Entrée interdite aux chiens... Oups! (P.V. Avec Thérèse Anderson)

Isabelle Carter & Thérèse Anderson ♥

Couchée sur le ventre les jambes dans les airs, Isabelle lisait silencieusement probablement son livre préféré. The host (Les âmes vagabondes) écrit par Stephenie Meyer était un livre passionnant qui chaque fois qu'elle le lisait la rendait complètement calme et presque en transe. Elle approchait pratiquement la fin malgré qu'elle ait recommencé à le lire il y a moins d'une journée de ça. Les rayons du soleil traversait la fenêtre entre-ouverte de la chambre 13 A dans l'institut. Il devait être passé midi.

Vêtue d'une paire de jeans ajustée et d'un chandail noir, elle tournait tranquillement les pages de son livre.

Elle n'avait pas bougé de la journée. Trop passionner par son livre, elle avait demandé à Pepsi de descendre dans la cuisine et de lui rapporter quelque chose qu'elle pourrait manger sans vraiment la déranger. Pepsi était partie et silencieusement avait rapporté à Isabelle une pointe de pizza de la veille. Isabelle a dû la manger froide par sa grande paresse et son grand intérêt à ne rien faire que de lire ce bouquin. Le temps passait. Pepsi était couché sur son tapis bleu et jouait avec un os en caoutchouc qu'Isabelle lui avait acheté il y a très longtemps. Aujourd'hui on ne peut même plus dire que c'est un os tellement Pepsi a joué avec le jouet

Isabelle lichait son index et tournait la page.

C'était une très belle journée dans la ville de New York. Mais hier aussi c'était une très belle journée. Elle était allée jouer avec la chienne hier dans la cour de l'institut. La chienne étant vraiment en forme, elle avait fini par épuisée Isabelle. Elle avait donc décidé de se reposer aujourd'hui.

Elle tournait la page. C'était la dernière. Elle referma le livre. Elle prit quelques secondes avait de se relever. Elle se glissa sur le côté et s'assied sur le bord du lit en évitant de piler sur la queue de la chienne qui avait délaissé l'os. Isabelle s'étira, se craqua les os et fini par se lever. Elle frotta une main dans ses cheveux et replaça sa frange devant le miroir. Elle replaça ses vêtements remis le collier que sa grand-mère lui avait donné en même temps que Pepsi il y a de cela 14 ans. Elle vérifia son maquillage, pris le collier de la chienne et la laisse qui y était accrochée. Elle fini par se retourner vers la chienne qui se demandait ce qu'il se passerait pour le reste de la journée.

- Mais Voyons Pepsi ! Je dois aller reporter ce livre le plus vite possible à la bibliothèque. Allez ! Nous sortons !

Isabelle se plia sur un genou, tandis que la chienne se rapprocha de son maitre et s'assied sur ses pattes arrières. Elle inclina légèrement la tête vers Isabelle, qui glissa le collier dans le cou de l'animal. La mutante ouvrit la porte et elles sortirent de l'institut en route vers la Bibliothèque.

Dans les rues de New York en route vers la bibliothèque

Pepsi qui était plus que satisfaite de cette longue promenade appliquait une légère force sur la laisse.

- Hey ! Ho ! Pepsi ! Arrête de tirer !

- Wouf ! Wouff !

Isabelle qui ne pouvait définitivement pas entendre les paroles de la bête se concentra et appliqua ce don qui lui avait été donné. Elle s'arrêta et mit deux doigts sur le côté de son front et regarda dans les yeux de la chienne qui avait vite compris ce qui se passait. Isabelle ferma les yeux et pris une grande respiration. Encore aujourd'hui, sa télépathie lui causait parfois des maux de tête ou encore des vomissements. La chienne fit un petit geste de tête qui avertit la chienne qu'elle pouvait maintenant l'entendre penser.

* Comme je disais, je suis heureuse d'être sortie ! *

Isabelle garda sa concentration pour ensuite penser à son tour.

* Alors, tu vas être heureuse de rester dehors. Nous sommes arrivés à la bibliothèque, mais les chiens ne sont pas permis. *

Isabelle laissa tomber la laisse. Elle n'attacha pas la chienne ce qui était pour elle de la cruauté. Elle atteignit la porte de la bibliothèque et entra. Elle ne vit pas Pepsi s'approcher aussi de la porte et d'entrer.

J’aime les livres, un peu trop même. Étrangement, ils m’ont toujours apaisée et offert l’horizon qu’il me manquait. Il faut dire que j’avais à peine 7 ans quand ma mère m’a enfermé dans un centre de redressement et j’en suis sortie presque 15 ans plus tard, pour redécouvrir ce qu’était une ville et la nature. Tout ce temps passé là-bas, je n’avais pas le droit de sortir dehors, au mieux de la cour pavée et encerclée de très haut mur. Un univers de béton, où tout était gris et sombre comme les âmes des Humains qui y travaillaient et comme notre avenir. Alors, comme je savais lire et que cela ne nous était pas encore interdit, c’était dans les bouquins que je voyais la beauté de la nature, que je découvrirais le monde et ses merveilles. C’était mon seul moyen d’évasion pour oublier l’univers grisâtre et ténébreux dans lequel je vivais. Même si Jared a été une lumière pour moi après son arrivée, l’espoir d’un jour sortir et de vivre libre, la tendresse et l’amour qui me manquait cruellement, une famille, il ne pouvait m’offrir l’horizon… Les livres si. Et je leur en suis reconnaissante. Finalement, c’est logique pour moi d’être libraire, de vendre des livres. Et je trouve encore le moyen de venir me perdre dans une bibliothèque et de fouiner à la recherche d’un livre que je n’ai pas en magasin et que je dévorerais rapidement. Ma petite sortie du samedi après-midi, je m’accorde toujours du temps pour lire et venir dans l’immense bibliothèque de New York, à la recherche d’un livre qui me passionnera. Aujourd’hui ne faisant pas exception, je suis venue.

C’est ce qui explique ma présence ici, à cette heure. Après avoir fermé ma librairie, je suis venue directement ici. Je porte un pantalon classique noir avec un chemisier et une veste de tailleur noir aussi. Je fais assez femme d’affaire, mais j’avais rendez-vous avec un éditeur un peu plus tôt dans la journée, j’ai donc dû m’habiller en conséquence. En entrant j’ai saluée poliment la responsable, qui commence à me connaitre, et j’ai filé direction les romans. J’en ai pioché quelques uns au titre attirant, avant de revenir dans l’espace lecture à l’entrée et de m’installer confortablement avec mes trouvailles à uen table. Je laisse ma bouteille d’eau à porter de main bien fermée. Je commence à feuilleter lentement l’ensemble et me perds un long moment dans un des livres. Finalement, le tintement de la clochette de cuivre accrochée à la porte d’entrée me fait relever la tête. Je remarque alors uen adolescente, peau blanche, cheveux longs bruns, habillée simplement, qui pénètre dans les lieux. Mais ce qui retient mon attention, c’est la grosse boule de poils qui suit la jeune fille. Le chien s’est faufilé en douce à la suite de sa maitresse et renifle l’air avec intérêt. J’appuie mon menton sur mes paumes et souris en observant la scène. La demoiselle s’occupant des réceptions n’étant pas là, la gamine attend, son chien s’asseyant non loin d’elle. Amusée et très attirée par les animaux, je me lève et me dirige vers le chien. Je tapote sa tête, alors qu’il me fixe avec de grands yeux surpris. Puis je me tourne vers la jeune fille inconnue.

« Bonjour, tu sais je pense que les chiens sont interdits ici, même si le tien à l’air très gentil et obéissant, tu devrais le faire sortir avant que la dame ne le voit. » Je déclare attirant le regard surpris de la demoiselle sur moi.

Ses yeux vont de moi, qui lui offre un sourire amicale et poli, et son chien toujours assis à mes pieds. Elle ne me répond pas tout de suite, me détaillant. Je la fixe aussi, elle m’est inconnue mais quelque chose en elle est mystérieux. Elle semble ennuyée et se mordille la lèvre. Je tapote à nouveau la tête du chien, attendant qu’elle me réponde. Finalement, c’est le chien qui jappe en fixant sa maitresse, qui brise le silence ambiant.

Le tintement de la sonnette se fit entendre au pas d’isabelle qui traversait la porte. La demoiselle munit de son livre dans sa main droite et de ses écouteur dans les oreilles se dirigea vers le comptoir de retour. Il était évident que la madame des réceptions était absente. Elle tapota sur la clochette qui se trouvait sur le comptoir, mais personne ne vint. Après quelque coup de clochette et se résuma a attendre patiemment. Sur le comptoir se trouvait un pamphlet qui annonçait les nouveautés de la bibliothèque. Elle le déplia et commença à les lire.

Isabelle - « Wow ! Un nouveau livre de Dan Brown. »

Puis à sa grande surprise, une demoiselle lui tapota l’épaule. Non ce n’était pas la bibliothécaire, mais belle et bien une cliente.

Cliente - « Bonjour, tu sais je pense que les chiens sont interdits ici, même si le tien à l’air très gentil et obéissant, tu devrais le faire sortir avant que la dame ne le voit. »

Isabelle belle et bien surprise, resta silencieuse. Tout d’abord Pepsi était rentré. Elle se devait lui parler. Elle se concentra, mais essaya de rester le plus immobile possible. Elle ne voulait pas que la cliente la croit folle. Elle fit donc semblant de la dévisage du regard. C’est alors qu’elle se concentra et commença à parler télépathiquement à la chienne qui ne faisait qu’a sa tête.

Isabelle - * Comment as-tu osé entrer dans la bibliothèque ? Tu sais que c’est interdit! Tu veux que l’on t’enferme dans une fourrière, c’est ça?*

La demoiselle définitivement frustré, laissa tout démène paraître un semblant de mal à l’aise. Elle se mordilla la lèvre tout en regardant Pepsi. La femme qui se trouvait devant elle, semblait par contre tout à fait amusé par la tournure de l’événement. Elle se faisait un plaisir de me regarder tout en flattant le chien hors la loi.

Pepsi - « Wouff ! Wouff ! »

Isabelle sortit de sa fixation sur la cliente pour se concentrer sur sa chienne. Elle avait perdu sa concentration. Elle ne voulait pas avoir l’air muet. Elle décida donc de pousser la note. En regardant directement dans les pupilles de la chienne, elle lança

Isabelle - « On s’en reparlera à la maison. Sors de la bibliothèque et attend moi à l’extérieur. »

Durant cette petite discutions, Isabelle n’avait pas vraiment fait de geste. Elle savait que Pepsi l’écoutait. Elle observa donc Pepsi jusqu'à ce que la chienne se lève et se dirige vers la porte de la bibliothèque. La porte était automation, mais Pepsi était trop petite pour que le sensor l’aperçoive. Isabelle se déplaça un petit instant. La porte s’ouvrit et Pepsi sortit de la bibliothèque. Par la suite, Isabelle observa la chienne jusqu'à ce qu’elle se couche dans l’herbe. La mutante revint à sa position originale, près du comptoir de réception. Elle regarda la cliente qui se trouvait encore la. Elle lui répondit :

Isabelle - « Je vous remercie. Sans vous, cette chienne serait à la fourrière si quelqu’un l’aurais vu. Je m’appelle Isabelle et la chienne s’appelle Pepsi. »

Elle tendit par la suite sa main afin de lui offrir une poignée de remercîment.

Je ne suis pas spécialement aimante avec les Humains, mais par contre j’aime beaucoup les animaux. Ils m’ont toujours fascinée et leur compagnie m’apaise un peu, m’apportant la chaleur et la tendresse qu’il me manque bien souvent. Bien sur, j’ai toujours ma grand-mère qui m’aime et prend volontiers de mes nouvelles. J’ai Jared, que j’adore à un point inimaginable… mon frère… Ma famille d’adoption, le seul qui sait et comprend ce que j’ai vécu, qui peut accepter cette haine de l’Humanité… Il y a Raziel, cette adolescente qui me regarde avec admiration … Et ma demi-sœur que je n’ai pas encore eu le courage de rencontrer… Quelques clients avec qui je suis plus sympathique. Et bien sur Moustache. C’est le nom que j’ai donné à un étrange chat gris qui rode près de chez moi. Il m’a touchée avec sa maigreur et son regard apeuré. J’étais comme lui en sortant du centre. Alors j’ai pris l’habitude de le nourrir et au fil des mois, il a fini par se laisser caresser et prendre à bras, ce qui m’a permis d’aller le montrer à un vétérinaire. Et maintenant, il entre dans le salon et se couche dans le divan comme chez lui. Il m’accueille bien volontiers en me faisant la fête. Je le laisse entrer et sortir à sa guise. C’est mon animal de compagnie, en quelque sorte. Aussi suis-je passable amuser de voir la jeune fille qui entre, son chien sur les talons qu’elle n’a pas remarqué.

C’est un bel animal, qui s’assied derrière sa maitresse et patiente silencieusement. L’adolescente munie d’écouteur en semble pas voir ni sentir la présence du chien. Ce n’est pas mes affaires et je ne suis pas avenante sauf nécessité avec les Humains. Bien qu’elle pourrait être Mutante, après tout je ne peux rien en savoir rien qu’en la regardant. Cela m’ennuierait que le chien finisse à la fourrière et que sa petite maitresse ait des ennuies inutiles. Aussi je me décide à intervenir en rejoignant le comptoir où la demoiselle feuillette un dépliant sur les dernières nouveautés. Elle ne m’étend pas plus approcher. Je flatte d’abord la tête de l’animal avant de lui tapoter l’épaule et de lui signaler qu’en théorie son chien aurait dû rester dehors. La jeune fille me fixe, puis porte son regard vers le chien et le regarde dans les yeux. Elle se tend légèrement et reste longtemps concentrée et silencieuse… Étrange comportement, c’est comme si par le regard elle pouvait parler au chien …. En même temps cela m’étonnerait à moitié, je peux bien jouer avec l’eau …. Je souris amusée, je continue de caresser la tête du chien assis près de moi qui se laisse docilement faire, tout en observant l’adolescente se mordiller nerveusement la lèvre inférieure. Je retire ma main prudemment quand le chien aboie, en fixant sa maitresse. L’adolescent me lâche du regard et le reporte sur son chien avant de s’adresser à elle et de la menacer de se faire punir. Je doute que le chien la comprenne. Bien que ce sont des animaux relativement intelligeant et qui captent les ordres. En tout cas, celui-ci semble avoir compris qu’il devait sortir, car il fait demi-tour et retourne vers la porte d’entrée. La porte automatique refuse de s’ouvrir phase au chien qui la fixe un moment. Finalement sa maitresse se déplace et lui ouvre l’accès. Elle surveille du regard l’animal avant de revenir lentement vers moi. J’ai observé la scène bras croisés avec beaucoup d’intérêt et un sourire amusé. J’aurais aimé avoir son insouciance et ce genre de problème à son âge. Malheureusement, j’étais à l’époque enfermée dans un centre de redressement.

« Oh de rien. Ta chienne obéit et semble sage, même si elle doit partager ton amour des livres de toute évidence. Enchantée Isabelle, moi c’est Thérèse. » Je réponds en serrant doucement sa main. « Dis-moi quel genre de livres aimes-tu lire ? »

J’aurais pu directement dire que j’étais libraire, mais je trouve plus intéressant de savoir ce qu’elle lit. Quitte à amener l’information plus tard … Il est rare de voir des adolescentes accroc aux livres, souvent elles préfèrent les magasines sur les stars. Isabelle me parait gentille et amusante, aussi je ne rechigne guère à converser un peu avec elle, entre deux feuilletage de romans.

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