Parce que même le temps qui passe ne pourra jamais effacer les liens qui nous unis...

Parce que même le temps qui passe ne pourra jamais effacer les liens qui nous unis...
• Luna & Lesly •

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Parce que même le temps qui passe ne pourra jamais effacer les liens qui nous unis... 29608385

Et dans le vacarme habituel du bar, je regardais une nouvelle fois l’horloge murale. Plus qu’une petite demie-heure... Une bouffée de motivation grimpa rapidement, rendant le travail beaucoup plus facile a supporter en cette fin de matinée. J’essuyais quelques verres fraichement lavés par notre plongeur, pour ensuite les ranger délicatement à leur placard habituel. Le bar avait gardé une apparence assez vieillot, mais celui lui donnait un certains charme, comme si nous rentrions dans un bar datant d’une trentaine d’années en arrière. Personnellement, j’aimais cette ambiance que l’on trouvait peu finalement dans les autres pubs de New York. J’avais eu de la chance d’avoir été prise pour le job ici...

- « Un coca light s’il vous plait... » Me demanda alors un jeune homme assis devant moi sur le bar.

Je le lui préparais aussitôt, ouvrant la bouteille avec un décapsuleur et versant le sombre liquide dans le haut récipient taillé pour être conforme au 50cl de la bouteille. Je lui déposais alors le verre fin prêt sur la surface lisse du bar, et le vis le prendre et avala d’une traite la boisson gazeuse. Pendant que je nettoyais ensuite le meuble, il me posa un billet de 5 dollars, me priant de garder la monnaie puis sortis du bar. C’était le troisième pourboire de la journée! Elle commençais assez bien finalement... Même si j’avais travaillé non-stop ce samedi matin et que j’étais épuisée. Épuisée, mais surtout excitée maintenant, car dans les quelques minutes qui vont suivre, je serais un Café, Notre Café....

Je soupirais... 10 minutes seulement étaient passées depuis mon dernier coup d’oeil sur le cadran de l’horloge. J’avais finis tout ce que j’avais à faire, aujourd’hui, peu de clients étaient au rendez-vous. L’idée d’utiliser mon pouvoir me tentais assez, et commençais à me concentrer pour avancer le temps d’une petite vingtaine de minutes...

Midi...

- « Leslie! C’est bon tu peux y aller, je vais prendre le relais. »

Je me tournais en direction de la voix, et vis ma collègue, Rachel. Si elle était là, c’est que je n’avais pas besoin de regarder l’heure pour savoir qu’il était temps pour moi de partir. Elle ne semblait pas avoir remarqué que je venais d'accélérer le cours du temps, comme si les 20 minutes s’étaient déroulées normalement. Je souris, fière de moi.

- « Ah super Rachel! Merci, je te revaudrais ça! »

Elle me sourit, et n’eut pas le temps d’entendre ce qu’elle avait à me dire puisque j’étais déjà partis dans notre loge où l’on rangeais nos tablier de travail. J’ouvris mon casier, plia mon tablier vite fait bien fait rangea à l'intérieur. Je me détachais les cheveux, pris mon sac en bandoulière en fonça à la porte d’entrée.

Je parcourus la rue en un clin d’oeil, ne voulant pas perdre une seule seconde de plus. Elle était là-bas, à Notre Bar, j’en étais pratiquement sûr. J’avais vraiment envie de la revoir, après ces quelques semaines passées à attendre impatiemment. Je devais la rejoindre là-bas, comme à chaque fois qu’on se retrouvais. L’endroit qu’était notre point de rendez-vous habituel, avait prit pour moi une certaine importance. Comme si il m’étais maintenant impossible de se rencontrer autre part qu’ici. Je connaissais le chemin sur le bout des doigts, souriant d’un réel plaisir à l'apercevoir enfin.

Et enfin, je l’a vis...

- « Luna! »

Je courus vers Elle. Cette jeune femme était une soeur pour moi, une soeur que je voyais que rarement hélas. Tout ça parce qu’elle faisait partie du clan adverse au mien, la Confrérie. Mais je me fichais pas mal de ce que les autres pouvaient penser, et même qu’en ce moment, ils sont persuadés que j’ai couper les ponts pour toujours avec Luna. Ils étaient bien idiots à croire cela, et me connaissaient plutôt mal si c’était le cas.
J’étais maintenant à quelques mètre d’Elle. Je l’enlaçais aussitôt, heureuse de pouvoir la retrouver, la toucher la sentir près de moi.

- « Tu m’a tellement manqué Luna! Tu ne peux pas savoir combien j’étais impatiente de te revoir! »

« **Invité** »Invité

Une journée a ne rien faire, voilà ce que je faisais de mes journées de repos, oui je ne travaillais pas aujourd'hui, j'avais toujours une journée de repos dans la semaine, j'aimais bien mon patron même s'il était humain, en fait il savait pertinemment qui j'étais et dans quel clan j'étais , mais je ne sais pas on dirait que cet homme sentait que je ne lui aurais pas fait de mal, pourtant je n'hésite jamais devant un humain, enfin un humain adulte, car pour moi il est hors de question de s'attaquer à un enfant. Je restais chez moi pendant la matinée, j'avais rendez-vous avec Leslie aujourd'hui, elle était au travail et j'avais hâte que l'heure passe assez rapidement pour la voir enfin, nous devions nous voir que quelques fois de temps en temps, oui nos camps respectif n'aimeraient pas nous voir l'une avec l'autre riant ensemble, je doute que ca leur plaise. Mon appartement était surveillé pendant la journée par un des confréristes. Je n'aimais pas trop cela, mais depuis qu'ils avaient appris que j'avais liée une forte amitié avec Leslie, ils préfèrent prendre des précautions. Celui qui m'expiait était tellement distrait, en fait dès qu'une jolie fille passait à coter de lui, moi j'avais le champ libre pour me faufiler et rejoindre ma petite sœur. Je regardais l'heure pensant à Leslie qui ne finirait que dans une heure, je souriais pensant à cet imbécile de type qui perdait le contrôle de lui-même quand une jolie minette le croisais. Je marchais tranquillement, regardant les humains, parfois en les regardant je me demandais ce qu'ils avaient à faire de leurs vies, qu'ils ne servaient à rien, mais il n'était pas rare de me surprendre en train de me dire qu'ils avaient de la chance, c'est vrai pas de guerre, on ne les regardaient pas comme des monstres, oui, je sais la confrérie a chercher sa réputation, mais je me voyais mal les trahir alors qu'ils m'ont tendu la main quand j'étais seule et en fâcheuse posture, non je leur devais ma fidélité, jamais je ne les trahirais, pour rien au monde, quoi que Leslie pourrais être une bonne raison.

Je secouais la tête enlevant cette pensée d'avoir a choisir entre la confrérie et Leslie, je ne savais pas ce que je ferais même si au fond de moi mon choix était fait. Je continuais ma route tranquillement, marchant ici et là, attendant que l'heure tourne, je me dirigeais au bar où je me retrouvais toujours avec Leslie, comme si cet endroit nous appartenait, jamais je n'avais été sentimental et pourtant Leslie arrivait à faire sortir le meilleur de moi, tout ce que je cache aux autres, elle pouvait facilement le voir , le laisser sortir, ce n'était pas un mal, mais je ne voulais pas que quelqu'un d'autre s'en rende compte et surtout pas Léandro, un collaborateur qui ne me laisse pas indifférente loin de la! C'était bien ce qui m'agaçait d'ailleurs. Je regardais l'heure et me rendais compte que Leslie allait bientôt arriver, je la voyais quelques secondes plus tard courant vers moi et me prenant enfin dans ses bras. Je la pressais légérement contre moi, contente de la revoir. Je la regardais et l'écoutait en souriant.

-Moi aussi je suis contente de te revoir, tu m'as beaucoup manqué tu sais, alors ta journée de travail ça été?

Je voulais lui demander si elle avait vu Léandro, je ne savais pas trop ce que cherchait ce type, quand j'étais avec lui, même si des filles beaucoup plus jolie et d'ailleurs la plupart du temps intéresser par lui, il les ignore me donnant l'impression qu'il n'y avait que moi à ses yeux, mais il jouait un jeu de séduction avec Leslie, je n'en voulais à aucun des deux, mais j'ai un sentiment désagréable en sachant cela. Comment appel-t-on cela? De la jalousie? Oui c'est ça, de la jalousie et ça m'embête à un point vous n'imaginez même pas, jamais je n'ai été jalouse de qui que ce soit et il fallait que Léandro débarque pou que cela change. Je regardais Leslie avec un grand sourire, je préférais profiter de nos retrouvailles et ne pas penser à Léandro pendant toute une après-midi.

Je desserrais un peu mon emprise sur Luna. Je tenais énormément à elle et je n’avais surtout pas envie de l’étouffer. C’était un peu bête de penser à soi, mais il faut croire que c’est aussi une preuve que quoi qu’il lui arrive, je la protégerais, comme elle le ferait pour moi.
Je me souviens encore de la première fois que je l’avais vu sur le champs de bataille, lors d’une confrontation avec la Confrérie. Si je ne l’avais pas reconnus assez rapidement, je l’aurais sans doute massacrée de coups, comme pour d’autres confréristes. Mon amour de grande soeur était de l’autre côté de la barrière qui nous servait de Clan. J’avais été déstabilisée, abasourdie en l’a voyant utiliser ses pouvoirs contre les miens. Je ne comprenais pas comment cela pouvait être possible, un tel clash m’avait été totalement imprévisible et impensable à l’époque où l’on traînait toutes les deux joyeusement et en rigolant...
Je secouais la tête; mais pourquoi je me mettais à repenser à ça maintenant? Ce n’était pas le moment idéal, surtout que nous étions réunis aujourd’hui pour passer un agréable moment. Shopping? Cinéma? Qui sait ce qu’on va bien pouvoir faire en ce bel après-midi.
Je scrutais son visage, qui n’avait pas changé. Con maquillage lui allait à ravir, faisant ressortir avec élégance la couleur clair de ses yeux. Elle avait toujours été pour moi un modèle à suivre, que sur certains points évidement, mais avec elle, j’apprenais beaucoup, sur différents sujets. Discuter avec elle était une réelle partie de plaisir, en temps illimité. D’ailleurs, je pourrais très bien arrêter le temps aussi longtemps que possible pour l’entendre parler de tout et de rien, tellement elle avait de choses à dire. Non seulement elle parlait beaucoup, mais elle savait aussi écouter ce que j’avais à dire moi aussi, mon point de vue, mes craintes, mes expériences vécus en tant que mutante novice. Et j’appréciais, me sentant libre de lui parler à mon aise, d’être moi-même...

J’étais encore perdue dans mes pensées... Il fallait arrêter ça tout de suite.
Je m’entrepris sur le champs de lui parler de ma matinée au boulot:

- « Et bien, je dirais que c’était comme d'habitude; assez calme. Joe nous a pas fait de crises, sûrement parce que je lui ai rapporté les pourboires et qu’on a gagner vingt dollars! C’est plutôt pas mal comme somme d’argent. »

Joe, c’était mon boss, le patron du «Joe’s pub». Pas très original comme nom pour la boîte, mais fallait bien faire avec. En dehors du bar, je me permettait de l’appeler par son prénom, parce qu’il était une personne comme une autre quand je ne travaillais pas. Et en ce moment, avec le peu de client que l’on recevait par jour, il avait plutôt tendance a péter les plombs au moindre petit problème qui pouvait l’embêter.

- « Et sinon... Tiens, maintenant que j’y pense... Je n’ai pas vu Léandro aujourd’hui. »

Je ne sais pas bien pourquoi, mais j’avais le sentiment qu’il fallait que je lui en parle. Je savais qu’elle tenait à lui, mais je pensais que la relation que j’avais avec cet homme pouvait causer quelques problèmes sur celle de Luna et moi. Certes, Léandro était de nature séducteur, autant avec moi qu’avec d’autres filles. Je me sentais donc un peu plus rassurée de lui raconter ce qu’il s’est passé un jour avec lui au bar, histoire de ne pas la laisser à l’écart. Je ne voulais en aucun cas qu’elle devienne jalouse, alors que je suis encore loin d’être amoureuse du collaborateur...

Soudain, je sentais mon ventre qui gargouillait. Je profitais de l’occasion pour nous changer les idées.

- « Bon... Ca te dirais de manger quelque chose? »

« **Invité** »Invité

Leslie me racontait sa journée de travail, son patron était toujours aussi nerveux que la dernière fois que l'on c'étaient vu, pourtant j'avais eu l'occasion de voir Leslie en plein travail elle était très performante comme serveuse, en tout cas moi a ça place il y aurait longtemps que j'aurais épuisé le stock de vaisselle, j'étais assez maladroite et trop colérique pour faire un job de ce genre, je préférais mes photos, être installé tranquillement dans un coin à prendre des clichés du paysage, ou bien des mannequins, pour les couvertures des magasines, j'étais très bien payé pour ce que je faisais, mais cela m'importait peu. Je sentais Leslie pensive, remarque depuis le choc de nous avoir vu pendant le combat contre l'institut, elle tout comme moi avions reçu un choc en se voyant, ce jour la j'aurais pris une décharge de dix-milles volts cela serait revenu au même. Leslie reprit la parole ce qui me sortait de mes pensées. Elle parlait de Léandro, je souriais légérement, Leslie n'était pas stupide et elle me connaissais mieux que personne, elle avait compris ce que je ressentais pour Léandro, je regardais ma petite sœur en souriant légérement puis je haussais les épaules.

-Il avait peu-être une fille à draguer dans le coin.

Mes paroles même reflétait ma jalousie, je ne supportais pas de voir des filles tourner autour de lui, je savais que notre amitié avec Leslie comptais plus que Léandro et je ne lui en voulait pas d'être mignonne et de se faire draguer par Léandro. J'entendais le ventre de Leslie grogner, je souriais de plus belle. - Bonne idée, il y a un bon restaurant au coin de la rue, il vient d'ouvrir.

Nous avions fait tous les restaurants de la ville, nous passions notre temps à nous promenés et nous connaissions la ville comme notre poche, surtout les boutiques. Je l'attrapais par le bras et nous avancions vers le restaurant, j'entrais suivis de Leslie et demandais une table pour deux, le jeune homme qui nous accueillait nous demandais de le suivre et nous montrait notre table, une table à l'écart des autres, tant mieux nous pourrons parler de tout sans crainte. Je regardais le menu, je ne savais pas trop quoi choisir, puis je m'arrêtais sur un bon bifteck et des frites, un menu simple, mais qui me parlait, je fermais le menu et regardais Leslie.

-Sinon tout ce passe bien a l'institut?

Je voulais être sûre que tout allais bien pour elle, Leslie savait parfaitement que ma question était de pure innocence, jamais je ne l'influencerais sur quoi que ce soit, elle était libre de faire ses choix toute seule, je ne voulais pas lui faire prendre une décision qu'elle regretterait je ne me le pardonnerais pas, de toute façon elle n'aimerait pas être à la confrérie, elle n'était pas faite pour être aussi cruelle que nous pouvions l'être, oui même moi. Ma seule différence avec les autres membres de l'institut était que je n'attaquais pas sans raison, je ne jouais pas avec les humains comme les autres pouvaient le faire, j'attendais toujours d'avoir une bonne raison et encore la plupart du temps je leur faisais juste peur avec le changement de couleur de mes yeux, je n'aimais pas trop m'attaquer aux plus faibles. Le serveur revenait nous demandez notre commande, d'une voie polie il nous demandait si notre choix était fait je lui tendais le menu.

- Pour moi ce sera un bon bifteck avec des frites, un jus d'ananas, dans un grand verre si possible et un banana Split, merci.

Je lui adressais un sourire poli, je n'avais aucune raison d'être agressive, pourtant le serveur me regardait bizarrement, je me demandais s'il savait que j'étais une mutante, il n'y avait pas une leurre de peur dans ses yeux juste, comment dire.... De la curiosité. Je regardais Leslie qui allait faire sa commande, une fois ceci fait le serveur reparti nous laissant à nouveau seules.

Ça y est, je regrettais d’avoir parler du collaborateur. Quelque part, et je m’en rendais bien compte maintenant, le sujet était douloureux pour nous. Je comprenais qu’elle pouvait être jalouse, et le fait d’en parler n’inspirait en aucun cas la joie. Pour elle, comme pour moi, qui n’aimais pas la voir dans cet état. Ah ces hommes, toujours à nous foutre la misère...
Je ne répondis rien donc, même si j’avais finalement envie de lui dire qu’il n’était pas fais pour quelqu’un comme elle, qu’elle méritais bien mieux. Mais ce genre d’argument était tout à fait stupide, puisque qu’on ne choisissait pas celui qu’on aime. J’ai donc préféré de passé la conversation sous silence et revenir à mon ventre qui gargouillait. C’était notre journée et il était clair que rien n’allait la gâcher.

Nous partions donc de ce pas à la recherche du nouveau restaurant que Luna venait de mentionner, afin de pouvoir satisfaire mon estomac qui criait famine. J’étais assez curieuse de savoir ce que celui ci pouvait nous proposer comme plats gastronomiques, vu que tous les autres ont été testé par nos plus fines bouches auparavant. Quoi qu’il en soit, j’avais tellement faim que je pouvais avaler n’importe quoi.
Enfin arrivées à notre destination, nous entrâmes dans l’immeuble, Luna devant moi. Hum... La déco était assez sympa. Quelques clients mangeaient par ci par là, sans se préoccuper de nous. Je suivis Luna et le serveur qui nous amenait vers une table joliment dressée. Elle était un peu en retrait des autres tables, ce qui nous permettrais de parler de sujets.. Heu comment appeler ça... Disons de sujets pour les mutants. Car depuis que je suis rentrée dans l’Institut, il était vivement conseillé de se comporter comme des hommes ordinaires lorsqu’on se baladait à l’extérieur du bâtiment. Personnellement, j’essayais de me comporter le mieux possible, mais parfois, je voulais montrer mon vrai visage aux hommes dépourvus de pouvoirs. J’avais souvent eu cette impression d’être forcée à devenir quelqu’un que je n’étais pas, et le pire en y repensant, c’est que j’avais toujours vécue avec mon don sans que cela me posais des problèmes aujourd’hui, sans me cacher comme aujourd’hui. Le monde avait bien changé, et les mutants étaient assez mal accepté de nos jours par la société. Ma grand-mère Teressa avait toujours été là pour me prévenir qu’un danger potentiel comme celui-ci pouvait très bien survenir un jour, j’y avais donc été préparé. Mais cela n’effaçait pas le regard menaçant des hommes, m’empêchant d’être ce que j’étais; une mutante.

Je regardais Luna qui choisissait son menu sur la carte. Je pris donc celle qui était posée à mon niveau sur la table pour choisir. Et en un clin d’oeil, je sus tout de suite ce que je voulus.

Je refermais alors la carte, et lui répondis simplement:

- « Tout se passe bien. Mais, je commences en avoir marre des entraînements qui s’intensifient; j’en ai beaucoup plus qu’à la normal! On nous veut être disponible assez tôt tous les matins pour passer une heure de temps à s’entraîner, et le soir à nouveau on y retourne. C’est comme si on nous demandait d’être prêt pour quelque chose d’important. Je n’ai aucune idée de quoi, mais à mon avis, ça ne présage rien de bon... »

Je n’avais pas peur de lui dire ce qui se passait à l’Institut. Je lui faisait assez confiance pour savoir qu’elle ne me questionnait pas pour passer les infos à ses confrères. Si c’est vraiment le cas, et je doutais vraiment du contraire, je me demandais alors comment elle se débrouillait pour à la fois être aux côtés des siens et nous permettre de ne pas me trahir. Moi aussi j’avais un peu ce problème de mon côté, et j’essayais coûte que coûte de garder tout ce qu’elle me disais pour moi. Mais c’était dur souvent, puisqu’on venait souvent me questionner sur comment marchait la Confrérie, si j’étais déjà aller là-bas un jour et comment c’était... Bref, plus d’info pour plus d’avantages sur l’ennemi... D’où le fait que je n’avais jamais révélé mes retrouvailles, même pas à Devonte, mon meilleure ami...

Je vis alors le serveur arrivé vers nous. Il prit la commande de ma grande soeur et me demanda pour la mienne.

- « Je prendrais le plat du jour s’il vous plait, avec de l’ice tea. »

Je n’avais pas remarqué que le serveur nous regardait d’une façon plutôt étrange, comme s’il se doutait que nous étions pas comme tous les autres clients. Je fis comme si de rien n’était et attendit bien sagement qu’il soit partit.

- « Bon sinon, comment ça se passe pour toi? Tu te plais toujours autant dans ton boulot? J’aimerais bien que tu me montres tes nouvelles photos un de ces jours. »

Je savais ma chère amie talentueuse. Je voulais apprécier son travail et la féliciter, comme elle le méritait...

« **Invité** »Invité

Leslie me parlait alors des entrainements, je souriais à la voir parler ainsi, elle en avait visiblement assez de devoir s'entrainer tous les jours, mais il le faillait, la directrice de l'institut voulait sans doute que ses élèves maitrisent leurs pouvoirs sur le bout des doigts, à sa place j'en ferais autant, je laissais mon sourire s'intensifier.

- Votre directrice veut surement que ses élèves maitrisent leurs dons à la perfection, ne t'inquiète pas de notre coter c'est la même chose, enfin on s'entraine quand on veut quasiment, mais on le fait assez souvent c'est important.

Je pensais à nos deux clans, j'espérais que nous n'aurions pas à nous combattre à nouveau, j'aurais du mal à me montrer cruelle devant Leslie, même si elle m'avait déjà vu utiliser mes dons contre les siens sans aucune hésitation, mais je lui avais expliqué que les ordres étaient les ordres et que je devais obéir, Leslie savaient absolument tout de mon passé, elle était la seule à savoir pourquoi j'étais à la confrérie et pourquoi j'étais comme je suis. Pour moi il était hors de question que je m'attaque a Leslie. J'appréciais le fait qu'elle me fasse confiance, elle me parlait de l'institut, des informations qui auraient pu être capital pour mon clan, mais je devais avouer que je ne souhaitais pas leur donner ses informations, je n'ai jamais réellement compris pourquoi la confrérie et l'institut ne trouvaient pas de terrain d'entente, il y en avait forcement un, quoi que parfois il y en a pas. La conversation avait été interrompue par l'arrivée du serveur qui venait prendre nos commandes, une fois parti Leslie reprit la parole. Je souriais, parler de mon travail me faisais toujours sourire, j'adorais ce que je faisais, c'était tranquille et passionnant.

- Mon Job me plait toujours autant, promis je te monterais mes clichés la prochaine fois qu'on se reverra.

Cela faisait plaisir à voir, mon patron me disait toujours que j'avais du talent pour la photographie, il était l'un des rares humains que j'appréciais, il ne me jugeait pas pour ce que j'étais, il aimait ma façon de travailler et pourtant il sait que je suis une confrériste, il a parfois du mal à comprendre comment j'ai pu atterrir avec eux, mais il ne pose pas beaucoup de questions à ce sujet. Mon patron était parfaitement conscient que j'étais surveiller par une collaboratrice, le gouvernement voulait me garder à l'œil, mon envie de détruire que je ne contrôle pas les effraye et je les comprends, mais leur collaboratrice est loin d'être efficace, en tout cas elle n'use pas tout ce qu'elle a pour m'avoir. Cette collaboratrice était d'ailleurs la coéquipière de Léandre. Je secouais la tête évitant de repenser encore à lui. Le serveur revint avec nos commandes et nous souhaitais un bon appétit, je le remerciais et regardais mon assiette avec les aliments qui avaient l'air délicieux a souhait, l'odeur mettait l'eau à la bouche, je tapais dans mes mains et regardais ma petite sœur.

-Bon appétit, hum! Je sens que je vais me régaler!

J'étais une vraie gosse quand il s'agissait de manger, pire qu'une enfant avec des bonbons, manger était un plaisir pour moi, surtout quand il s'agit d'un plat aussi gouteux que le mien. Je commençais à couper ma viande qui se découpais facilement et portais le bout de bifteck dans ma bouche. Un délice! C'était tellement bon que j'en aurais fait une crise cardiaque (xd), je buvais une gorgée de mon jus d'ananas qui était extremement bon, je n'en avais pas bu d'aussi bon.

-Ce restaurant est superbe, bel déco et la nourriture est délicieuse.

J'enfournais un nouveau bout de viande dans ma viande tout contente, il m'en faut peu pour être heureuse, je profitais des petits plaisirs de la vie, il le faillait bien, personne ne sait ce qui nous attend à nous les mutants.

Luna avait sûrement raison. Il est vrai qu’en ces temps un peu troubles, être le mieux préparé possible pouvait nous assurer une victoire, ou alors nous sauver la vie. Grâce à cela, tout mutant entraîné pouvait affronter tous les dangers, limitant tout de sortes de risques. De toute manière, je voulais beaucoup m’entraîner pour m’améliorer et savoir utiliser mon don à la perfection. Je pensais que j’avais eu une chance unique d’en posséder un, que ce soit mon pouvoir actuel ou un autre. Il m’avait aidé quand j’étais petite, inconsciemment au départ. Et petit à petit, j’appris à le contrôler, pouvant ainsi l’utiliser consciemment lorsque je sentais la menace des crises de mon père; stopper le temps jusque quelques secondes pouvait être largement suffisant pour me mettre à l’abri. Pour moi, les entraînements avaient donc un sens; celui de savoir avant tout se protéger contre les dangers extérieurs.

- « Tu a raison oui. Et si de ton côté c’est la même chose, ça implique que je dois aussi me préparer... Mais peut importe ce qui nous arrivera, je sais qu’à toi, je ne te ferais jamais du mal. »

J’aurais bien aimé savoir quel était le but de notre existence sur terre. Devait-on vraiment en arriver là aujourd’hui, à se battre contre ceux qui sont aussi appelés des mutants, mais dont leur idées diffères complètement? Je trouvais ça un peu... Illogique. Et stupide aussi... Et c’était surtout pas le moment d’y réfléchir, bon sang!

Je l’écoutais alors me parler de son job. Elle l’aimait et l’y tenais, ça se voyait beaucoup. À chaque fois qu’on en parlait, elle montrait toujours ce sourire de bonheur.

- « J’ai vraiment hâte de les voir. » Lui dis-je très sincèrement.

Même si ce ne sera juste que la prochaine fois, il y a au moins une chose qui est sûr, c’était qu’on allait se revoir encore et encore. Et je souriais rien que d’y penser. En plus, son patron était presque un ange avec elle, puisqu’il avait l’air de respecter son travail et son propre style. Elle était épanouie, et à la voir comme ça donnait presque envie de faire le même travail qu’elle! Mais moi et l’art, ça fait deux, voir quatre. Je n’avais pas du tout le sens de l’esthétique, étais très nulle pour dessiner (je détestais les court d’art plastique au collège...) et n’avais jamais touché à un seul instrument. Il y avait quand même quelques domaines qui m’attirait, l’écriture et le cinéma par exemple. Pour ce dernier, c’était assez simple; j’aimais beaucoup regarder des films de tous genres. En ce qui concerne l’écriture, j’aimais bien en fait mettre sur papier tout ce qui me passait par la tête parfois, mes problèmes, mes joies et mes craintes, mes plus sincères pensées ou bien tout ce s’était passé dans la journée. Le fait d’évacuer toutes ses idées de mon esprit m'apaisais. Mais je tenais pas de journal intime, puisqu’après avoir écris tout ce que je désirais, je brulais ensuite tout, afin de ne laisser aucune trace visible sur moi. Si jamais quelqu’un tombait dessus par hasard, je n’osais même pas imaginer la honte que je pourrai avoir, et surtout la claque que le lecteur pourrai se prendre après avoir lus toutes ces pensées, assez personnelles pour tout vous dire.

Ah enfin les plats arrivaient! Le serveur déposa mon assiette face à moi, sentant la bonne odeur du gratin dauphinois avec son escalope de dinde et quelques feuilles de salades en complément, le tout très joliment présenté dans une assiette ovale. Ça avait l’air délicieux!
Je souhaitais également un très bon appétit à Luna, qui avait aussitôt attaqué son assiette. Je rigolais parce que sa façon de se comporter à table représentais assez bien sa façon d’être en générale, fonceuse et têtue surtout. Une vraie avortone! Avortone? Faudra que je vérifie ce mot dans le dico pour voir s’il existe vraiment...

- « Haha! Je n’ai jamais manger quelque chose d’aussi bon! Eh oui, on a bien fait de venir ici! » Lui dis-je entre deux bouchés.

Moi-même j’aimais beaucoup manger quelque chose de bon. Et quand c’était le cas, j’avais souvent tendance à manger assez rapidement, ne prenant pas le temps d’apprécier la nourriture dans ma bouche puisque je voulais déjà une autre bouchée. Dans un sens c’était pas logique... Mais je m’en fichais pas mal! Après tout, c’était ma façon à moi de me faire plaisir!
Et lorsque le plat chaud fut engloutit en un espace de quelques minutes, j’hésitais à prendre un dessert. Peut-être pas tout de suite, vue que j’avais tout avaler comme une furie, mon estomac avait besoin de temps pour tout digérer. Je posais alors mes couverts dans mon assiette et bu une gorgée d’eau fraîche. C’est sûr, on reviendra parce que je venais de mettre ce restaurant à la première place du podium, tant sur la déco, la qualité de la nourriture et sur la présentation des plats qu’ils amenaient aux clients. Et encore, je n’avais pas tout goûter! Il me restais toujours un dessert à choisir...
Je souris ensuite à ma grande soeur qui venait de terminer son assiette. Elle avait exactement le même avis que moi, trouvant le nouveau restaurant très à son goût. Il faut croire que souvent, pour ne pas dire tout le temps, il nous suffisait juste d’un bon plat tout bien cuisiné pour nous rendre de bon humeur. Et cela pouvait s’avérer exacte pour n’importe qui d’entre nous, mutants ou pas. Finalement, il devait bien exister des solutions pour pouvoir vivre ensemble et sans risques, Humains et Mutants... Non?

« **Invité** »Invité

Je terminais mon assiette satisfaite du repas que je venais d'offrir à mon estomac, tout comme Leslie j'avais englouti mon repas en quelques minutes, je tapotais mon ventre, Leslie et moi avions le même avis sur le restaurant que nous avions choisi, il n'y avait aucun doute j'y reviendrais. Je me laissais doucement glisser au fond de ma chaise laissant mon ventre digéré le bon repas. Les mains sur mon ventre je pensais déjà au dessert qui m'attendait et que le serveur ne tarderais pas à me rapporter, d'ailleurs il arrivait toujours aussi poli, enlevant nos assiettes et nous demandant si nous avions fait un bon repas.

-Oui, c'était excellent, je reviendrais.

Je lui souriais pour lui montrer que j'étais vraiment satisfaite de ce que j'avais mangé, il fut ravi de cette réponse et reparti en cuisine. Je regardais ma petite sœur et souriais encore plus. J'adorais nos journées ensemble et encore ce n'était que le début de notre sortie.

-On va faire les boutiques après? J'ai vu une sublime robe que j'aimerais beaucoup m'acheter.

Cette robe m'avait tout de suite plus, placer dans la vitrine je n'avais pas pu m'empêcher de m'arrêter et de la contempler, une robe blanche qui avait une allure élégante, cela irais très bien avec mes petites bottines crème. Je regardais à l'extérieur du restaurant, il n'y avait pas grand monde à cette heure-ci, c'était l'heure du repas et beaucoup de monde était surement partis manger. A l'intérieur du restaurant seuls la musique se faisait entendre et parfois quelques voix qui s'élevaient légérement, un endroit calme comme je les aimais. Le serveur revenait avec mon banana Split et demandais à Leslie si elle désirait un dessert, quant à moi je ne m'étais pas fait prier pour commencer à attaquer mon dessert, mais je le savourais plus lentement que le plat principal, j'aimais apprécier mes desserts, la gourmandise me perdra! Je laissais les aliments se fondre dans ma bouche et leurs gout exquis qui réveille mes papilles.

Leslie avait fait sa commande et le serveur la lui ramenait presque aussitôt, elle mangeait son dessert à son tour, moi j'avais déjà fini et je buvais le reste de mon jus d'ananas d'une traite, j'adorais l'ananas, c'était surement ma boisson préférée. Je me laissais à nouveau retomber sur ma chaise tapotant mes mains sur mon ventre rassasier. Le serveur revint une dernière fois avec L'addition, que je payais de suite, la dernière fois c'était Leslie qui avait payé le restaurant je tenais à ce que sa soit mon tour. Leslie avait fini son dessert et je me levais prenant la sortie du restaurant suivis de ma sœur. Une fois dehors je la regardais pendant que je remettais mon manteau.

- On va faire les boutiques?

J'adorais faire du shopping avec elle, on passait notre temps à faire les mannequins aux cabines d'essayages. Ont essayais tout ce qu'on trouvaient mignon, en même temps avec le salaire que j'avais grâce à mon job je pouvais me faire plaisir assez souvent. Je l'attrapais par le bras comme à mon habitude et l'entrainait a notre boutique favorite.

- « C’était délicieux oui. »

Je souris moi aussi au serveur, qui semblait ensuite quoi... Rassuré à ce qu’on ne l’attaque pas? Je rigolais intérieurement, cachée derrière ma carte de dessert. C’est vrai que si le service était en bas de l’échelle, on en aurait qu’une bouché avec ma soeur (xD) ... Hahaha, non bien sûr, nous ne ferions rien, mis à part ne jamais remettre les pieds ici, ce qui n’était pas le cas heureusement.
Pendant que mes yeux parcouraient tous ces desserts qui avaient tous l’air aussi succulents les uns les autres... Oh mon Dieu! Qu’est-ce que je vois là? Un fondant au chocolat!... hum, bref, Luna me demanda si je voulais faire les boutiques. Je baissais la carte et lui assura sans hésitation:

- « Oui, très bonne idée! Je dois en plus aller m’acheter quelques hauts un peu chauds. Je ne sais pas toi, mais moi je trouve que le temps se rafraîchit de plus en plus en ce moment. »

Le shopping avec Luna? Mais comment ne pas y succomber! J’étais certaine que, comme à chaque fois, on se tordrait de rire à vouloir essayer tout de sorte de fringues farfelus, des robes ou des jupes et des hauts sexy, enfin tout ce qu’on ne mettrait pas forcément dans la rue. Les cabines d’essayage étaient devenues LE lieu de nos fous rires. Ils nous étaient déjà arrivées de faire fuir des personnes occupant d’autres cabines, parce qu’on les agaçais au plus au point! Mais on se fichait pas mal de mettre la pagaille dans les rayons, à déplacer des tonnes de vêtements pour les remettre un peu n’importe où au final. Rien ne nous faisais peur, surtout pas le ridicule. Et au pire des cas, il arrivait que j’utilise mon don pour stopper le temps et prendre rapidement des photos en cachette. Quand je pense que j’avais aussi utiliser mon pouvoir une fois, vers mes 15 ou 16 ans, pour voler un haut qui m’aurait coûté trop cher... Je ne savais pas si j’avais déjà parlé à ma soeur de cette anecdote... Bah, elle le saura bien tôt ou tard, puisque de toute façon, elle connaissait pratiquement tout de moi et de mon passé.

Puis le serveur revint avec le Banana Split de Luna, et j’en profitais alors pour commander le fondant, ainsi que l’addition. Il partit en cuisine et observait ma soeur qui commença sans attendre à manger le sien. J’étais tellement impatiente de manger mon dessert que j’hésitais à accélérer le temps pour l’avoir dans la seconde qui pouvait suivre... C’était assez tentant, mais j’y renonçais, pensant qu’il fallait mieux que j’arrête d’être trop capricieuse au lieu de tout avoir et tout de suite. J’attendis donc bien sagement, en silence. Je pris alors un morceau de pain pour le fourrer dans ma bouche, histoire de faire passer le temps.
Le serveur ne mit pas bien longtemps à revenir avec le fondant. Je le remerciais gentiment, et sentis la bonne odeur du chocolat me monté aux narines. Graaaa, qu’elle extase! Je l’entamais aussitôt, et n’en faisais qu’une bouchée, pendant que Luna payait la note. Je l’avais laissé faire sans broncher, puisque la dernière fois ce fut moi qui l’avais payé.
Une fois le dessert avalé, j’avais le sourire aux lèvres, râvie d’avoir redonner à mon estomac de quoi s’occuper pour tout une après-midi.

- « Finis! Bon sang, je suis vraiment tombée amoureuse de ce resto. Vivement la prochaine fois! »

Nous nous sommes alors levées, mis nos vestes respectives et sorties du restaurant. Je mémorisais le nom du restaurant, et repéra les lieux pour ne pas le perdre de vue.

- « Et ben, c’est partie alors! Allons voir cette robe! »

Je sentis qu’elle me prit le bras pour m’entraîner dans la direction du magasin désiré. Je savais déjà que cette tunique allait être de toute beauté, puisque je trouvais que ma soeur avait de très bon goût question mode. Moi, les robes, ce n’était pas vraiment mon truc, préférant les bons jeans confortables qui me mettait bien plus à l’aise. Même si physiquement je pouvais tout à fait porter des robes ou des jupes qui m’affinerait la silhouette, je n’avais pas l’habitude. Je crois que les seuls moments où j’en avais porté, c’étaient pendant les bals au lycée. Je me souviens que Teressa me disais que j’étais jolie comme un coeur, et que je ne devais pas négliger d’en porter un peu plus souvent. Chose que je n’ai pas vraiment pris en compte, puisque ma garde-robe comprenait très majoritairement de pantalons, des shorts avec des débardeurs, quelques hauts, des chemisiers cintrés et des pulls. Je ne vais pas vous décrire tout ce que j’ai non plus, mais en gros, c’était ça.

Je serrais moi aussi le bras de Luna, marchant aisément dans l’allée. Celle-ci commençait à être envahit par la foule, mais rien de bien méchant puisqu’on pouvait encore marcher à notre rythme, qui était assez rapide vu notre excitation de passer ce qui allait être une de nos plus belles après-midi.

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Leslie me suivait vers la boutique où j'avais vu cette magnifique robe, j'aimais porter de tout, je passais du jean à la robe, du col rouler au débardeur de même pour les chaussures. Je marchais assez rapidement presser de pouvoir m'acheter ma belle robe que je voyais déjà en vitrine. La rue se remplit à une vitesse impressionnante, les gens déboulaient de partout. J'entrais dans la boutique avec Leslie, la vendeuse nous connaissait bien, on venait souvent, elle était une des seules gérante de boutique qui s'amusait à nous regarder rire et essayer tous les vêtements possibles, elle ne nous avait jamais rien dit, elle nous accueillait toujours avec un grand sourire ce qui fut le cas aujourd'hui aussi, je lui renvoyais son sourire et filais droit dans le rayon des robes où je trouvais sans mal celle que je voulais tant. Une belle robe blanche que j'allais essayer aussitôt, le résultat me plaisait beaucoup, elle mettait ma silhouette en valeur, je montrais le résultat a Leslie.

-Alors, elle me va bien?

Je demandais souvent l'avis de Leslie, elle était toujours franche alors je savais qu'elle ne me mentirait pas, de plus je voulais avoir son avis, car elle avait de bon gout, même si elle ne portait pas beaucoup de robe, à dire vrai je ne l'avais encore jamais vu en robe, pourtant j'étais persuadée qu'elle serait magnifique en robe, enfin chacun son style, Leslie avait un style bien à elle et moi de même, deux styles différents, mais aussi sympa l'un que l'autre. J'attrapais au passage un chapeau blanc pour commencer à faire le clown.Je retournais dans la cabine d'essayage retirer la robe pour remettre mes vêtements, je gardais ma robe sous le bras et je continuais à regarder dans les étalages pour trouver quelque chose qui me plairait, je trouvais une perruque rousse avec des couettes, je la mis et alla voir Leslie en sautillant, une des clientes se mit à rire en me voyant ainsi, je souriais, car c'était l'effet que je voulais obtenir. Je n'étais jamais drôle, mais quand j'étais avec Leslie j'étais différente, je pouvais me lâcher et faire l'imbécile, avec tous les autres je restais sobre, je ne parlais presque pas et je n'étais pas vraiment aimable, je n'arrivais pas à leur montrer mon affection, pour le peu de personnes qui comptaient au moins un peu à mes yeux. Leslie et moi c'était différent, je savais que je pouvais tout lui dire, tout faire avec elle, c'était une amitié unique, je ne pourrais jamais me passer de cette complicité qu'il y a entre nous. J'avançais vers Leslie doucement en jouant avec une des couettes, comme si de rien n'était.

-Tu crois que j'arriverais à draguer avec ça?

J'avais posé cette question aussi normalement que possible, je faisais une tête innocente, comme les filles timide savait bien le faire. J'évitais de regarder Leslie sinon je savais que je partirais dans un fou rire.

Ah oui, je connaissais effectivement ce magasin. Il proposait des articles assez modernes dans l’ensemble, idéal avec le style de ma soeur. Par plusieurs fois nous sommes rentrées l’a dedans, pas une seule nous ne sommes ressorties avec quelques choses sous la main. Toutes les collections que les vendeuses proposaient, étés comme hivers, étaient très belles. C’était une des rares boutiques à avoir autant de vêtements aussi beaux et élégants, bien que certains soient réalisé exprès pour des jeunes adolescents, genre des fringues un peu farfelues. A peine on arrivait devant la vitrine que tous ces bouts de tissus attiraient déjà l’oeil. Comment donc passer devant sans les apercevoir? Personnellement j’ai toujours eu du mal à ne pas m’arrêter pour jeter un coup aux nouvelles games de vêtements disponibles, aussi chères soient-elles. Pour moi, l’argent à toujours été un problème à ne pas négliger et je faisais régulièrement attention à ne pas trop dépensé, mais je savais que Luna pouvait se permettre d’acheter tout ce qu’elle voulait, grâce à son boulot plutôt bien payé.
Nous entrons alors dans le magasin, un peu précipitamment, aussi excitées que des puces. A l’entrée se tenait une vendeuse, au sourire aussi lumineux que l’étaient ses dents couleur blanc éclatant. Mon premier réflexe fut de la saluer et de lui rendre le même sourire; il était rare d’avoir à faire avec ce genre de vendeuse, qui s’amusait à nous regarder dévaliser les rayons. Elle nous connaissait très bien et savait pertinemment qu’à chaque fois qu’on rentrait, on sortait avec un beau sac plastique issus de leur magasin. Je suis sûre que nous devions être ses clientes préférées à force...
Luna me tira dépassées le pas de la porte vers le rayon où était accroché la robe qu’elle voulait me montrer. Lorsque je la vis de mes yeux, je l’a trouvais resplendissante. Je tournais autour de Luna qui était entrain d’enfiler le vêtement, observant sous tous les coins et recoins et ajustant à des endroit pour qu’elle soit mise correctement. Je me plaçais alors devant elle, lui affirmant :

- « Elle te va très bien! Je dirai même plus, elle te va comme un gant! Regardes-toi un peu dans la glace là, comme elle t’affine la silhouette! Crois-moi, je serais toi, je n’hésiterais pas à la prendre, à croire qu’elle à été faite pour toi! »

Je lui souris, pour lui faire comprendre que j’étais très sérieuse. Elle avait l’air ravie de l’avoir trouvée, surtout que les robes, en général, lui donnait toujours cet air gracieux que j’aimais bien. Et celle-ci confirmait bien ce que je disais. Je rigolais au moment où elle essaya le chapeau, qui allait parfaitement avec le style de la robe. On dirait pas comme ça, qu’elle fait partie de la Confrérie, qu’elle était aussi capable d’une méchanceté et d’une cruauté sans précédent... Et pourtant! Aujourd’hui, elle souriait de plaisir à faire la bonne affaire de la journée, aidée par mes conseils. Parce que je suppose qu’elle aimait assez bien lorsque je lui donne mon avis, histoire d’avoir une idée de l’image qu’elle pouvait se donner d’elle-même. Et J’étais effectivement la personne idéale pour ça, la connaissant mieux que quiconque sur cette planète.
Je la vis partir dans une direction et revenir avec une perruque rousse, qui ne collait vraiment pas avec ce qu’elle portait cette fois-ci! Prise d’un fou rire à se tordre le ventre, je me rendis vers l’étalage contenant les différentes perruques de couleurs et en pris bleu nuit. Je mis mes cheveux longs à l’intérieur et commença moi aussi à faire des grimaces! Voilà ce que c’était, être jeunes, belles et complètement naïves à tout ce qui se passait autour de nous, rien que pour s’amuser un peu le temps d’un seul après-midi. C’est comme ça qu’on en profitait, et les souvenirs restaient gravés longtemps dans notre mémoire. Il n’y a rien à dire, c’était avec Luna que je m’amusais la plus, quand nous étions ensemble.

- « Ralala... Tu es tellement sexy comme ça! Je suis sûr que tu pourrais en faire craquer plus d’un dans la rue! Pourquoi tu ne ferai pas Miss USA l’année prochaine tiens? Tu l’emporterais haut la main, à côté de toutes ces poufs qu’on peut voir à la télé! » Lui dis-je, hilare.

Luna avait effectivement de quoi en faire craquer plus d’un, et de passer dans cette émission télévisée. Un jolie corps de femme aux belles formes généreuses, un caractère très unique en son genre, dynamique, têtue, fonceuse et manipulatrice, bref une personne qui décide de ses propres choix et qui ne se laisse en aucun cas marcher dessus. Elle était une amie très appréciable, avec du style et de la classe, débordante d’imagination et très joueuse, une personne qu’on peut dire digne de confiance.
Je voyais ma soeur partir dans un fou rire incontrôlable. Je la suivis avec entrain, puis observa les rayons aux alentours, histoire de dénicher quelques pulls ou T-shirt à manches longues que je voulais me procurer. Je farfouillais par-ci par-là, trouver quelques vêtements à ma taille, un pull bleu marine et un autre noir, des ailes d’anges dessinées avec des petites perles brillantes dans le dos, le col qui arrivait à la base du cou.

- « Comment tu les trouves ceux-là? Ils sont sympa non? »

Je les essayais vite fait, sans passer par la cabine d’essayage. Ils étaient doux, des pulls en cachemire, c’étaient normal!
Les deux pulls essayés, j’enlevais ensuite ma perruque pour la reposer à sa place. Je regardais Luna pour savoir ce qu’elle était entrain de faire. Et dire qu’avec un seul regard échanger, on était capable de savoir ce que l’une et l’autre voulait faire à présent, à savoir... Essayer toutes les autres fringues les plus débiles les unes que les autres!

« **Invité** »Invité

La journée se passait relativement bien, Leslie et moi on s'amusait comme des folles, je riais aux éclats avec elle en faisant l'andouille dans les rayons avec tout ce que l'on peut trouver, c'est-à-dire les perruques, Leslie me faisait des compliments sur ma nouvelle coiffure en riant, elle me postait à une glace où je m'amusais à ajuster ma coiffure avec mes mains. Je posais mes mains sur ma taille comme un diva en faisait des mimiques étranges avec mon visage, je riais en même temps ce qui donnait une tête assez amusante à regarder. Je tentais de me maitriser et de ne pas rire trop fort pour éviter d'attirer les regards tout de suite sur nous, mais quand ma sœur arriva avec une perruque je ne pouvais pas résister à éclater de rire, un rire si fort que les clients du magasin me regardèrent aussitôt. Je m'en fichais pas mal que l'on puisse me regarder, je m'amusais c'était le principal. Leslie dévalait les rayons à la recherche de quelques vêtements à acheter, elle avait choisi quelques pulls que j'aimais beaucoup, j'acquiesçais son choix d'un sourire. Je continuais à regarder ce qu'il me plaisais quand je tombais sur un haut superbe, un beau rouge clair avec un beau décolter orné de perles, j'adorais , je l'attrapais et au passage je pris le soin de me choisir un pantalon noir pour aller avec puis avant d'arriver à la cabine d'essayage j'attrapais des talons noirs. J'essayais le tout et sorti de la cabine pour demander à nouveau l'avis de ma petite sœur, puis je vis un ensemble qui lui irai à merveille, un jean bleu clair, avec un haut blanc suivi de baskets assez sympa, je pris le tout et le lui fourra dans les mains.

-Essaye ça je suis sûre que ça tiras à merveille.

Je la poussait légèrement et amicalement vers la cabine d'essayage à coté de la mienne, tandis que je retournais me changer. Je ressortis avec des nouveaux vêtements à acheter. Je trouvais dommage que Leslie et moi étions obligés de nous cacher, enfin Heaven avait des soupçons je le sentais, c'est pour cela que je bloquais mon esprit quand elle était en ma présence. Elle n'aimait pas ça, mais je ne voulais pas tirer une croix sur mon amitié avec Leslie pour une histoire de camp, après tout je n'avais pas vraiment choisis la confrérie, c'est la confrérie qui m'avait trouvé, je n'étais pas vraiment comme eux, pas aussi cruel et pas aussi agressif, en tout cas moi je n'attaquais jamais la première, je me défendais au final, rien de plus. J'étais tout de même d'accord sur le fait que les humains nous jugent très mal, mais a quoi bon lutter, ils ne changeront jamais d'avis sur nous, c'est pour ça que je préférais qu'ils me craignent, au moins j'étais tranquille, même si on m'envoyait des collaborateurs sur les talons, enfin l'une d'entre elle n'était pas très efficace, à mon avis elle en faisait exprès et pourquoi je l'ignorais totalement, en ce qui concerne Léandro c'était la même chose, il ne désirait pas m'attraper, c'était un coureur de jupons, la preuve il avait tenté de me séduire a plusieurs reprises, comme si j'étais la seule à ses yeux, mais il faisait du charme aussi a Leslie. Il y avait des jours comme ça, que l'on soit mutant ou humains ou l'on croit connaitre une personne et au final on se rend compte qu'on ne sait rien, on croit savoir ce qu'il veut mais, non. Je secouais la tête évitant de pensée à lui, j'avais une tête triste quand je pensais à lui, je le savais, car c'est ce qu'on me dit à chaque fois que mes pensées ou mes actes se tournent vers lui. Je me tournais vers Leslie qui sortait de la cabine d'essayage en ouvrant les bras et souriant.

-Tu es splendide.

Je m'appuyais sur un mur à coter de moi, les bras croiser.

-Tu vas en faire craquer plus d'un comme ça!

Je lui souriais pour lui montrer que je le pensais réellement, Leslie était une jeune femme magnifique, adorable, le genre de fille que les hommes recherchent, enfin les gentils hommes, de toute façon je n'autoriserais jamais une ordure abusé de sa gentille et encore moins de sa confiance.

J’adressais un sourire à Luna en retour, persuadée qu’elle était d’accord avec moi sur le choix de ces pulls. Contente de mes trouvailles, je les gardais donc de côté et me remis à la recherche de nouveaux plaisirs. Résister à l’envie de rire haut et fort, comme si c’était nécessaire à chaque moment où l’on se retrouvait, m’était hélas quelque peu impossible. Mais je m'efforçais tout de même à le faire, par respect pour les autres clients. Je savais que Luna en faisait tout autant, bien qu’elle serait capable d’ignorer toutes ces personnes, juste en vivant dans cette petite bulle que l’on s’était créée, un monde d’amitié et de confiance, de joie et d’amusement. Oui, une vie toute rose vous allez me dire, mais... Comme toutes les bulles, la notre s’éclaterait au bout d’un certain moment, annonçant qu’il serait temps pour nous de se dire au revoir à nouveau. Il était évident que moins on se voyait, mieux c’était pour nous, bien plus sécurisant et bien moins risqué. J’en avais conscience, et admettais avec grand regret que nous étions forcées vivre ainsi, se voyant peu fréquemment. Tout ça, parce que nos deux mondes respectifs étaient bien trop différents pour vivre et avancer ensemble dans cet avenir incertain.

Mais enfin, qu’est-ce qui me prenait de repenser à ça! Il fallait oublier nos peines, et se concentrer uniquement ce qui se passait maintenant. Et pour cela, je suivis ma soeur jusqu’aux cabines, trimballant sous ses bras de nouvelles fringues très tendances. J’étais sûre que cela lui irait parfaitement, comme à chaque fois qu’elle prenait quelque chose dans ce magasin. C’est alors qu’elle me donna des vêtements, dont un jean taille basse d’un bleu clair, un haut blanc tout simple mais qui était plutôt le genre de haut que je mettais d’habitude, et des baskets que j’aimais assez bien. Venant de Luna, je voulais essayer, c’était certain. Je lui adressais un sourire et me faufila dans la cabine voisine à la sienne pour essayer le tout:

- « Ok merci, je vais voir ça! Je pense que se sera pas mal aussi! »

J’enfilais le pantalon, le haut et attachais les chaussures, puis me regardais dans la glace. Le choix de ces vêtements portés ensemble était très sympa. Je tournais sur moi-même, appréciant le jean sous tous les angles. Il me serrait pas trop, me permettant d’être assez à l’aise dedans.
Satisfaite, j’ouvris les rideaux et me montra à Luna. Elle semblait ravie et me dit que j’étais splendide.

- « Merci Luna! Mais toi aussi tu es pas mal du tout dans cet ensemble! Je t'avais déjà dis que le rouge t’allais à ravir?! »

J’étais aux anges, nous étions aux anges. Mais je me demandais qui je pouvais faire craquer dans mon entourage, comme me le soulignait ma grande soeur. Ma première idée était focalisée sur Devonte, un de mes plus proches amis de l’Institut. Avec lui, c’était assez compliqué, et j’avais le sentiment qu’il y avait plus que de la simple amitié entre nous. Mais d’une façon assez inexpliquée, j’étais incapable de m’engager dans ce genre de relation qu’on appelait l’Amour. Et ce Léandro... Je ne me voyais pas du tout avec lui, c’était une pure évidence, surtout que je me doutais bien qu’il avait d’autres filles sous la main, entrepreneur comme il est...
C’est alors qu’un autre léger détails me vint à l’esprit; Aurais-je assez pour me payer tout ça? ...
J’avais certes fait pas mal d’économie, comme toujours, mais là, c’était au-delà de mes ressources. Je regardais tous ces vêtements, et dû me résoudre à faire un choix:

- « Bon, je pense que je vais prendre les pulls et le jean. Mais le reste, je ne peux pas me le permettre, ça reviendra bien trop cher... »

Et là, je m’attendais à ce que ma soeur me paye encore une fois tous mes vêtements. Sauf que je le lui permettais pas cette fois ci. Elle avait certes bien plus d’argent que moi, vu mon ridicule salaire de serveuse. Mais je voulais pas aujourd’hui, ou sinon, je me sentirais encore redevable envers elle.

- « Ah non, tu ne me payeras rien du tout, n’y pense même pas une seule seconde soeurette! » Lui dis-je avant même qu’elle ouvre la bouche.

Au même moment j’eu une idée... Bon elle n’était pas du tout honnête envers les employés de cette boutique, et surtout infâme aux yeux de la loi...
Et puis, voler des vêtements était bien contre les principes de l’Institut Frost, quand on est censé être un mutant prônant le respect de chacun, c’était de loin par cette manière... Et il faut dire cest un peu contre mes principes aussi.
Mais après tout, ce ne serait pas la première fois que je le faisais. Par plusieurs fois durant mon adolescence je m’étais permise de voler en arrêtant le temps pour sortir du magasin et s’enfuir en courant loin, sans que l’alarme ne se déclenche. De plus, pourquoi avoir des dons si ce n’est pas pour les utiliser comme on le voudrait?
Luna me connaissant bien, et en me voyant réfléchir, pouvait facilement deviner mes intentions... Je l'a regardais, un sourire aux lèvres...

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