Lesly est une jeune femme tout à fait mystérieuse et difficile à cerner. Elle préfère la solitude ou la compagnie d’une ou deux personnes mais sans plus. Elle n’aime pas beaucoup se confier, mais le fera sans hésitation avec une personne en qui elle a toute sa confiance. Avec les étrangers, ce n'est pas la timidité qui prend le dessus sur elle, mais bien de la méfiance. Aux premiers abords, la jeune femme peut paraître un peu froide, mais au fur et à mesure qu'on apprend à la connaître, vous vous rendrez compte qu'elle peut être gentille et aimable, avec beaucoup d'imagination et de sensibilité. Elle n'a pas l'habitude d'aller vers les autres et ne ne comptez pas sur elle pour aller faire le premier pas (quoi que maintenant, ça change un peu ça ...). C'est pourquoi elle n'a peu ou pas d'expérience côté coeur aujourd'hui. Elle n'est même sortie avec aucun garçon d'ailleurs. Encore une fois, ce n'est pas le sujet qui la préoccupe le plus, puisqu'elle a pas mal d'autres problèmes en tête en général. Faisant preuve de détermination la jeune fille est une bosseuse, capable de travailler dur pour obtenir ce qu'elle souhaite. Ses journées sont assez chargées entre le job de serveuse au bar, les cours à la fac et son instruction à l'Institut Frost. Malgré cela, elle est tout-à-fait apte à tenir ce rythme de vie, l'a rendant alors plus responsable, mature et autonome. Avec ceci, elle sait être réaliste et raisonnable dans ce qu’elle fait, réfléchissant donc souvent aux conséquences avant de prendre une décision auquel elle saura assumer.
Une chose qu'elle a du mal à supporter dans sa petite existence, c'est bien le problème de la condition des mutants. Comment voulez-vous vous exprimer dans un monde comme le nôtre, où il est difficile de vivre sa condition de mutant sans se faire haïr par les autres ? Alors oui, elle garde le secret, qui commence à devenir de plus en plus lourd à porter chaque jour. Elle refuse de montrer sa véritable identité au public, mais n'hésite pas non plus à agir en utilisant ses dons le plus discrètement possible ; c'est ce qui fait de Lesly une personne unique, sachant pertinent qu'il lui est impossible maintenant de vivre en rejetant cette particularité qui fait partie d'elle ce qu'elle est depuis sa mutation. Ainsi, elle hésite grandement à rejoindre les membres de la Confrérie puisque, comme eux, elle a beaucoup de mal à se faire à la stigmatisation des humains qui accusent les mutants d'être de "dangereux criminels". Mais de nature encore une fois discrète, elle ne veut pas s'afficher en public par des attentas qui, selon elle, n'aide pas les hommes à changer leur opinions sur les mutants, voir même la renforce dans sa négativité ...
Dieu qu'elle aimerait que ce stéréotype s'arrête pour de bon ! Vivre une vie à peu près normal, comme tout le monde, voilà ce qu'elle voudrait le plus, bien qu'elle ne pourrait jamais redevenir comme avant depuis qu'elle ait connu sa mutation. Et de cela, elle s'en fiche pas mal, puisqu'elle aime être une mutante. Une mutante qui sait se défendre Lesly lorsqu’on s’en prend à elle, ou à des personnes qui lui sont chères.
Un défaut ? Et bien, elle a du mal à contrôler ses émotions. Quand elle est se met en colère, elle perd beaucoup de son sang froid, ce qui l'a rend assez impatiente et impulsive. Elle essaye difficilement de garder son calme autant de fois que possible, puisqu’il est pratiquement impossible pour elle de retrouver son sang froid après s’être énervée. En résumé, les émotions l’emportent souvent sur sa raison, d’où le fait qu’elle peut être aussi lunatique et changer d’humeur assez vite.

Ma chère Lesly...
Pardonne moi si je t’ai fais souffrir auparavant. Mais ce n’est pas moi qui agit, c’est Andy, mon autre MOI. Je ne serais pas l’expliquer autrement, et je sais que cela paraît complètement absurde, mais il faut que tu me crois... Tu es la seule personne qui compte le plus pour moi, ma tendre fille, ma seule famille qui me reste.
Ton père qui t’aime.

• Je déchirais la lettre, enfin ce mot. Dan, ou Andy (Je ne sais plus...) venait de me laisser seule, une nouvelle fois, et c’est avec ce bout de chiffon que je vais lui pardonner? Il n’en était pas question. C’est finis maintenant, je ne veux plus jamais le revoir, c’en ait assez. Demain, je reprendrai l’avion pour rentrer à New York, et j’y resterais pour de bon. Je ne vais pas lui laisser de mot, il comprendra très bien ce que j’ai pu ressentir en voyant la lettre en morceau sur la table. Cette fois, je connais la vérité, et je vais pouvoir prendre ma vie en main.
  Moi aussi je me vais à présent...
  
  Combien de fois il était partit depuis la mort de maman... Deux fois? Non trois fois. La première fois, c’était à New York, lorsqu’il apprit le décès de Noelia Anderson, tuée sur le coup dans un accident de voiture. J’avais à peine huit ans et je me souvenais précisément ce qu’il s’était passé.

Dan Anderson était fou de rage ce jour là. Il ne se contrôlait pas et avait mit la maison en ruine. J’étais terrifiée par cette force qu’il utilisait pour tout détruire. C’était bien évidement un de ses dons qu’il ne pouvait contrôler, je m’en étais rendus compte bien plus tard en y réfléchissant à nouveau.
Les jours s’ensuivaient, et je craignais à nouveau cette colère noir dont il était capable d’exercer. Et quand cela arrivait, et cela se passa de nombreuses fois, il n’hésitait pas à me jeter des objets en pleine face. Parfois je les évitait, parfois je me les prenait. Et c’est à ce moment là que j’ai découvert un de mes dons; je pouvait stopper les objets en pleins vol, avant qu’il ne viennent sur moi. C’était une expérience incroyable puisque je pouvais me protéger contre toute agression de la part de Dan. Il le remarqua, mais savait qu’il était devenu plus que dangereux pour moi, voilà pourquoi il me plaça chez ma grand-mère Tressa, la mère de celui-çi. ELLE, a sut bien prendre soin de moi, mais j’en voulais à Dan de m’avoir laisser tomber, comme maman l’avait fait pour nous. Et je gardais cette haine au plus profond de moi, la laissant ressortir quand je me mettais en colère.

Bref, je vivais ma vie dans une petite maison de ville, chez Tressa. Elle était tellement douce, gentille et protectrice envers moi. Comme la première partie de mon enfance avec mes deux parents, je vivais une seconde et belle vie avec ma grand-mère. Mais j’avais de la rancune, comme en ce moment, et je voulais absolument revoir mon père pour avoir des explications sur ce qu’il était et pourquoi il avait réagit comme ça à la mort de maman. J’entrepris donc des recherches et appris qu’il était dans l’Etat en Floride, à Jacksonville. J’avais 17 ans et je n’avais pas peur de parcourir toute la côte ouest pour aller le rejoindre. Tressa me prêta la seule voiture que nous avions et je partis seule...

Après une bonne vingtaine d’heures de routes, j’arrivais enfin à Jacksonville, en milieu d’après-midi. Je me demandais pourquoi Dan avait choisit de vivre ici. Pensait-il que c’était assez loin de New York pour que je puisse pas le rejoindre? Il se foutait les doigts dans l’oeil.
Je pris alors la direction de l’adresse où vivait Dan. Et lorsque j’arriva, il était là, sur son balcon du 10e étage. Je pouvais le reconnaître facilement, il n’avait pas changer avec sa grande taille et ses cheveux noirs, comme les miens...

• - « Madame, puis-je avoir vos pièces d’identités s’il-vous-plaît ? »
  
  Je tournais la tête dans la direction du contrôleur. Il me regarda d’un air insistant, comme s’il était pressé d’en terminé avec la foule derrière moi qui attendait impatiemment que j’enregistre mes bagages et m’en aller rapidement.
  
  - « Oh oui, bien entendu... Les voici.
  - Je vous remercie... Et je vous souhaites un très bon vol. »
  
  Et ben, c’était du rapide... Je rigolais à cette pensée puisque que je venais de rendre service à ce contrôleur qui venait de travailler dix minutes sans en rendre compte.
  J’attachais mes cheveux bouclés avec un élastique avant de prendre mon sac et partir...

Oh oui, j’avais les mêmes cheveux que lui. Et je me souviens encore lorsque Dan me prit dans ses bras, comme si de rien n’étais, lorsqu’il me vit pour la première fois depuis sept ans. Je reculais et le regardais droit dans les yeux. Je voulais assouvir ma soif de curiosité. Mais il me conseilla de dormir un peu avant, sachant que j’avais conduis vingt heures, avec seulement cinq ou six heures de pause. J’adhérais à son idée et partis dormir un peu.
Je me réveilla le lendemain matin, après avoir passé une bonne nuit de sommeil et avoir repris toute mon énergie. Et lorsque je m’avançais en direction de la cuisine, je n’aurais pas du tout imaginer que Dan pouvait faire quelque chose comme cela. Je vis une lettre sur la table de la cuisine, comme ce foutu mot que je venais de lire quelques heures plus tôt. Il s’excusait, il voulait que je le pardonne de m’avoir lâché, qu’il avait été ravit de me revoir mais qu’il ne pouvait se permettre de rester. Et qu’il m’aimait...

Je ne croyais pas à cet amour... Il m’avait laisser seule, une seconde fois...

J’étais folle de rage. Comment pouvait-il me faire ça? J’entrais dans une colère noir et reproduisait les mêmes gestes que Dan quelques années plus tôt, à tout détruire sur mon passage. Puis, après quelques minutes d’intense colère, je me suis mise à pleurer...

• Ding dong...
  « Nous vous annonçons que le vol AF7641, en direction de New York, aura malencontreusement une heure de retard. Nous vous prions de patienter et d'agréer à nos plus sincères excuses pour ce problème occasionné. »
  
  Je regardais ma montre, une heure d’attente... Je soupirais et me concentrais en fixant les aiguilles... Puis tout se passa très vite, les voyageurs déambulaient à toute allure autour de moi, qui restait ici sans bouger. STOP!
  
  « Par ici s’il vous plaît! Embarquement immédiat ! » Annonça une hôtesse de l’aire.
  
  Sourire...

- « Lesly, c’est toi ma chérie ?
- Oui Tressa, c’est moi...
- Oh ma pauvre enfant ! Poses tes affaires à l’entrée, et viens t’asseoir. Je veux que tu me racontes ce qu’il s’est passé ... »

Et je lui avais tout dit. Enfin, il n’y avait pas tellement à dire puisque ma rencontre avec mon père était plutôt courte. Mais je ne voulais pas baisser les bras, et j’allais le retrouver. J’avais besoin de résoudre certaines questions qui me hantait de plus en plus ...

Et pendant ces quatre dernières années, je n’avais cessé de rechercher sa trace. Et en parallèle, j’avais finis mes études au lycée et avais commencé une faculté d’Histoire. Je m’étais rendue compte que j’adorais cette matière, qui était un peu en lien avec mes dons.
J’avais également besoin d’argent pour pouvoir me payer l’université. J’avais trouvé un job comme serveuse dans un bar. C’était assez peu payé, mais cela suffisait à subvenir à mes besoins, en plus de l’argent de mes parents qu’ils m’avait gardé de côté durant mon enfance. Dan avait été sympa cette fois ci en donnant le numéro de compte à Tressa la première fois qu’il était partit. Je n’étais pas fauchée, mais je n’était pas millionnaire non plus...
Et bien sûr, je m’entraînais à utiliser mes dons. Je pouvais figer n’importe quel objet, gros ou petit, évitant qu’il ne casse en tombant sur le sol lorsque moi ou grand-mère faisions un geste brusque.
Tressa n’avait pas de pouvoir elle, juste mon grand-père qui était télékinésiste. Il avait connut un professeur, appelé professeur Xavier, et qui tenait une institut pour les jeune mutants. Mais mon grand-père décéda lors d’un affrontement avec le Leader de la Confrérie, Magneto. Je ne l’ai jamais connus, et aurait souhaiter le connaître...
Tressa avait donc l’habitude du paranormal, mais ne pouvait en aucun cas m’expliquer le don de Dan. Oui il avait un don, c’était même sûr, mais lequel?

Et puis un jour, je retrouva la trace de Dan, qui vivait en Espagne à Valence. C’était là que vivait ma mère durant son enfance. Ma mère était pyrokinésiste et ne craignait pas la chaleur. D’où le fait qu’elle aimait particulièrement son pays et que parfois, quand nous vivions à New York, elle devenait nostalgique. C’était plutôt triste à voir, mais Dan n’en prenait pas compte. Il avait eut ce qu’il souhaitait; emmener ma mère avec lui en Amérique et fonder une famille, parce qu’il était très, très amoureux d’elle. Elle avait d’ailleurs accepté par amour pour lui, mais jamais elle n’était revenu dans son pays jusqu’alors.

Bref, je pris donc l’avion pour Valence et atterrit après neuf heures de vol, que j’ai d’ailleurs essayer de réduire à sept heures environs, mais sans grands résultats. C’était drôle de voir le pays dont on a les origines. L’Espagne est tout à fait différent de ce que j’avais imaginé; j’ai faillit mourir déshydrater...
Mais je n’étais pas là pour admirer la ville. J’arriva finalement à trouver l’appartement d’Ander et toqua à sa porte. Il ouvrit quelques secondes plus tard et je vis ses yeux s’écarquillés, ne s’attendant sûrement pas que je me montre devant sa porte d’entrée une seconde fois...

- « Lesly ? C’est t...
- Dan... Il faut qu’on parle... » lui dis-je d’un ton très sérieux.

Il ne répondit rien, se contentant de m’observer de haut en bas. Oui c’est vrai, j’ai 20 ans, et j’avais sûrement changé, mais je ne pouvais pas attendre. Il me laissa entrer et nous nous installions dans le salon.

- « Dan... J’ai besoin de savoir...
- Tu a tellement changé... Tu ressemble beaucoup à ta mère... » Me coupa-t-il.

J’ai crus que j’allais me mettre à nouveau dans une colère noire... Je respirais un bon coup avant de lui dire:

- « Ne change pas de sujet ! Je suis ici parce que j’ai... J’ai besoin que tu répondes à mes questions... »

Il resta silencieux, toujours en m’observant. Puis il soupira:

- « Je sais que tu m’en veux... Et j’aurais voulus ne pas vivre ainsi... Mais je fais ça pour te protéger, tu sais...
- Tes paroles n’ont aucun sens pour moi. Dis moi ce qui ne va pas chez toi ! Pourquoi ne pas vivre ensemble à nouveau ? Maman est partie depuis maintenant onze ans... Tu n’a toujours pas fais ton deuil, c’est ça ? Ce n’est pas en fuyant ta propre famille que tu pourra oublier ce qu’il s’est passé ! »

Un nouveau silence s’installa. Il regardais vers le bas, essayant de chercher ses mots. Puis il me répondit:

- « Très bien, je vais te dire ce que je sais. Tout ce qui s’est passé jusqu’à maintenant est en rapport avec mon don...
- Ah oui tient, en parlant de ça, c’est quoi ton pouvoir exactement ?
- J’allais y venir. Je ne sais pas vraiment l’expliquer, mais j’ai comme... Deux personnalités. L’une est MOI et l’autre est un autre MOI. Cet autre MOI s’appelle Andy. Et parfois, Andy prend le contrôle de mon corps, sans que je puisse faire quoi que se soit. Et lorsque je reprends le contrôle de moi-même, je suis incapable de me souvenir ce que pourrait avoir fait Andy et pendant combien de temps il s’est emparé de MOI... »

Je le regardais, ébahit. Cette nouvelle me terrifiait. Mais une question me vient à l’esprit et voulut la lui poser...

- « Mais alors, comment sais-tu que cet autre Toi s’appelle Andy si tu n’a aucun souvenir de lui ?
- Eh bien... Je suis quand même capable de communiquer avec lui grâce à NOTRE reflet. Je deviens son reflet, et il est mon reflet en même temps...
- Dan... Je ne comprends rien ! Je pourrais voir ce Andy dans un miroir maintenant ? »

Un nouveau silence. Il hésitait... Et finalement.

- « On peut toujours essayer... »

Nous nous levâmes alors pour rejoindre la salle de bain. Je regardais sa glace... Mais rien...

- « Et alors, C’est toi ! Il n’y a que toi maintenant !
- Il ne vient pas tout le temps...
- Alors il viendra quand ??
Je ne sais pas !! C’est difficile à dire, moi-même je ne comprends pas... »

C’était une histoire à en devenir dingue...
Je soupirais... Je ne sais pas si je dois le croire ou non. Cela pouvait expliquer beaucoup de choses, comme le fait qu’il détruise tout sur son passage à la mort de Merry. Dan n’est pas capable de réaliser ces choses là d’habitude...

- « Ecoute... Tout ce que je veux, c’est te protéger de la violence d’Andy. Il possède une force surhumaine, et je n'accepterais pas qu’il te fasse du mal. Voilà pourquoi je fuis... »

Et ce fus les dernières paroles qu’il prononça. Après cela, nous allâmes nous coucher, moi qui était plutôt fatiguée du voyage, en plus du décalage horaire... Et bien entendu, le lendemain, je trouvais le mot...

• Je regardais à présent la petite fenêtre de l’avion depuis ma place. Je ne voulais plus penser à cette histoire. Je voulais juste commencer une nouvelle vie, j’avais besoin de le faire. De laisser le passé derrière moi, et regarder plutôt mon avenir. Bien sûr qu’au fond, j’aimais mon père, mais je n’allais pas non plus le poursuivre toute ma vie.
  Je veux donner un sens à mon Histoire. Je penses que je vais arrêter les études, et me consacrer à ma vie de mutante, voilà ce que j’étais tout d’abord. Et pour cela, j’avais besoin de rentrer dans cette Institut, situé à Manhattan. J’en parlerais aussi à Tressa, mais d’abords, commence pas fermer les yeux et oublier le temps qui passe...