude de m'atarder sur un homme pour le regarder mais là ... Je m'installa confortablement sur le tabouret de bar, décidée de rester là pendant toute le temps où je resterai là.

Il décrocha enfin son regard de moi. En même temps, il n'avait pas trop le choix, un jeune homme l'appela de l'autre côté du comptoir. Moi en l'occurence, impossible de le laisser s'échapper de ma vigileance. J'étais vraiment hypnotisée par ses faits et gestes. Une serveuse s'approcha du bar pour emmener une commande à une table plutôt éloignée.

" Eh Ricky ! J'crois que tu as une nouvelle cliente qui ne peut te lâcher des yeux. "

Elle me désigna d'un geste du menton puis lui fit un clin d'oeil. Je baissa la tête, génée d'avoir était démaquée, devenue rouge pivoine quand " Ricky " s'avança vers moi. J'étais effectivement sous le charme. Mon coeur battu bien plus vite que la normal quand il plongea ses yeux verts dans les miens. J'avais finis de siroté le verre que j'avais en main.

Je m'étais déplacer vers une table vide dans le fond. Mon verre vide à la main, je le regarda s'avancer vers moi mais il s'arreta a quelque pas de moi et appela:

"Tommy, attrape !"

Le plateau traversa la salle avant d'être attraper par le prénommé Tommy. Le jeune homme s'appuya alors ma table et plongea son regard dans le mien, celui qui ne l'avait pas lâché une seule seconde (sauf peu etre pour regarder le vol du plateau). Il me dévisageait puis ses yeux s'arrêtèrent sur mon verre.

"Nouvelle, et déjà charmée par le barman... Vous ne perdez pas de temps, mademoiselle."

" Je ... "

J'étais éffectivement charmé comme il disait mais je n'y était pour rien ! Et je n'avais qu'une envie : me cacher dans un trou de souris. Il s'assit face à moi et reprit, sans lâcher mon regard.

"Comme mon estimée collègue vient de l'annoncer, moi, c'est Ricky. Quel nom porte la jolie jeune femme qui se cache derrière ces joues rougissantes ?"

" Je m'appelle Maëllys Ashley. J'ai une question ... Vous vous appelez vraiment Ricky ou c'est un surnom? Un dérivé peu être ? "

Je le lâcha enfin du regard pour le poser sur un certain nombre de clients. La seconde serveuse s'approcha mais fut arreter par Ricky.

"Tiens, chérie, apporte-moi un... pomme-raisin. Avec une larme de rhum."

la serveuse me regarda et j'en profita pour l'arreter, un peu génée.

" Escusez moi ! ... Je ... Si cela est pour moi ça sera sans la larme de rhum et ça sera parfait... "

Bien sûr que c'était pour moi et non pour lui. C'était logique même. J'étais assez embarrasée en fait ... Ok j'étais juste hypnotisée par son charisme et je ne savais que faire face à lui. Je décida de faire une chose complètement débile : en connaître plus sur lui.

" Et ... Ca fait combien de temps que vous travaillez ici ? Qu'est-ce qui vous a poussez à travaillez en tant que barman ? "

Elle était gênée, oui, mais ça ne l'empêchait pas de parler. Tant mieux, parce que rester face à quelqu'un qui n'ose pas décrocher un mot était plus qu'ennuyeux, et c'était le genre de situation que Richard fuyait, à moins de s'introduire dans l'esprit de son interlocuteur... Elle répondit qu'elle s'appelait Maëllys Ashley. Tiens, c'était bien la première fois que quelqu'un se présentait à lui en donnant aussi son deuxième prénom... Il se contenterait de Maëllys, c'était plus court, plus simple. Pourquoi se compliquer la vie quand on pouvait faire simple ? La question qu'elle posa ensuite était... plutôt stupide. Est-ce qu'il s'appelait Ricky, ou bien était-ce un surnom, ou encore un dérivé ? La réponse était dans la question. Richard mit ça sur le compte de la gêne. Il y avait mieux pour faire la conversation, mais c'était peut-être la seule chose à laquelle elle avait pensé, puisqu'elle ne pouvait retourner l'interrogation...

"Richard. Mais on m'appelle Ricky, entre autres."

Le ton, sans être sec, avait été moins charmeur. Et oui, Richie n'était pas censé être un gentil garçon, et parfois, ça se ressentait. Il le montrait rarement, mais il était arrivé qu'il se montre particulièrement agressif avec des femmes qui l'abordaient. Pas physiquement, mais verbalement. Et les répliques, si dérisoires soient-elles, rebondissaient toujours sur lui. Il était insensible à la critique, connaissant très bien sa propre valeur et ses atouts. La commande passée, Stacy se dirigea vers le bar, arrêtée rapidement par Maëllys. Elle avait décidé qu'elle ne boirait pas d'alcool, soit. Le regard de la serveuse croisa celui de Ricky, qui lui adressa un clin d’œil. Il y aurait peut-être un peu de rhum, finalement... Le rhum ne se sentait pas, il n'y en aurait pas suffisamment pour enivrer, il était juste présent pour relever la douceur des fruits.

L'attention de Richard glissa de la démarche chaloupée de Stacy à Maëllys, qui avait de se demander ce qu'elle pourrait bien dire ensuite. Etait-elle aussi peu loquace d'habitude, ou était-ce lui qui la perturbait au point qu'elle ne savait par où commencer ? Elle se jeta finalement à l'eau, attaquant directement sur des questions personnelles, concernant le travail de Rick au Fantasia. Depuis combien de temps il travaillait ici. On aurait dit qu'elle menait une enquête. Et pourquoi est-ce qu'il travaillait ici, quelles avaient été ses motivations. Le genre de chose, en fait, que personne ne lui demandait jamais. Pas que les gens ne s'y intéressaient pas, mais leurs préoccupations étaient bien plus futiles. On lui demandait s'il était célibataire, s'il était prêt à s'engager avec une inconnue, s'il voulait bien aller tout de suite à l'hôtel le plus proche...

"Vous êtes trop jeune pour connaître mes motivations, mademoiselle..." dit-il, sur le ton de la conversation.

Comme si c'était le genre de choses qu'il disait tous les jours. Mais en fait, c'était bien la première fois. Parce que les femmes qui s'intéressaient à lui étaient en âge de rester jusqu'au bout de la nuit, quand l'ambiance devenait plus torride. Stacy revint alors avec le verre, qu'elle posa devant Maëllys. En passant, sa main courut le long du bras de Richard, remontant jusqu'à son épaule nue -rappelons qu'il portait un débardeur. Il lui rendit son geste par une petite tape sur les fesses. Et puis, désireux d'en apprendre un peu plus sur ce qu'il avait discerné, il demanda :

"Vous êtes étudiante, j'imagine ?"

"Richard. Mais on m'appelle Ricky, entre autres."

Son ton avait changer mais j'avais du mal à cerner ce ton tout de suite moins attirant. J'étais un peu perdue et ne savait que dire ... Je lui posa alors une question complètement débile et ça avait agacé le barman, ça se ressentait dans sa façon de répondre. Voilà j'avais trouver, c'était de l'agacement qui pointait dans sa voix.

"Vous êtes trop jeune pour connaître mes motivations, mademoiselle..."

Je ne savais où me mettre ... Heureusement, le certaine Stacy revint avec le verre qu'elle posa face à moi. Je lui souris puis la remercia. Elle avait fait glisser ses doigts fins sur le bras puis l'épaule de Richard qui lui avait cette " caresse " par une tape sur les fesses. Puis il revint à moi après avoir " dévisager " le postérieur de la serveuse.

"Vous êtes étudiante, j'imagine ?"

Ah bah voilà ! Enfin quelqu'un qui s'avait comment parler et surtout engager la conversation. Je lui répondis avec un petit sourire en sirotant mon verre.

" Oui, je suis étudiante dans une petite école. Je travail à mis temps aussi en temps que fleuriste, ma passion... "

Oui je lui mentais mais je n'allais pas lui dire que j'étais une mutante tout de même ! Puis si lui en était aussi, je ne savais pas ni qui il était et encore moins s'il n'était pas un ennemi - ce qui serai dommage entre nous ...

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