Assassinat dans le hall de l'Institut Frost? - Devonte -

Assassinat dans le hall de l'Institut Frost?
◊ Devonte & Lesly ◊

Assassinat dans le hall de l'Institut Frost? - Devonte - 76509611

.:.

Assassinat dans le hall de l'Institut Frost? - Devonte - W600_h10

Il faisait noir ici... Où est-ce que je me trouvais? C’est quoi cet endroit bon sang! Ça fiche la frousse... J’ai froid, et j’ai l’impression que je suis toute seule ici.
J’étais incapable de voir, aveuglée par l’obscurité. J’essayais alors de me représenter la pièce, les deux bras levés en avant pour éviter que je me prenne encore un coup dans la figure. Je touchais quelque chose, une substance dure, un mur. Je le longeais, appliquant mes deux mains contre lui et ne le perdant pas du toucher. Quelques minutes plus tard, je comprenais que j’étais enfermée, avec aucunes issues de secours possible parce que je n’avais sentie aucune portes, espaces ou autres choses qui m’aurait permis de m’évader. Incarcérée dans cet endroit froid et humide, dont l’air sentait le renfermé plus que jamais, je commençais sérieusement à me sentir étouffée, une bouffée de panique m’envahissant peu à peu.
Quand tout d’un coup, je sursautais face à ce faisceau de lumière qui éclaira une chaise à quelques mètres de là, avec un homme assis dessus. Il se trouvait de dos, la tête légèrement baissée en avant avec des cheveux de couleur foncé. Je ne pensais pas que cette pièce était aussi grande, mais cette pensée me traversa l’esprit qu’un petit instant, puisque mon réflexe fut alors de se diriger vers cet homme inconnu.
Oui, je n’étais pas seule, et qui que cela pouvait être, assis là-bas sur cette chaise, elle me tenait compagnie. Et c’est surtout par curiosité que je m’approchais de lui, voulant lui poser des milliers de questions, à savoir où est-ce qu’on se trouvait ici, qui nous avait enfermé, ou tout simplement, savoir qui, lui, il était.
J’avançais alors prudemment, ne sachant pas non plus à qui j’avais à faire. D’habitude, je n’étais pas comme ça avec les personnes inconnues, mais cet homme aux cheveux courts et sombres, de même couleurs que les miens d’ailleurs, me paraissait familier. Je marchais lentement, encore et encore. Mais, d’une façon plutôt étrange, je n’arrivais pas à l’approcher. La distance était la même que tout à l’heure... Je me mis alors à courir, de plus en plus vite pour le rattraper, en vain. C’était comme si la pièce s’agrandissait, m’interdisant de rejoindre cet inconnu. Quelque chose nous séparait mais je ne savais pas quoi. Je criais de m’attendre, mais rien à faire. Il n’entendait pas et la pièce continuait à s’agrandir. Au bout de quelques minutes de courses, j’étais à bout de souffle. Je m’arrêtais afin de reprendre ma respiration, tout en fixant la silhouette de l’homme. Et c’est alors que je vis cet homme, son visage... Un mélange de mélancolie, de colère, de désespoir m’envahirent aussitôt. Je voulus crier son nom, mais à ma grande surprise, aucun son ne sortis de ma bouche. Ma voix s’était éteinte, ainsi que la pièce. Je continuais d’hurler, priant de ne pas le laisser seule, à nouveau.
Mais cette fois-ci, le cris se faisait entendre. Même s’il était de courte durée.
Pourquoi? Parce que je venais d’ouvrir les yeux. Reconnaissant ma chambre de l’Institut, j’étais assise sur le matelas de mon lit, le front perlé de sueur...
Je respirais bruyamment. Dehors, l’aube commençait son apparition. J’essayais de me calmer, me persuadant que ce n’était qu’un mauvais rêve, qu’un simple cauchemar. Mais mon coeur ne cessait de battre fort contre ma poitrine. L’homme, cela ne pouvait être que lui, j’en étais persuadée. Je l’avais reconnus aussitôt, ne pouvant oublier ce visage que je détestais plus que tout au monde.
Dan Anderson, mon père...

A présent, je regardais par la fenêtre de ma chambre, assise sur mon lit fait. Après un bon moment passé sous la douche, j’avais enfilé ce qui me passait sous la main, à savoir un pantalon en jean d’un bleu foncé taille basse, avec un simple chemisier blanc crème cintré à la taille. Une paire de ballerine noire, quelques accessoires telles qu’un écharpe fine noire que j’enroulais autour du cou, pour me tenir chaud comme toujours.
Dans mes mains se tenait un café au lait, que j’avais un commencé à entamer maintenant qu’il avait un peu refroidit. Je ne m’étais pas rendormis après mon rêve, ne voulant pas revivre ce que mon esprit m’avait fait subir cette nuit là. J’avais été effrayé, et j’avais toutes les raisons de l’être. Mon subconscient avait fait ressortir mes pires craintes. D’être ne nouvelle fois abandonné. Je l’avais vécue une fois et je ne voulais pas recommencer ce genre d’expérience. Et il était vrai qu’en ce moment, je m’inquiétais pour un ami, un précieux ami que je n’avais pas vus depuis quelques jours maintenant.

- * Devonte Evan... Mais où est-ce que tu te caches bon sang! *

Je l’avais cherché partout dans l’Institut, impossible de le retrouver. J’avais mené l’enquête auprès des jeunes surdoués, essayant de savoir où est-ce qu’il a bien put aller comme ça, mais aucun n’avait sut lui répondre. Il avait disparut, me laissant derrière lui. Je trouvais que ce n’étais pas son genre de faire ça. Depuis, je m’imaginais des milliers de films, tous aussi absurdes les uns que les autres. Je me faisais un sang d’encre, peut-être pour rien. Je tenais beaucoup à lu...

(Et soudain...)

- * Non attends... Ce ne serait pas... ? * Me dis-je, mon regard fixé sur la silhouette en face de moi.

Mais bien sûr que c’était lui, quelle question! Je le voyais alors que je marchais tranquillement dans le hall de l’Institut, voulant prendre un peu l’air quelques instants. Il se tenait là, devant moi...

- « TOI ! » Lui dis-je, à la limite de lui crier dessus.

Je m’approchais de lui, à la fois heureuse de le retrouver enfin et terriblement fâchée qu’il ait disparut du jour au lendemain, sans rien me dire. Je me tenais face à lui à présent, la tête légèrement relevée pour le fixer droit dans les yeux et lui dire:

- « Il va falloir que tu m’expliques où tu étais passés si tu ne veux pas que je t'assassines sur place dans la seconde qui va suivre... »

Et quand je parlais de secondes, j’étais bien évidement très sérieuse... Oh que oui!

« **Invité** »Invité

On m'avait confié une mission assez simple, retrouver un mutant de la confrérie et copier son pouvoir pour le cerner. Bref, un jeu d'enfant, sauf pour un garçon comme moi je dois vous l'avouer. Bref, j'avais réussi à copier le pouvoir en question, mais j'avais totalement échoué le fait d'avoir gardé ma couverture. Je me retrouvais donc avec plusieurs coups bleus, des blessures assez profonde mais ma mission était à moitié réussite et j'en étais heureux. Je revenais avec le pouvoir de faire apparaître des choses comme des roses, des chaises venues de nulle part. Super pouvoir mais vraiment compliqué à contrôler, donc, je m'amusais à faire apparaître des objets de nul part. Bref, j'étais revenu de ma mission quelques heures auparavant, mes amis m'avaient prévenus que Lesly me cherchait partout et j'avais frissonné à son nom.

Lesly m'avait tellement manqué, cette douce amie que je prenais volontiers dans mes bras quand mon corps était totalement couvert par un bout de tissus. Je n'avais pas eu le temps d'aller la trouver, lui dire que j'étais parti en mission, lui expliquer ma situation mais je sentais qu'elle n'allait pas tarder à me trouver. Je rigolais donc avec mes amis dans le couloir, ceux-ci se foutaient de ma tête amoché, mais j'aimais bien rire de moi donc je suivais le mouvement. C'est alors qu'un cri résonna derrière moi, je me crispe et tourne doucement. Le visage de Lesly m'apparut et je souris comme à mon habitude.

" Toujours aussi belle princesse, mais évite de me crier dessus il y a d'autres moyens de dire bonjour..."

Je lui fis un bisous volant comme à mon habitude, je pouvais lui donner un baiser bref sans que rien ne se passe, mais là n'était pas le moment je le sentais parfaitement. Bon comment allais-je me défendre face à cette furie, cette magnifique furie. Je secoue légèrement la tête, non, je ne devais pas encore me perdre dans mes pensées. Et oui, Lesly était bien plus proche de moi que les autres, beaucoup disaient d'ailleurs que nous étions en couple et sincèrement, je ne disais jamais le contraire aimant faire croire à cette rumeur. Je m'approche d'un pas en levant les mains en l'air et me mettant à genoux.

"Ho pitié, ne me tue pas je suis fou de toi. J'étais parti en mission, une mission tellement dangereuse que je n'ai pu donner de nouvelles. Pardonne-moi mon amour, pardonne-moi, ne me quitte pas!"

Et oui, comme toujours j'en faisais beaucoup et tout le monde éclata de rire en voyant une fleur apparaître dans les cheveux de Lesly, ce pouvoir était parfois assez pratique. Je sourie tendrement à mon amie, enfin amie...Oui, depuis un certain temps mon coeur battait étrangement vite en sa présence.

Il rigolait... Et aussi bizarre que cela puisse paraître, cela me rassurais de le savoir à peu près en vie, avec quand même quelques blessures par ci par là, mais rien de très grave à mon avis. C’était un costaud, bien évidement!
Je restais là à le regarder, soupirant légèrement d’exaspération. À l’écouter parler, je me disais qu’il n’était qu’un vil flatteur. Cela avait un côté assez énervant et vraiment séduisant en même temps. Devonte... Il avait bien le don de me calmer, c’était certain. Je me demandais souvent comment il s’y prenait. Peut-être de par sa voix rassurante et réconfortante, mais aussi par les mots qu’il choisissait, je trouvais, avec subtilité. C’était aussi ça qui me plaisais chez lui, puisque cela lui donnait un certain charme à mes yeux.
Mais hélas pour lui, il ne s’en tirera pas comme ça cette fois, puisque je fus tellement inquiète ces derniers temps que la colère était toujours là au fond de moi.

- « Heureuse de savoir que tu tiens encore sur tes deux pattes! Il faut croire que tu sais bien jouer le Chevalier Solitaire pour partir en cavale, en mission. Mais la prochaine, fais moi plaisir veux-tu, prends une seule petite minute pour m’avertir! Je t’assures que je t’en serais très reconnaissante et que je serais pas là à te crier dessus de si bon matin. »

Voilà, message transmis. C’est clair, j’aurais mille fois mieux dormis ces quelques jours s’il avait pris soin de me dire ce qu’il comptait faire. Mine de rien, il m’avait manqué ce vil flatteur...

C’est alors qu’il se mit à genoux, levant les bras au ciel et commença ce que j’appellerais un genre de «Pardon à la one again». J’étais à la limite de rigoler à cette comédie qu’il me faisait là, comme si nous étions ensemble et que j’allais le quitter pour de bon, à cause d’une faute grave et impardonnable...
Comme si nous étions ensemble...
À ce propos, je ne savais pas bien si cette hypothèse était vraie, ou s’il s’agissait d’une simple image de couple qu’on pouvait donner aux autres, sans vraiment le vouloir. Devonte était effectivement la personne en qui je tenais le plus dans l’Institut, c’était mon confident, mon meilleur ami, mon Devonte et... Et peut-être un peu plus sûrement. Il ne fallait pas se voiler la face, je savais bien qu’au fond de moi se trouvait un sentiment amoureux. Sinon, pourquoi je me ferais un sang d’encre pour lui? De plus, ce «Discours à la one again», ainsi que la fleur qu’il venait de faire apparaître dans mes cheveux, m’avaient quelque peu attendris je dois dire...

- « Très bien, dans ce cas, je vous pardonne mon brave. » Lui dis-je en prenant la fleur dans une main, et jouant moi aussi la comédie.

Soupire... Pauvre de moi... J’avais encore une fois échoué dans la résistance. Je suis décidément bien une jeune femme au coeur éternellement trop tendre pour pouvoir lui en vouloir autant.

- « Hum bref, chers amis les jeunes surdoués, dis-je à tous les élèves qui se trouvaient avec nous, J’aimerais juste vous l’emprunter quelques instants, puisque j’ai vraiment hâte d’entendre ce brave Chevalier me conter tous ses périples! Non non, on va pas prendre ton cheval hein! Le salon est juste là-bas! »

Puis j’attirais Devonte vers moi en lui prenant délicatement son bras, ne sachant pas vraiment s'il était blessé autre part, puis l’emmena vers la pièce. Je frissonnais, puisque c’était la première fois que je le touchais depuis qu’il était partit. C’était agréable, mais je ne devais pas perdre mon objectif.
Nous allions donc s’asseoir sur un canapé. Je lâchais son bras, me tourna complètement vers lui pour le regarder fermement. Je parcourais ses blessures, ça me mettait un peu hors de moi. J’aurais pus participer moi aussi à cette mission

- « Alors, racontez-moi donc! Je brûle de savoir ce qu’il a bien pu vous arriver... »

« **Invité** »Invité

Une fois de plus je m'en étais tiré à bon compte, comme j'étais fort à ce petit jeu habituel avec ma belle Lesly. Je sourie doucement quand je la vis se prendre à mon jeu, elle pris doucement la fleur dans sa main, alors que moi je me sentit assez faible pendant quelques instants. Quand elle m'attrape par le bras je la suie, tout en faisant un révérence aux autres gens autoure de nous qui rigolaient de notre poire. J'aimais être au centre de l'attention, je fis donc mine de monter sur mon cheval et partis en sautillant dans tous les sens sous les rires amusés des autres élèves. Je m'assoie sur le divan comme Lesly, la laissant parcourir de ses fins doigts mes blessures. Tans qu'elle n'appuyait pas elle ne risquait rien, mais un contacte trop puissant ferait que je lui prendrais son pouvoir. Elle me demanda de tout lui dire, je sourie doucement à celle-ci posant ma main protégée par un gant sur son visage. Ce visage qui m'avait réellement manqué.

" Hum, ben écoute. J'ai été exploré les quatre coins du monde pour trouver une femme comme vous, mais aucune ne vous arrivaient à la cheville ma bien-aimé. Vos cheveux sont les plus beaux, vos lèvres sont les plus douces, votre voix la plus mélodieuse. Après avoir tenté de vous oublier, j'ai abandonné cette idée stupide et je suis revenu armé de mon coeur en cadeau...En route, j'ai rencontré plusieurs périples, dragons, trolls, sorcières qui voulaient me charmer, mais je n'avais que vous en tête."

Bon, garder mon sérieux n'était pas facile avec moi je devais bien l'avouer. Je sourie alors et approche pour lui voler un baiser furtile, ben quoi, fallait bien pimenter mon récit. Je sourie alors avec amusement et rigole alors en voyant sa tête, je n'avais jamais été jusqu'à lui voler un baiser mais cela me tentais de trop pour y renoncer et cela m'avait plus assez.

" Non, allais voilà la vraie version. J'ai été à la confrérie pour voler le pouvoir d'une autre personne, la directrice voulait observer son pouvoir pour pouvoir mieux le cerner simplement...Cela a été plus long que prévu...et plus douloureux!"

Je montre alors mes multiples blessures, Lesly ne savait rien de mon passé réel, du fait que j'avais été violé, kidnappé, torturé avec des brûlures de cigarettes et une boucle de ceinture. Je n'avais jamais eu le courage de lui dire, d'ailleurs, je ne me mettais jamais torse nu devant elle. Oui, j'étais parsemé de cicatrices et de brûlures également, je ne voulais pas qu'elle me pose des questions. J'enlève ma main de sa joue et me couche alors sur le canapé sans gêne, comme j'avais l'habitude de le faire. Mains derrière ma nuque, je dis calmement, paisiblement.

"Je suis content de te revoir..."

Désolé c'est nul

Jamais, mais alors jamais je ne pourrais m’habituer à ce jeu de comédie qu’il y avait entre nous. Bien que parfois cela m’amusais drôlement, il y avait bien des moments, un peu comme tout à l’heure, où je me sentais gênée par la situation. Mais heureusement, ce qui m’aidais le plus, c’était que Devonte, lui, ne se laissait jamais envahir par la honte d’être ridicule. Il en rajoutait tellement dans son jeu que les gens ne le prenait finalement pas pour un guignol, mais plutôt pour quelqu’un qui avait beaucoup d’humour, et qui savait surtout l'utiliser avec aisance. Je souris alors inconsciemment à cette idée, mais mon ami me sortis de mes rêveries au moment de caresser mon visage avec sa main gantée.
Frissonnante, je le fixais et perdit mon regard dans le sien.

Il prit ensuite la parole, et moi, redevenue un peu plus attentive qu’à la seconde d’avant, l’écoutais. J’étais alors même prête à croire tout ce qu’il racontait, me rendant compte un peu plus tard qu’il avait tout inventé.
J’étais encore une fois exaspérée. Il avait vraiment une imagination débordante ce petit. C’était très flagrant, à s’en crever les yeux. Mais je souriais à ce qu’il venait de me dire, ces tendres et flatteuses paroles comme je les aimais. Mais le baiser furtif qu’il m’avait rapidement donné m’avait subitement chamboulée, rougissant un peu sur le moment, ne s’attendant pas à ce qu’il aille jusqu’à m’embrasser pour que son soit disant «Périple» puisse devenir crédible. Par réflexe, je reculais. Je le vis réagir en rigolant, sûrement parce qu’il trouvait la situation comique encore une fois, mais je n’osais pas lui donner une gifle avec toutes les blessures qu’il avait déjà sur son visage. De plus, un détail tout de même que j’avais noté, c’étais que mon coeur s’était quelque peu emballé...
Je fis un gros effort pour reprendre mes esprits, afin d’essayer de le remettre dans le droit chemin.

- « Bon Devonte, quand tu aura finis ton cirque, tu me dira ce que tu devais faire au juste? »

Ah miracle! Il me répondit sérieusement! C’était stupéfiant, une occasion rare que je ne laisserais pas échapper aussi facilement, croyez-moi...
Au moment où il me montra ses blessures, je crus que j’allais m'évanouir tellement sa peau était recouverte de cicatrices.

- « Bon sang Devonte! Il faut que tu ailles te faire soigner ça! Mais qu’est-ce qu’ils t’on fait là-bas! C’est... C’est... »

Horrible? Effrayant? Je ne savais pas vraiment quel adjectif employer pour qualifier ces multiples égratignures. Ils l'avaient torturé et j'avais presque mal pour lui. Mais je ne pouvais pas non plus le forcer à faire quelque chose, pensant qu’il était bien assez grand pour juger tout seul.
Je m’affaissais alors brusquement sur le dossier du sofa, jambes croisées, le regardant lui faire de même mais se couchant sur tout le canapé. Je fixais ensuite ses gants. Je comprenais effectivement pourquoi la directrice de l'Institut utilisait le don de Devonte; aller voler et en apprendre un peu plus sur les pouvoirs des mutants confréristes était un moyen plutôt efficace pour déjouer l'adversaire pendant un combat. Cela donnait alors pour mon Devonte un rôle important au sein des jeunes mutants, mais je commençais à croire que ce genre de mission pouvaient devenir dangereuses pour lui. Encore heureux qu'il soit encore près de moi à cette heure ci... Mais pour combien de temps encore? Baaah arrêtes un peu d'y penser ! ...

- « Moi aussi je suis contente. Tu m’a manqué tu sais, mais, je suppose que tu devais t’en douter... »

Même si ce que je disais pouvait être totalement vraie, il n’empêche que je voulais à mon tour partir pour rendre une petite visite aux membres de la Confrérie. J’avais du mal à laisser passer ça, pas après ce qu’ils lui avaient infligés. Je regardais dans le vide, essayant de m’imaginer un stratagème de défoulement de nerf contre ces brutes de Confréristes...

« **Contenu sponsorisé** »